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Chronique des Prisonniers de la Oumma
A
24 mars 2013 14:45
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Citation
a écrit:
La première chronique se portera sur le cas d'Ali Aarrass. Tout d'abord parce qu'il est Belgo-Marocain, qu'il a vécu longtemps à Bruxelles et que nous sommes plusieurs à l'avoir connu et apprécié. Ensuite, parce que sa situation témoigne à elle seule, comme dans un cas d'école, de la structure internationale des lois iniques et des complicités transfrontalières et inter-étatiques dans l'emprisonnement, l'arbitraire et la torture.

En effet, Ali Aarrass est actuellement détenu dans une prison de Rabat, après avoir été détenu en Espagne, malgré que l'enquête sur place ait démontré qu'il n'y avait rien à lui reprocher, et que le Maroc ne le citait dans ses demandes d'extradition que sur bases d'aveux extorqués sous la torture. En avril, cela fera 5 ans qu'Ali Aarrass est détenu, et que les autorités belges et espagnoles restent complices de cette injustice. Comment ? L'Espagne, en acceptant de l'extrader sur base de considérations politiques et diplomatiques. Et la Belgique en abandonnant complètement un de ses citoyens, démontrant clairement le deux poids deux mesures lorsqu'il s'agit de musulmans.

Au Maroc, Ali Aarrass sera sévèrement torturé, et subira de longues audience d'un procès complètement farfelu, au termes duquel il écope de 12 années de prison. Actuellement, les rapports sur les tortures qu'il a subi, lui et d'autres détenus au Maroc (heureusement pour son cas, la campagne Free Ali a su médiatiser et défendre son cas), s'empilent sur des bureaux un peu partout, à l'ONU et ailleurs. Mais rien ne bouge vraiment, et tout doit s'obtenir par d'âpres lutte du quotidien.

A nous, frères & soeurs de la Oumma, à nous bouger pour connaître ces histoires et lutter de toutes nos forces pour cette cause si chère au Prophète Muhammad ('alayhi salât wa salâm) et les compagnons (qu'Allâh les agrée).

Qu'Allâh l'assiste dans ses épreuves et le renforce dans l'imâne!

Un autre article sur ce cas [www.argotheme.com] .
A
24 mars 2013 14:48
[sphotos-b.ak.fbcdn.net]

Citation
a écrit:
Aujourd'hui, un autre cas, terrible et dramatique. C'est d'une prisonnière qu'il s'agit : Aafia Siddiqi, brillante médecin et neuroscientifique du très prestigieux Massachussets Institute of Technology, d'origine pakistanaise. Cette jeune fille à la carrière brillante était connue et reconnue pour sa probité intellectuelle, son amour pour la cause des déshérités et des opprimés, et son attachement à l'islam et à la communauté musulmane (d'ailleurs, une de ses prncipales activités était... la distribution de Coran et de textes islamiques au prisonniers ! ). Une oumma qui, en retour, a été très absente, malheureusement.

Aafia Siddiqi, âgée maintenant 40 ans, a été en effet enlevée au Afghanistan en 2003, où elle disparaît complètement. On apprend ensuite ce qui lui est arrivé, quelques temps plus tard : elle a été détenue pendant 5 ans dans la tristement célèbre prison de Bagram en Afghanistan. Elle a été torturée, humiliée et violée systématiquement par plusieurs geoliers et interrogateurs. Elle a vécu les pires affres qu'une femme puisse connaître, et il a fallu prétexter des accusations grotesques (elle aurait essayer de blesser ses interrogateurs!) pour qu'un juge américain la condamne finalement à... 86 ans de prison, qu'elle purge dans une prison de haute sécurité aux Etats-Unis.

Son histoire est celle de la oumma. Son humiliation est celle de la oumma. Sa dignité et sa force sont à la hauteur de l'indignité et de la faiblesse de la grande majorité d'entre nous. Il fut un temps ou des commandants musulmans préparaient armées et campagnes de guerre pour libérer une seule musulmane détenue. Aujourd'hui, Aafia Siddiqi n'est même pas connue, ne parlons donc même pas de la secourir. Comme souvent, seuls les moujahidines en font régulièrement un sujet de leur communiqué, témoignant leur indignation et leur colère.

J'éviterai l'injure de poster une photo de son visage actuel, mais à elle seule, cette photo fait trembler les coeurs... Son seul tort est d'avoir saisi l'anse la plus solide et de s'y être cramponnée fortement.

Qu'Allâh te préserve, chère soeur, et qu'Il nous pardonne notre nonchalance. Qu'Il nous pardonne notre coupable inaction...
O
24 mars 2013 16:48
Salam aleykoum

Amine.

