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Les Femmes Musulmanes
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3 février 2015 16:32
Femmes Musulmanes :

L’Islam authentique caractérise le vrai statut réservé à la femme par des préceptes coraniques (loin des théologies Chiites, Wahhâbismes et Djihadistes), avec une bonne approche, on peut relever que le fondamentalisme musulman plus clément et qui demeure limité à certains régions et catégorie de la société musulmane, a subi un cliché injustement dénigrait au compte de l’Islam

Pour une meilleure illustration de l'islam authentique, voici quelques enseignements islamiques relatifs au statut de la femme musulmane.

Le Coran fait une distinction entre le mariage qui honore la femme et le concubinage qui l’accable. La relation sexuelle conjugale est considérée comme gratifiante et la relation charnelle extra-conjugale dévalorisante.

La femme en islam peut avoir des propriétés. Elle peut établir des contrats, faire des échanges, s'engager dans le commerce. Le Coran déclare :

« Aux hommes revient une part de ce qu'ils auront gagné et aux femmes revient une part de ce qu'elles auront gagné. »

La femme possède ainsi une personnalité juridique complète. Mariée, elle reste maîtresse de son avoir.

La femme musulmane hérite de ses parents, de son mari, de ses enfants C'est avec l'islam que pour la première fois lui est attribué ce droit

De ce fait, le Coran veut que l’ensemble des questions conjugales soit géré par le couple par le biais d’une concertation constante et inviolable :

Le Coran, en réalité, considère que les femmes sont complètement égales aux hommes aux yeux de Dieu et que les uns et les autres seront récompensés uniquement en fonction de ce qu’ils (ou elles) auront fait dans leur vie, et non en raison de leur sexe.

Le Coran dit : « Les musulmans et musulmanes, les croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, les loyaux et loyales, les endurants et endurantes, les donneurs et donneuses d’aumônes, ceux et celles qui jeûnent, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux et celles qui invoquent souvent Dieu : Dieu a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense » (33:35).


La concertation ou shûrâ est en fait, la base fondatrice de la cohésion dans le couple, car le Coran fait d’elle un des principes perpétuels de la société civile. Elle est par conséquent plus importante au sein de la famille.

De ce fait, le Coran veut que l’ensemble des questions conjugales soit géré par le couple à la lumière d’une concertation constante et inviolable.
Et c’est en parlant de la famille et de ses problèmes que le Coran a mentionné cette égalité d’une manière explicite, ne laissant aucune marge de doute pour ceux qui se croient supérieures aux femmes.
A ce sujet, le Coran dit : « Elle ont des droits équivalents aux devoirs
qu’elle doivent rendre à l’amiable, et aux homme un degré d’avantage et Dieu est puissant et sage » (la vache, 228).
Le Coran insiste sur le fait que la famille est la première cellule sociale, si elle est saine toute la société l’est également. Il faut savoir aussi que la famille est la première école de l’homme.
Par adhésion au principe égalitaire, le privilège est totalement écarté, contrairement à ce que pensent les hommes. Les versets concernés parlent d’une distribution de rôles bien équitable entre l’homme et la femme en prenant seul juge l’effort et le soin du travail accompli,
« Ne convoitez pas les faveurs dont Dieu a gratifié certains d’entre vous de préférence aux autres. Une part de ce que les hommes auront acquis par leurs œuvres leur reviendra. Une part de ce que les femmes auront acquis par leurs œuvres leur reviendra. Demandez à Dieu pour qu’il vous accorde sa grâce. Dieu connaît toute chose. Nous avons désigné pour tous des héritiers légaux : les pères et mères, les proches et ceux auxquels vous êtes liés par un pacte. Donnez-leur la part qui doit leur revenir. Dieu est témoin de toute chose. » (Les femmes, 32-34).
Un compagnon du prophète a bien compris le précepte, et il a exprimé son discernement d’une manière très simple, mais hautement significative :
« Elles ont des droits équivalents à ce qu’elles doivent à l’amiable »,
je me fait beau pour ma femme - disait-il - comme j’aime qu’elle se fasse
belle pour moi ».
En effet, l’homme normal doit ressentir le besoin d’être
agréable au regard de sa femme, comme il ressent le besoin de voir une femme agréable à regarder. Cela révèle la nature saine des hommes et des femmes. Car le besoin de plaire à l’autre, de lui faire plaisir est spontané.
C’est pour quoi le Prophète dit : « Dieu est beau, il aime la beauté » (Muslim, imân, 131).
La maman plus particulièrement, puisque c’est elle qui, la première, contribue à l’éducation de l’enfant, c’est-à-dire des générations de demain, par conséquent son empreinte marquera à jamais l’avenir de toute l’humanité. C’est pourquoi

