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Communiqué de presse de la banque mondiale
a
11 janvier 2005 20:11
Date: Mon, 10 Jan 2005 21:01:00 -0500
From: "U.S. Dept of State
Texte - La réforme du commerce agricole est essentielle à la réduction
de

la pauvreté
(Communiqué de presse de la Banque mondiale) (2190)

La libéralisation des échanges agricoles mondiaux est indispensable si
l'on veut pouvoir améliorer les conditions de vie des pauvres dans les
pays en développement, indique un nouveau rapport que la Banque
mondiale
vient de rendre public le 10 janvier.

Sans des réformes importantes, aussi bien les excédents agricoles des
pays
industriels que les déficits du commerce agricole des pays en
développement ne manqueront pas de s'accroître et d'aggraver la
pauvreté
dans les zones rurales, soulignent les auteurs de ce rapport intitulé
en
anglais « Global Agricultural Trade and Developing Countries » (Les
échanges agricoles mondiaux et les pays en développement).

La croissance du secteur agricole a un effet positif disproportionné
sur
la réduction de la pauvreté, parce que plus des deux tiers des
habitants
des pays en développement vivent dans des zones rurales où la pauvreté
est
le plus répandue, fait remarquer l'économiste en chef de la Banque
mondiale, M. François Bourguignon, dans le communiqué de presse que
cette
institution a diffusé le 10 janvier, à l'occasion de la parution du
rapport.

Le degré élevé de protection du secteur agricole des pays industriels
et
de certains pays à revenu intermédiaire porte atteinte à l'économie des
pays pauvres. Les pays en développement ont amélioré leur productivité
agricole, mais cette amélioration n'aura pas de grands effets tant que
les
pays riches ne réduiront pas la protection de leur secteur agricole.
Sans
la libéralisation des échanges agricoles, l'accroissement de la
productivité entraînera la surproduction et la chute des prix de
nombreux
produits de base, ce qui aura pour effet de compromettre les efforts
des
pays pauvres en matière d'exportation.

Les auteurs du rapport soulignent que les droits de douane et les
autres
mesures de protection à la frontière ont, dans la plupart des pays, un
effet de distorsion sur le commerce plus important que les aides
nationales, à l'exception des secteurs du coton et de la pêche.

Ils recommandent une libéralisation coordonnée des politiques agricoles
au
niveau mondial plutôt qu'au niveau régional ou par produit, car les
gains
et les pertes dus à de telles réformes varient beaucoup en fonction du
marché. Cette manière d'agir permettrait aussi aux pays de compenser
les
pertes subies pour certains produits par les gains obtenus pour
d'autres.

Le rapport cite les gagnants et les perdants potentiels des réformes au
niveau mondial et indique qu'il s'agit là d'une information essentielle
pour échelonner les réformes et pour prévoir une aide en matière
d'ajustement lorsque cela se révèle nécessaire.

Au sujet des craintes relatives à la possibilité de l'augmentation des
prix des produits alimentaires dans certains pays pauvres à la suite
des
réformes, les auteurs du rapport indiquent qu'une telle augmentation
pourrait se produire dans les pays importateurs nets de produits
alimentaires qui ne protègent pas actuellement leur secteur agricole,
mais
que ces craintes sont souvent « exagérées ».

Malgré l'accord-cadre conclu récemment à Genève, font-ils remarquer, la
protection de l'agriculture continue d'être l'une des questions les
plus
litigieuses des négociations de l'Organisation mondiale du commerce.

On trouvera ci-après le texte du communiqué de presse de la Banque
mondiale dont la version française a été préparée par ses services.

(Début du texte)

Les réformes du commerce des produits agricoles jouent un rôle
essentiel
dans la réduction de la pauvreté
Une étude sur les produits de base met en évidence le pouvoir des
groupes
d'intérêt et montre que les avantages des réformes l'emportent sur les
risques

Washington, le 10 janvier 2005 - Selon un nouveau rapport de la Banque
mondiale publié ce jour, les réformes du secteur agricole - en
particulier
la libéralisation du commerce mondial - joueront un rôle crucial dans
l'amélioration des conditions de vie des pauvres dont près de 70 % dans
les pays en développement vivent dans les zones rurales.

Le rapport intitulé « Global Agricultural Trade and Developing
Countries », publié sous la direction de M. Ataman Aksoy et de John. C.
Beghin, note que malgré l'accord-cadre conclu récemment à Genève, la
protection du secteur agricole demeure parmi les questions les plus
litigieuses des négociations sur le commerce mondial. Le niveau élevé
de
cette protection dans les pays industriels a été la principale cause de
l'échec des réunions ministérielles de Cancun en 2003 ; il demeure la
principale question en suspens dans le cycle des négociations
commerciales
mondiales de Doha.