Aafia siddique connaissait par coeur le Coran, elle a enseignée aux US où elle a eu ses diplomes, elle a fait campagne contre les Américains ordre du jour et quand elle est rentrée au Pakistan pour rendre visite sa famille-pakistanais. Le gouverment l'a capturé et remis notre sœur pour être violées et molestées par des kuffar.

Pour plus d'information sur notre soeur visitez ce site : [www.justiceforaafia.org]

Qu'Allah aide notre soeur


Asad est ce que je peux mettre une video sur notre soeur Aafia siddique ?
" Celui qui n'a pas d'objectifs ne risque pas de les atteindre "
A
24 mars 2013 17:19
Citation
OscarJackson a écrit:
Salam aleykoum

Amine.

Aafia siddique connaissait par coeur le Coran, elle a enseignée aux US où elle a eu ses diplomes, elle a fait campagne contre les Américains ordre du jour et quand elle est rentrée au Pakistan pour rendre visite sa famille-pakistanais. Le gouverment l'a capturé et remis notre sœur pour être violées et molestées par des kuffar.

Pour plus d'information sur notre soeur visitez ce site : [www.justiceforaafia.org]

Qu'Allah aide notre soeur


Asad est ce que je peux mettre une video sur notre soeur Aafia siddique ?

'Aleykum salam, bien sur.
A
24 mars 2013 18:50
[www.katibin.fr]

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur notre soeur qu'Allah la maintienne ferme et la libère:

Citation
a écrit:
Le 7 Août 2008, Iqbal Haider, co-président de la Commission des droits de l’homme du Pakistan (HRCP) exprime son inquiétude à son sujet. Déclarant cela choquant et préoccupant et que les photos qu’il a pu voir d’Aafia lui montrent une femme battue, frêle et sans défense, les effets des années de torture, de sévices, et de viol continu. Il ya les cernes sous ses yeux, son nez cassé et mal réparé, dents et lèvres émiettées et, l’image d’une déshydratation sévère, malade presque comme sur le lit de mort. Elle montre la brutalité inhumaine dont fait preuve une nation qui se prétend civilisée

[www.katibin.fr]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/03/13 19:01 par Asad-partage.
25 mars 2013 20:50
Salam aleykoum

Même le Guardian est plus intéressé par leur sort que certains musulmans.


http://www.guardian.co.uk/world/interactive/2011/apr/25/guantanamo-files-guantanamo-bay?fb=native
A
27 mars 2013 14:04
Aleykum salam,

Citation
a écrit:
As-salâmu 'alaykum. Le cas qu'on aborde aujourd'hui est celui d'un détenu tunisien, en prison en Belgique : Nizar Trabelsi. D'abord joueur professionnel de football, il arrête sa carrière et fait quelques voyages, notamment en Afghanistan, voyages durant lesquels il prend et fait et cause pour la oumma, et s'émeut des conditions terribles dans lesquelles vivent des millions d'enfants, de femmes et de vieillards. Sa conscience politique et islamique s'éveille, et son amour pour la cause des opprimés s'accompagne d'une haine bien légitime à l'égard des Etats-Unis et de leurs états satellites. Parmi ces états satellites? Et bien, la Belgique, tout simplement. Deux jours après les attentats du 11/9, le gouvernement belge, dans une attitude de larbinisme primaire, veut prouver à Bush & Blair qu'il a très bien compris quelle serait la logique des années à venir, et s'empresse d'emprisonner Nizar Trabelsi. Le verdict tombe en 2004 : 10 ans de prison, et accusation d'avoir comploté contre les intérêts américains en Belgique (notamment une base militaire).

Durant ces longues années d'emprisonnement, on peut dire que Nizar Trabelsi est entré dans l'univers des oubliés de la oumma. Les musulmans ne veulent pas rentrer dans ce genre de dossier, la solidarité est absente, tout ce qui touche à l'étiquette de "terrorisme" fait peur... Nizar Trabelsi est traîné dans la boue par les médias, emprisonné dans un régime strict d'isolement (torture blanche), baladé de prison en prison afin de le casser psychologiquement et de l'éloigner des circonscriptions judiciaires réputés avoir des juges plus cléments.

Mais, direz-vous, 2001 + 10 ans, cela fait 2011. Il est donc libéré ? Pas du tout. Car le drame qui touche les prisonniers de la oumma, c'est que les règles de droit qui prévalent pour les autres ne les concernent pas. Les lois "antiterroristes" permettent absolument tout. Et en 2008, les Etats-Unis réclament son extradition (juger deux fois pour les mêmes faits est interdit, alors sont inventés de nouveaux chefs d'accusation). Dans un accès rare de cynisme indigne, Stefaan De Clerck, ministre de la "Justice", attend la dernière semaine de son mandat le... 23 novembre 2011, soit après plus de 500 jours de crise politique, et alors que le gouvernement est démissionnaire, pour signer à la va-vite l'accord d'extradition !!!