Le Coran met l’accent sur la femme. Il a légiféré pour elle seule beaucoup plus qu’il n’a fait pour l’homme. Peut être par rapport à ce que chacun accomplit et non jamais en raison de la masculinité ou la féminité.

L’on remarque également que le Coran veut que la famille soit administrée par la mansuétude, la gratitude, l’amour, le respect, la concertation et non pas avec une panoplie de lois fabriquée de toute pièce par l’homme, là où la main du mal dominant est toujours agissante

Dans le cas le plus sensible et le plus délicat de la vie maritale, le Coran recommande la concertation comme moyen d’entente. En effet, quand un nouveau né vient au monde, il est préconisé selon le Coran d’allaiter le bébé sans toutefois l’imposer à la maman. Si elle désire le faire, elle doit en avoir la conviction et la volonté. Sinon le mari doit payer une nourrice pour son enfant.
Certes, il est préférable que la maman allaite son bébé, mais, aucun impératif à ce sujet n’est énoncé.
Le verset précise : « Les mères qui veulent allaiter leurs enfants, il est préférable qu’elles le fassent - si elles le veulent - pendant deux années complètes » (la vache, 233).
L’époux n’a pas le droit de la laisser seule pendant une longue durée, ni de s’absenter constamment même pour de courtes durées. Moins encore de*l’abandonner seule au foyer conjugal pour s’occuper d’autre chose.
Car nulle chose ne mérite une telle occupation plus que sa propre femme. A moins que l’absence n’ait un motif valable aux yeux de sa compagne. Sinon cette épouse a le droit de se considérer comme étant abandonnée. Elle peut par là même demander la dissolution du mariage des autorités compétentes.
Cela, quand bien même le mari, par lui-même ou par l’intermédiaire de sa famille, lui assurerait une pension suffisante.
L’époux est tenu légalement de satisfaire sa compagne sexuellement. C’est un devoir conjugal auquel aucun escamotage n’est possible ou toléré. Le droit conjugal exige de l’époux de ne pas pousser sa femme à se plaindre de lui, faute de quoi il rendra compte devant les instances compétentes en la matière.
Le Coran astreint l’époux à la fidélité absolue : « Vivez chastement avec elles en vous gardant de la débauche. » (Les femmes, 7), ce qui signifie explicitement que le musulman marié est tenu de n’avoir des relations charnelles qu’avec sa propre femme. A défaut de quoi il sera punit par un châtiment approprié et sa femme a le droit de divorcer si elle le désire.
Les savants proclament que si l’adultère est un crime nécessitant une punition, la fidélité est un devoir méritant les honneurs.
Si l’époux a convenu avec sa femme de ne pas épouser d’autres femmes, il est tenu de respecter cet engagement et doit s’en abstenir totalement. Lorsque le Prophète a épousé la noble Khadîdja, il resta fidèle jusqu’à sa mort. Il avait exigé la même promesse à son gendre en lui accordant la main de sa Fille.
Il doit également s’abstenir de tout mauvais traitements,
de tout sévices présentant un caractère de négligence, d’ignorance ou d’insolence vis-à-vis de sa femme. Les coups, les insultes et même les regards ironiques sont interdits dans le droit musulman.
Le Prophète dit à ce propos : « Les meilleurs parmi vous ne battent pas, n’insultent pas et n’abandonnent pas leurs femmes » (Abû Dâwûd, nikâh 1840).
Même en cas de non-respect de la femme de ses engagements envers son mari, il est recommandé de la traiter avec humanité, et d’essayer de se l’attacher avec des bienfaits, notamment les présents.
A ce propos le Coran dit : « Telles sont les lois de Dieu ne les transgressez pas. Ceux qui transgressent les lois de Dieu sont injustes » (la vache 229).
Le système de claustration est absolument interdit dans le droit conjugal musulman.