Les pays en développement ont amélioré la productivité agricole, mais
ces
gains ne contribueront pleinement à faire reculer la pauvreté que si
les
pays industriels et certains pays à revenu intermédiaire réduisent la
protection du secteur agricole, relève le rapport. Si la protection
n'est
pas réduite dans ces pays, l'amélioration de la productivité agricole
se
traduira plutôt par la surproduction et des baisses de prix de nombreux
produits de base, ce qui compromettra les efforts déployés par les pays
pauvres compétitifs pour augmenter les exportations et les revenus
ruraux.
Elle exerce également des pressions en faveur d'une plus grande
protection
au plan mondial.

Il n'est pas difficile de déterminer les meilleures possibilités
d'action,
indique le rapport, mais la mise en œuvre des réformes est tributaire
des
groupes d'intérêt, et de l'aptitude des pouvoirs publics à réaliser des
compromis efficaces entre des objectifs multiples - la sécurité
alimentaire, les transferts de revenu, l'augmentation de la production
agricole à forte valeur ajoutée, etc.

« La protection du secteur manufacturier a reculé partout suite aux
réformes de grande envergure des politiques commerciales, notamment
dans
les pays en développement. Et pourtant, de nombreux pays industriels et
en
développement ont encore des niveaux élevés de protection agricole,
dont
les principales victimes sont les pauvres à travers le monde », a
déclaré
François Bourguignon, le premier vice-président et économiste en chef
de
la Banque mondiale. « La croissance dans le secteur agricole a un effet
positif disproportionné sur la réduction de la pauvreté, parce que plus
de
la moitié de la population des pays en développement vit dans les zones
rurales où la pauvreté est plus répandue. Ce rapport montre clairement
qu'il faut coordonner les réformes du commerce au niveau mondial pour
pouvoir aider les pauvres des zones rurales. »

Libéralisation dans les pays en développement et maintien de taux
élevés
de protection dans les pays industriels

La protection reste élevée dans les pays industriels alors que de
nombreux
pays en développement ont sensiblement libéralisé leur secteur
agricole.
Le niveau moyen des droits de douane appliqués aux produits agricoles,
la
principale source de protection dans les pays en développement, est
passé
de 30 % à 18 % au cours des années 90.

En outre, nombre de ces pays ont éliminé d'autres formes de
restrictions
des importations, par la dévaluation de leur monnaie, l'abandon des
systèmes de taux de change multiples qui pénalisaient l'agriculture, et
l'élimination de presque toutes les taxes à l'exportation. Toutefois,
la
protection en réaction au soutien accordé par les pays industriels à
leurs
agriculteurs commence à gagner du terrain dans de nombreux pays à
revenu
intermédiaire, en particulier pour les denrées alimentaires.

Le rapport relève que les pays à faible revenu ont enregistré des
excédents du commerce de produits agricoles dans leurs échanges tant
avec
les pays en développement à revenu intermédiaire qu'avec les pays
industriels. Mais les pays en développement à faible revenu exportent
désormais davantage vers les pays à revenu intermédiaire que vers
l'Union
européenne, leur plus grand marché d'exportation au début des années
80,
et les excédents du commerce de produits agricoles des pays à revenu
intermédiaire ont régressé. Parmi les pays industriels, c'est le Japon
qui
a le plus gros déficit du commerce des produits agricoles (près de 50
milliards de dollars en 2000-2001) ; l'Union européenne, autrefois le
plus
gros acheteur net de denrées agricoles, voit ses déficits s'amoindrir ;
et
l'excédent commercial des membres de l'ALENA avec le reste du monde
s'est
considérablement réduit.

En outre, il ressort des projections du rapport que si des réformes
profondes ne sont pas entreprises, les excédents du commerce des
produits
agricoles des pays industriels augmenteront et les pays en
développement
verront leurs déficits du commerce de produits agricoles se creuser, ce
qui exacerbera la pauvreté en milieu rural.

Gagnants et perdants potentiels de la libéralisation du commerce des
produits agricoles

Le rapport détermine les principaux moyens d'action qui ont un effet de
distorsion sur la concurrence et les gagnants et perdants potentiels
des
réformes adoptées au plan mondial (producteurs, consommateurs,
contribuables au sein des pays et entre les pays). Il est essentiel de
savoir qui risque de bénéficier ou de faire les frais des réformes afin
des les échelonner et d'adopter des mesures complémentaires, consistant
notamment à fournir l'aide nécessaire à la réduction du coût de
l'ajustement dans les secteurs non compétitifs.

Le rapport note en conclusion que les réformes feront reculer la
pauvreté
dans les zones rurales des pays en développement, parce que ces pays
bénéficient globalement d'un solide avantage comparatif dans le secteur
agricole, qui représente pour eux une source importante de revenus. De
même, la libéralisation des activités à valeur ajoutée est
indispensable à
l'expansion des possibilités d'emploi et de revenus au-delà de
l'exploitation agricole.