Le dossier d'extradition du juge américain, ainsi que le plaidoyer de l'état belge pour défendre ce dossier, sont des farces et ne tiennent pas du tout la route. Mais le fait est là, Nizar Trabelsi a purgé sa peine mais ne peut sortir de prison, en attendant une décision d'une Cour de justice en faveur ou non de son extradition. Oublié dans sa cellule, aidé tant bien que mal par des membres de sa famille, défendu dans quelques courageux articles (notamment par Luk Vervaet), Nizar Trabelsi vit un calvaire. Qu'Allâh le préserve, l'assiste et lui donne de la force dans ses épreuves. Qu'Allâh nous pardonne notre inaction...
A
28 mars 2013 20:48
Citation
a écrit:
As salâmu 'alaykum,

Qui a déjà entendu parler de notre frère Hicham Bouhali Zriouil ? Je crois qu'on est peu à déjà avoir entendu ce nom. Lui aussi fait partie des prisonniers de la Oumma. Lui aussi a été happé par la logique insensée des lois "antiterroristes" et des complicités entre maîtres occidentaux et valets arabes.

Hicham B. Zriouil, détenteur des nationalités belge et marocaine, est trentenaire (il doit avoir 33 ou 34 ans à ce jour). Après avoir étudié deux années à l'Institut biomédical Paul Lambin de Bruxelles, deux années qu'il réussit, son mariage et la naissance d'un premier enfant l'oblige à quitter les études et à aller travailler dans un "snack/kebab". Au fil des années, en voyant les difficultés des filles et fils de l'immigration à percer, en constatant les logiques de racisme et de haine anti-islam, en observant les guerres qui frappent les pays musulmans (Palestine, Somalie, Afghanistan, Irak, etc.), Hicham B. Zriouil commence à se rapprocher d'autres frères et soeurs qui partagent un idéal, celui d'une Oumma solidaire et luttant contre les ennemis qui la frappent de toute part.

C'est pour cela qu'il fit la connaissance de Oum 'Oubeyda (qui n'est autre que Malika al-Aroud, prisonnière de la Oumma sur laquelle nous reviendrons dans une prochaine chronique, in shâ Allâh) et décida de partir en Afghanistan aux côtés des moujahidines. Ce qu'il fit en 2007.

Cependant, la loi votée en 2003 en Belgique ouvre le flou juridique volontairement créé afin de transformer la résistance légitime contre l'empire américain en actes dits "terroristes", et dès qu'ils purent mettre la main sur les personnes liées à Oum 'Oubeyda et aux résistants partis en Irak ou Afganistan, les juges belges s'empressèrent de juger Hicham B. Zriouil, en son absence, à 5 ans d'emprisonnement, et de délivrer un mandat d'arrêt international. C'était en 2010.

En 2011, Hicham B. Zriouil décide de revenir en Belgique, et se fait arrêter en chemin en... Syrie. Son histoire bascule. Le consulat belge déclare tout prendre en main et affirme faire avancer son extradition, mais la Syrie décide de l'extrader... au Maroc! Un pays que Hicham B. Zriouil ne connaît pour ainsi dire pas, car il est né en Flandre et y a vécu presque toute sa vie. Il apparaît évident aujourd'hui que le FBI n'y est pas pour rien, puisqu'ils étaient présents à tous les procès, en Belgique comme au Maroc, et qu'ils firent donc pression pour que l'extradition se passe vers un pays où la torture est monnaie courante, et où donc les moyens d'obtenir des informations se font sans trace de toute humanité.

Hicham B. Zriouil est torturé pendant plus d'une semaine, et est jugé sur base de ces pseudo-aveux, dans un dossier pré-construit et absurde. Le 23 février 2012, il est jugé à 20 ans de prison !!! Il purge actuellement sa peine dans la célèbre et lugubre prison de Salé II, à Rabat. Hicham B. Zriouil est un prisonnier de la Oumma. Il n'a rien fait d'autre que lutter corps et biens sur le sentier d'Allâh, pour assister la veuve et l'orphelin. Si en retour, la Oumma l'oublie, elle commet là une erreur très regrettable.

Pour ceux qui veulent plus d'info: [www.legrandsoir.info]
A
4 avril 2013 03:28
Citation
a écrit:
As-salâmu 'alaykum. Pour cette chronique et la suivante in shâ Allâh, nous allons aborder deux cas français, typiques de l'univers délétère et anti-musulman de la "justice" en Hexagone. La spécificité française tient au fait que les juges d'instruction chargées des affaires dites "antiterroristes" se considèrent comme des super-stars dont la vocation serait de sauver la France des grands dangers qui la secouent. Et, pour ce faire, quand le danger n'est pas assez présent, ces "super-juges" (tels que Jean-François Ricard et Jean-Louis Bruguière) sont vite tentés d'inventer ou d'exagérer les faits, pour construire des dossiers à charge, et uniquement à charge.