Ainsi est le statut authentique de la femme musulmane, loin de ces prêcheurs satellitaires à la solde et ces détracteurs qui veulent rendre l’islam source de répression. En aucun cas l’Islam ne fait de la femme une machine à bébés ou encore lésée dans un quelconque droit.

Elle a le droit de s’exprimer, de donner des conseils, d’ordonner le bien, d’interdire le mal et d’appeler les gens à se soumettre à Allah. Elle bénéficie du droit à la propriété et peut vendre, acheter, hériter des biens et faire des aumônes et des donations. Et il n’est permis à personne de s’emparer de ses biens sans son consentement.
Elle a droit à une vie décente débarrassée de toute forme d’agression et d’injustice. Elle a encore le droit de s’instruire. Ceci devient une obligation pour ce qui est des connaissances religieuses.

Le Coran recommande explicitement aux enfants d’apporter tout le respect et soutien aux parents âgés et plus particulièrement à la Mére qui demeure en dépit de son age le pivot central de la cellule familiale, cela est visible dans presque toutes les familles musulmanes.

En somme, l’Islam a élevé le statut de la femme et l’a rendue égale à l’homme dans la plupart des dispositions. C’est ainsi que, comme lui, il lui est donné l’ordre de croire et d’obéir pour recevoir dans l’au-delà la même rétribution. En Islam, la liberté est la règle et l´interdit est l´exception.

Toutefois, nous pouvons dire que la polygamie est autorisée dans l’Ancien Testament, que d’innombrables Prophètes et hommes pieux l’ont pratiquée. Si l’interdiction avait été une ordonnance divine, il est donc étonnant que les plus prestigieux des hommes de la Bible l’aient pratiquée.

Les enseignements du Christ ne plaident pas non plus en la faveur de l’interdiction de la polygamie, même si l’Eglise ne l’enseigne pas. Il n’y a aucun texte du Nouveau Testament qui mettrait cette pratique au ban. Paul ne restreint le mariage monogame qu’aux seuls évêques.

Cette pratique n’a donc rien de démodée ou d’archaïque, au contraire elle demeure toujours car comme dit le chrétien “la Parole est vivante” !

Dans la période pré-Islamique La jâhilîya, la polygamie était largement répandue dans toute la péninsule arabique, l’Islam tenait dans un premier à limiter le nombre, compte tenu que la plupart de ces habitants pratiquaient la polygamie avec un nombre assez important de femmes, certaines disposaient d’une quarantaine voire même plus.

S.IV, 3: " Epousez, selon ce qui vous grée, une, deux, trois ou quatre femmes; mais si vous craignez de ne pas être équitable entre les quatre, n'en épousez qu'une seule".

S.IV, 135:" Vous ne saurez être équitables entre les femmes même si vous vous efforcez de l'être

Pour ceux dotez d’intelligence, la seule conclusion plausible ne peut être que la suivante:

"Il n'y a pas d’autre dieu que Dieu (Allah) et Muhammad est le messager de Dieu (psl)".

L’Emir des croyants ‘Omar Ibn Al Khattab disait : "Pendant la Jahiliyya, nous ne donnions aucune valeur à la femme, lorsque l’Islam est venu et qu’Allah a parlé d’elles, nous avons compris qu’elles ont des droits sur nous." [ Al Boukhari
Compte tenu du niveau d’ibstruction assez élevé de la femme musulmane aujourd’hui, la polygamie n’a plus raison dans un grand nombre de pays Arabe.

Malheureusement, l’islam est devenu pour certains musulmans, et même pour beaucoup de mouvements islamiques, une somme d’idées, d’opinions, de déductions juridiques, de débats, de mouvements, de comparaisons avec divers autres systèmes. Ils coupent ainsi l’islam de ses racines sentimentales et spirituelles

En conclusion, nous pouvons constater que la position de la femme dans l’Islam est plus confortable et mieux protégée. Malheureusement, l’islam est devenu pour certains musulmans, et même pour beaucoup de mouvements islamiques, une somme d’idées, d’opinions, de déductions juridiques, de débats, de mouvements, de comparaisons avec divers autres systèmes. Ils coupent ainsi l’islam de ses racines sentimentales et spirituelles

Cordialement
Kader
3 février 2015 19:34
Citation
kaderou08 a écrit:
Femmes Musulmanes :

L’Islam authentique caractérise le vrai statut réservé à la femme par des préceptes coraniques (loin des théologies Chiites, Wahhâbismes et Djihadistes), avec une bonne approche, on peut relever que le fondamentalisme musulman plus clément et qui demeure limité à certains régions et catégorie de la société musulmane, a subi un cliché injustement dénigrait au compte de l’Islam

Pour une meilleure illustration de l'islam authentique, voici quelques enseignements islamiques relatifs au statut de la femme musulmane.