Mise en œuvre des réformes

La manière de mettre en œuvre les réformes aura des conséquences non
négligeables pour les pays en développement, indique le rapport, la
meilleure stratégie étant une libéralisation des politiques coordonnée
au
niveau mondial. Le rapport met en évidence la nécessité de concevoir
les
réformes dans une optique multiproduits, dans la mesure où les gains et
les pertes varient considérablement en fonction du marché. Cette
stratégie
permettra aussi aux pays de compenser les pertes subies dans certains
produits de base par des gains réalisés dans d'autres. Par exemple,
rien
que les augmentations des prix mondiaux du sucre contrebalanceront la
moitié environ des pertes de rentes, soit près de 450 millions de
dollars,
pour les pays qui bénéficient d'un accès préférentiel. L'étude montre
que
les pertes de rentes seront bien moins élevées que l'on ne s'y attend
généralement, parce que les coûts élevés de production annulent une
bonne
partie des avantages potentiels de l'accès préférentiel aux marchés à
prix
élevés.

Les consommateurs des marchés fortement protégés tireront un grand
profit
de la libéralisation des échanges du fait de la baisse des prix
intérieurs
(après droits de douane) et de l'expansion de la gamme de produits
offerts. Les consommateurs des pays pauvres, importateurs nets de
denrées
alimentaires pourraient avoir à payer des prix plus élevés si ces
marchés
n'étaient pas protégés avant la libéralisation, en raison des coûts
unitaires plus élevés des importations. Toutefois, ces préoccupations
sont
souvent exagérées dans la pratique.

Par exemple, la libéralisation des échanges affecterait peu la
consommation de produits laitiers au Moyen-Orient et en Afrique du Nord
car s'il est vrai que les prix mondiaux augmenteraient, les droits
d'importation élevés seraient supprimés, de sorte que l'impact net sur
les
prix à la consommation des produits laitiers serait négligeable. De
même,
les prix du riz diminueraient pour les consommateurs de la plupart des
pays en développement d'Asie et d'Afrique importateurs de riz.

L'étude produit par produit met en évidence l'ampleur des distorsions

Le rapport innove en présentant une étude exhaustive des différents
produits de base - sucre, produits laitiers, riz, blé, arachides,
fruits
et légumes, coton, fruits de mer et café - et donne de nombreux
exemples
précis de la manière dont les effets importants de distorsion des
échanges
entravent les flux commerciaux, dépriment les cours mondiaux et
découragent l'accès aux marchés ou retardent la sortie des producteurs
non
compétitifs. Cette étude des produits de base montre également que les
réformes se traduiront par des gains substantiels, ce qui confirme les
résultats des modèles mis au point au plan mondial.

Le rapport a établi que les obstacles à la frontière sont importants
dans
le cas de la plupart des marchés des produits de base examinés (à
l'exception du coton, du café et des fruits de mer), tant dans les pays
industriels que dans un grand nombre de pays en développement. Par
exemple, la moyenne tarifaire pondérée en fonction des échanges
mondiaux
pour tous les types de riz est de 43 %, atteignant 217 % dans le cas de
la
variété japonica. De nombreux pays asiatiques demeurent des bastions du
protectionnisme sur leurs marchés agroalimentaires.

Les subventions ont des effets similaires : elles dépriment les cours
mondiaux et entravent l'accès aux marchés en favorisant la production
excédentaire par des opérateurs (le plus souvent des gros producteurs)
non
compétitifs. Les subventions du coton aux Etats-Unis et dans l'Union
européenne, par exemple, atteignaient récemment 4,4 milliards de
dollars
sur un marché de 20 milliards de dollars. Sur les marchés des produits
laitiers et du sucre, les subventions des exportations ont des effets
moins importants que ceux des droits de douane et des contingents
tarifaires, en partie à cause des disciplines en matière de subventions
à
l'exportation introduites dans l'Accord sur l'agriculture du Cycle
d'Uruguay.

Les politiques de soutien interne et de protection ont des effets
négatifs
considérables sur les producteurs des pays en développement, en raison
de
la taille même des subventions par rapport à celle du marché. Des
programmes de subventions de cette ampleur protègent les producteurs
non
compétitifs et pénalisent les producteurs efficaces, le plus souvent
dans
les pays pauvres.
Article retransmis par :acharif moulay abdellah bouskraoui.
c
11 janvier 2005 20:16
salam charif ,vas voir ds ta boite a messages
a
11 janvier 2005 20:20
chidra a écrit:
-------------------------------------------------------
> salam charif ,vas voir ds ta boite a messages


t as ecrit koi???
c
11 janvier 2005 20:32
anonym ,charif,il est ce qu il est ,mais la courtoisie m interdit de devulguer le contenu d un message prive, j ai juste repondu a son message perso, sans rancune
a
11 janvier 2005 20:48
BIEN FAIT ET BIEN DIT CHIDRA MES RESPECTS.
c
11 janvier 2005 20:54
anonym j espere que ma reponse ne t a pas fache si c est le cas mil excuses ,. amicalement
 
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