Des fuites de Wikileaks l'ont d'ailleurs très clairement révélé, à travers cette note confidentielle de l'ambassade américaine : en France, « les critères de preuve pour conspiration terroriste sont bien plus faibles que ceux dans les autres affaires criminelles ».

C'est cela qui explique grandement la situation inique que vit un frère qui fera l'objet de cette chronique : Djamel Beghal, injustement traité depuis plus de onze ans. Ce prisonnier de la Oumma, Franco-Algérien, commerçant sans histoires et musulman dévoué, est connu pour sa grande curiosité, son amour du voyage et de la découverte. Après son mariage et la naissance de deux enfants en France, notre frère Djamel Beghal s'installe dans une ville d'Angleterre, avec sa famille, qui ne tarde pas à s'agrandir avec une troisième naissance. Mais voilà, Djamel Beghal a commis "l'erreur" de s'intéresser à la situation de la communauté musulmane, et d'entreprendre un projet qui lui tenait à coeur : s'installer en Afghanistan avec sa famille et y fonder une école scolaire, dans le cadre d'un projet qui le fascine : un état islamique.

C'est lorsqu'il désire se rendre au Maroc, pour une visite, qu'il se fait arrêter à l'escale à Abou Dhabi. C'est en juillet 2001, et c'est là que Djamel Beghal se fera torturer dans des circonstances atroces, pendant deux mois. Surviennent les attentats du 11 septembre, et Paris, comme bien d'autres capitales, se prend soudain l'envie de prouver aux Etats-Unis que la directive est bien comprise : tout musulman, militant ou non, auteur de faits ou non, âgé ou non, homme, femme ou enfant, tout suspect potentiel, doit être arrêté et jugé, et souvent torturé par les services secrets larbins des pays arabes. Djamel Beghal est jugé en France pour, dit-on, avoir voulu préparer un attentat contre l'ambassade américaine à Paris.

Les années qui suivent se résument à ceci (lisez bien la suite, pour bien vous rendre compte de l'acharnement de la machinerie judiciaire française) : un procès insensé, un voyage du juge Bruguière en Belgique, en 2003, pour exercer des chantages sur le prisonnier de la Oumma Nizar Trabelsi (voir Chronique de la Oumma #3), et lui arracher des aveux qui n'existent pas, une condamnation à dix années de prison en 2005, de longues années en isolement total (ce qu'on appelle la torture blanche, torture très éprouvante et tout-à-fait légale dans les "états de droit"winking smiley, un dossier judiciaire bidon, la déchéance de la nationalité française, une tentative de l'expulser en Algérie par la force (tentative avortée grâce à la résistance physique qu'a du déployer notre frère Djamel), une assignation à domicile à sa sortie de prison, dans un périmètre minuscule d'un village retiré, sans ressources et permis de travail, etc., etc., assignation qui dura de 2009 à 2010...

Les prisonniers de la Oumma sont ainsi, étrangers parmi les communs des mortels, opprimés ici et à bas, abandonnés mais fermement cramponnés à leur dignité et convaincus qu'Allâh est le Seul Garant (et quel Meilleur Garant que Lui ?). Néanmoins, dans tout cela, nous, en tant que musulmans, avons notre mot à dire. Et sur ce dossier Djamel Beghal aussi, car nous sommes au regret de vous dire que, quelques temps plus tard, en 2010, il se fait à nouveau emprisonner, et pour des faits totalement absurdes qu'il aurait voulu commettre, alors même qu'il était dans l'impossibilité matérielle d'entreprendre quoique ce soit. Le procès est en cours, avec la même logique que le précédent, logique que résume bien la note de Wikileaks de l'ambassade américaine, qui parle du juge d'instruction Jean-François Ricard : « Ricard dit que les preuves [contre Beghal et ses complices] ne seraient pas suffisantes normalement pour les condamner, mais il estime que ses services ont réussi grâce à leur réputation. »

Tout est dit. L'injustice est là et n'est plus à prouver. Ce qui reste à trouver et à prouver, c'est la détermination de la Oumma à protéger et défendre ses frères et soeurs prisonniers. Qu'Allâh préserve notre frère Djamel Beghal et les autres détenus de ce procès, ainsi que les prisonniers de la Oumma, qu'il pardonne les péchés passés et présents de cette dernière, qu'Il nous donne la force nécessaire pour inverser la vapeur...

Interview de son épouse [www.cageprisoners.com] .

L'article du Monde sur les fuites Wikileaks [freedjamelbeghal.wordpress.com] et un site dédié à ce frère [freedjamelbeghal.wordpress.com] .
 
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