Le Coran fait une distinction entre le mariage qui honore la femme et le concubinage qui l’accable. La relation sexuelle conjugale est considérée comme gratifiante et la relation charnelle extra-conjugale dévalorisante.

La femme en islam peut avoir des propriétés. Elle peut établir des contrats, faire des échanges, s'engager dans le commerce. Le Coran déclare :

« Aux hommes revient une part de ce qu'ils auront gagné et aux femmes revient une part de ce qu'elles auront gagné. »

La femme possède ainsi une personnalité juridique complète. Mariée, elle reste maîtresse de son avoir.

La femme musulmane hérite de ses parents, de son mari, de ses enfants C'est avec l'islam que pour la première fois lui est attribué ce droit

De ce fait, le Coran veut que l’ensemble des questions conjugales soit géré par le couple par le biais d’une concertation constante et inviolable :

Le Coran, en réalité, considère que les femmes sont complètement égales aux hommes aux yeux de Dieu et que les uns et les autres seront récompensés uniquement en fonction de ce qu’ils (ou elles) auront fait dans leur vie, et non en raison de leur sexe.

Le Coran dit : « Les musulmans et musulmanes, les croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, les loyaux et loyales, les endurants et endurantes, les donneurs et donneuses d’aumônes, ceux et celles qui jeûnent, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux et celles qui invoquent souvent Dieu : Dieu a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense » (33:35).


La concertation ou shûrâ est en fait, la base fondatrice de la cohésion dans le couple, car le Coran fait d’elle un des principes perpétuels de la société civile. Elle est par conséquent plus importante au sein de la famille.

De ce fait, le Coran veut que l’ensemble des questions conjugales soit géré par le couple à la lumière d’une concertation constante et inviolable.
Et c’est en parlant de la famille et de ses problèmes que le Coran a mentionné cette égalité d’une manière explicite, ne laissant aucune marge de doute pour ceux qui se croient supérieures aux femmes.
A ce sujet, le Coran dit : « Elle ont des droits équivalents aux devoirs
qu’elle doivent rendre à l’amiable, et aux homme un degré d’avantage et Dieu est puissant et sage » (la vache, 228).
Le Coran insiste sur le fait que la famille est la première cellule sociale, si elle est saine toute la société l’est également. Il faut savoir aussi que la famille est la première école de l’homme.
Par adhésion au principe égalitaire, le privilège est totalement écarté, contrairement à ce que pensent les hommes. Les versets concernés parlent d’une distribution de rôles bien équitable entre l’homme et la femme en prenant seul juge l’effort et le soin du travail accompli,
« Ne convoitez pas les faveurs dont Dieu a gratifié certains d’entre vous de préférence aux autres. Une part de ce que les hommes auront acquis par leurs œuvres leur reviendra. Une part de ce que les femmes auront acquis par leurs œuvres leur reviendra. Demandez à Dieu pour qu’il vous accorde sa grâce. Dieu connaît toute chose. Nous avons désigné pour tous des héritiers légaux : les pères et mères, les proches et ceux auxquels vous êtes liés par un pacte. Donnez-leur la part qui doit leur revenir. Dieu est témoin de toute chose. » (Les femmes, 32-34).
Un compagnon du prophète a bien compris le précepte, et il a exprimé son discernement d’une manière très simple, mais hautement significative :
« Elles ont des droits équivalents à ce qu’elles doivent à l’amiable »,
je me fait beau pour ma femme - disait-il - comme j’aime qu’elle se fasse
belle pour moi ».
En effet, l’homme normal doit ressentir le besoin d’être
agréable au regard de sa femme, comme il ressent le besoin de voir une femme agréable à regarder. Cela révèle la nature saine des hommes et des femmes. Car le besoin de plaire à l’autre, de lui faire plaisir est spontané.
C’est pour quoi le Prophète dit : « Dieu est beau, il aime la beauté » (Muslim, imân, 131).
La maman plus particulièrement, puisque c’est elle qui, la première, contribue à l’éducation de l’enfant, c’est-à-dire des générations de demain, par conséquent son empreinte marquera à jamais l’avenir de toute l’humanité. C’est pourquoi

Le Coran met l’accent sur la femme. Il a légiféré pour elle seule beaucoup plus qu’il n’a fait pour l’homme. Peut être par rapport à ce que chacun accomplit et non jamais en raison de la masculinité ou la féminité.

