Attention au mot "imam", qui peut être source de malentendus. Ce mot ne désigne pas – comme le croient trop de personnes – celui qui est versé dans la connaissance des sources musulmanes (lui s'appelant en arabe un "'âlim". Il désigne celui qui dirige la prière faite en groupe (jamâ'ah).
Les avis des savants sont divergents à ce sujet (cf. Al-Fiqh al-islâmî wa adillatuh, tome 2 p. 1194) : – d'après les écoles hanafites et surtout malikite, il vaut mieux qu'elles fassent leur prière séparément ; – d'après les écoles hanbalite (d'après un de des deux avis relatés) et surtout shâfi'ite, il est mieux qu'elles accomplissent alors leur prière en groupe (jamâ'ah), sous la direction de l'une d'entre elles : celle-ci se placera cependant dans la même rangée que ses sœurs et non pas seule sur la rangée de devant par rapport aux autres rangées. Il faut cependant qu'aucun homme qui n'est ni le mari ni le proche parent de cette femme soit présent qui entende alors sa voix, pour les raisons expliquées dans l'article : La femme peut-elle prier à voix haute ? Ces deux dernières écoles se fondent sur les faits suivants : le Prophète avait demandé à Umm Waraqa de diriger la prière obligatoire pour les femmes de sa maisonnée, dans sa maison (rapporté par Abû Dâoûd, n° 591-592). De même, Aïcha, veuve du Prophète, dirigeait la prière avec des femmes, se mettant alors au milieu, dans la même rangée qu'elles (rapporté par al-Bayhaqî, voir note de bas de page dans Fiqh us-sunna, tome 1 p. 144).
Citation colonel foley a écrit: une femme imam Danoise vous avis comme dab