L’on remarque également que le Coran veut que la famille soit administrée par la mansuétude, la gratitude, l’amour, le respect, la concertation et non pas avec une panoplie de lois fabriquée de toute pièce par l’homme, là où la main du mal dominant est toujours agissante

Dans le cas le plus sensible et le plus délicat de la vie maritale, le Coran recommande la concertation comme moyen d’entente. En effet, quand un nouveau né vient au monde, il est préconisé selon le Coran d’allaiter le bébé sans toutefois l’imposer à la maman. Si elle désire le faire, elle doit en avoir la conviction et la volonté. Sinon le mari doit payer une nourrice pour son enfant.
Certes, il est préférable que la maman allaite son bébé, mais, aucun impératif à ce sujet n’est énoncé.
Le verset précise : « Les mères qui veulent allaiter leurs enfants, il est préférable qu’elles le fassent - si elles le veulent - pendant deux années complètes » (la vache, 233).
L’époux n’a pas le droit de la laisser seule pendant une longue durée, ni de s’absenter constamment même pour de courtes durées. Moins encore de*l’abandonner seule au foyer conjugal pour s’occuper d’autre chose.
Car nulle chose ne mérite une telle occupation plus que sa propre femme. A moins que l’absence n’ait un motif valable aux yeux de sa compagne. Sinon cette épouse a le droit de se considérer comme étant abandonnée. Elle peut par là même demander la dissolution du mariage des autorités compétentes.
Cela, quand bien même le mari, par lui-même ou par l’intermédiaire de sa famille, lui assurerait une pension suffisante.
L’époux est tenu légalement de satisfaire sa compagne sexuellement. C’est un devoir conjugal auquel aucun escamotage n’est possible ou toléré. Le droit conjugal exige de l’époux de ne pas pousser sa femme à se plaindre de lui, faute de quoi il rendra compte devant les instances compétentes en la matière.
Le Coran astreint l’époux à la fidélité absolue : « Vivez chastement avec elles en vous gardant de la débauche. » (Les femmes, 7), ce qui signifie explicitement que le musulman marié est tenu de n’avoir des relations charnelles qu’avec sa propre femme. A défaut de quoi il sera punit par un châtiment approprié et sa femme a le droit de divorcer si elle le désire.
Les savants proclament que si l’adultère est un crime nécessitant une punition, la fidélité est un devoir méritant les honneurs.
Si l’époux a convenu avec sa femme de ne pas épouser d’autres femmes, il est tenu de respecter cet engagement et doit s’en abstenir totalement. Lorsque le Prophète a épousé la noble Khadîdja, il resta fidèle jusqu’à sa mort. Il avait exigé la même promesse à son gendre en lui accordant la main de sa Fille.
Il doit également s’abstenir de tout mauvais traitements,
de tout sévices présentant un caractère de négligence, d’ignorance ou d’insolence vis-à-vis de sa femme. Les coups, les insultes et même les regards ironiques sont interdits dans le droit musulman.
Le Prophète dit à ce propos : « Les meilleurs parmi vous ne battent pas, n’insultent pas et n’abandonnent pas leurs femmes » (Abû Dâwûd, nikâh 1840).
Même en cas de non-respect de la femme de ses engagements envers son mari, il est recommandé de la traiter avec humanité, et d’essayer de se l’attacher avec des bienfaits, notamment les présents.
A ce propos le Coran dit : « Telles sont les lois de Dieu ne les transgressez pas. Ceux qui transgressent les lois de Dieu sont injustes » (la vache 229).
Le système de claustration est absolument interdit dans le droit conjugal musulman.

Ainsi est le statut authentique de la femme musulmane, loin de ces prêcheurs satellitaires à la solde et ces détracteurs qui veulent rendre l’islam source de répression. En aucun cas l’Islam ne fait de la femme une machine à bébés ou encore lésée dans un quelconque droit.

Elle a le droit de s’exprimer, de donner des conseils, d’ordonner le bien, d’interdire le mal et d’appeler les gens à se soumettre à Allah. Elle bénéficie du droit à la propriété et peut vendre, acheter, hériter des biens et faire des aumônes et des donations. Et il n’est permis à personne de s’emparer de ses biens sans son consentement.
Elle a droit à une vie décente débarrassée de toute forme d’agression et d’injustice. Elle a encore le droit de s’instruire. Ceci devient une obligation pour ce qui est des connaissances religieuses.

Le Coran recommande explicitement aux enfants d’apporter tout le respect et soutien aux parents âgés et plus particulièrement à la Mére qui demeure en dépit de son age le pivot central de la cellule familiale, cela est visible dans presque toutes les familles musulmanes.

En somme, l’Islam a élevé le statut de la femme et l’a rendue égale à l’homme dans la plupart des dispositions. C’est ainsi que, comme lui, il lui est donné l’ordre de croire et d’obéir pour recevoir dans l’au-delà la même rétribution. En Islam, la liberté est la règle et l´interdit est l´exception.

Toutefois, nous pouvons dire que la polygamie est autorisée dans l’Ancien Testament, que d’innombrables Prophètes et hommes pieux l’ont pratiquée. Si l’interdiction avait été une ordonnance divine, il est donc étonnant que les plus prestigieux des hommes de la Bible l’aient pratiquée.

Les enseignements du Christ ne plaident pas non plus en la faveur de l’interdiction de la polygamie, même si l’Eglise ne l’enseigne pas. Il n’y a aucun texte du Nouveau Testament qui mettrait cette pratique au ban. Paul ne restreint le mariage monogame qu’aux seuls évêques.

Cette pratique n’a donc rien de démodée ou d’archaïque, au contraire elle demeure toujours car comme dit le chrétien “la Parole est vivante” !

Dans la période pré-Islamique La jâhilîya, la polygamie était largement répandue dans toute la péninsule arabique, l’Islam tenait dans un premier à limiter le nombre, compte tenu que la plupart de ces habitants pratiquaient la polygamie avec un nombre assez important de femmes, certaines disposaient d’une quarantaine voire même plus.

S.IV, 3: " Epousez, selon ce qui vous grée, une, deux, trois ou quatre femmes; mais si vous craignez de ne pas être équitable entre les quatre, n'en épousez qu'une seule".

S.IV, 135:" Vous ne saurez être équitables entre les femmes même si vous vous efforcez de l'être

Pour ceux dotez d’intelligence, la seule conclusion plausible ne peut être que la suivante:

"Il n'y a pas d’autre dieu que Dieu (Allah) et Muhammad est le messager de Dieu (psl)".

L’Emir des croyants ‘Omar Ibn Al Khattab disait : "Pendant la Jahiliyya, nous ne donnions aucune valeur à la femme, lorsque l’Islam est venu et qu’Allah a parlé d’elles, nous avons compris qu’elles ont des droits sur nous." [ Al Boukhari
Compte tenu du niveau d’ibstruction assez élevé de la femme musulmane aujourd’hui, la polygamie n’a plus raison dans un grand nombre de pays Arabe.

Malheureusement, l’islam est devenu pour certains musulmans, et même pour beaucoup de mouvements islamiques, une somme d’idées, d’opinions, de déductions juridiques, de débats, de mouvements, de comparaisons avec divers autres systèmes. Ils coupent ainsi l’islam de ses racines sentimentales et spirituelles

En conclusion, nous pouvons constater que la position de la femme dans l’Islam est plus confortable et mieux protégée. Malheureusement, l’islam est devenu pour certains musulmans, et même pour beaucoup de mouvements islamiques, une somme d’idées, d’opinions, de déductions juridiques, de débats, de mouvements, de comparaisons avec divers autres systèmes. Ils coupent ainsi l’islam de ses racines sentimentales et spirituelles

Cordialement
Kader

Ma Sha Allah ce rappel, que Dieu te récompense.

Le plus triste c'est de voir des musulmanes qui pensent quelles doivent être soumisent à leur mari, elle se sont laissé manipulé par les médias si seulement elles lisaient le Coran elles verraient à quel point elles sont une perle précieuse. L'Islam a Honoré la Femme.
 
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