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Grande menace de liberte
E
1 avril 2011 10:35
La raison de ne pas armer les rebels Libiens est une decision correcte . C'est par crainte que les armes tombent aux mains de la racaille islamiste . Les voila action sale pour sabotter et detruire la toute jeune democratie que la jeunesse Tunisienne a gagne paye cher avec leur sang . La plus grande bataille a mener viendra de la menace de la pourriture islamistes qui guette le moindre de faiblesse pour abattre leurs proies .
C'est alarmant ce que de quoi ces diables sont capables . Esperons-nous que les jeunes pro-democratiques ne sautent pas d'une poele que pour tomber dans le feu .


Frontière tuniso-libyenne
Clash entre les islamistes et la population
le 01.04.11 | 01h00 Réagissez

zoom | © D. R. Dans les camps des réfugiés, la population fait barrage...

Dans les camps des réfugiés, la population fait barrage aux islamistes.

ImprimerPDF Envoyer à un ami Flux RSS Partager La situation reste très tendue à Ras Jdir, poste-frontière tuniso-libyen, situé à plus de 500 km au sud-est de Tunis. Tendue non pas à cause du flux des personnes fuyant la Libye, mais plutôt à cause de la colère des habitants de Benguerdane, ville située à 35 km, contre un groupe d’islamistes qui agit sous le couvert de la solidarité avec les réfugiés.

Ras Jdir
(frontière tunisio-libyenne)

Tout portait à croire que la situation allait dégénérer au poste-frontière de Ras Jdir, frontière tuniso-libyenne, situé à plus de 500 km au sud-est de Tunis, n’était le sang-froid des uns et la sagesse des autres. Alors que les groupes de réfugiés continuaient à affluer de la Libye, plus d’une centaine de personnes armées de barres de fer, de manches à balai, de branches d’olivier et de gourdins, se sont ruées vers le campement d’un groupe d’islamistes installé à l’intérieur du poste-frontière. Toutes scandaient des slogans anti-islamistes et proféraient des menaces à leur encontre. «Nous ne voulons plus de ces barbus dans la ville. Nous refusons leur diktat. Ils doivent partir d’ici», lance un sexagénaire furieux. Il veut à tout prix démonter l’une des tentes où sont entreposés des stocks de produits alimentaires. D’autres jeunes lui emboîtent le pas et malmènent les occupants des tentes portant de longues barbes, la tête surmontée d’un képi et vêtus de tenues afghanes (une longue tunique et un pantalon large qui arrive à peine aux chevilles).

De la résistance aux barbus

En fait, en touchant au gagne-pain des habitants, les islamistes ont signé leur «arrêt de mort», déclare un militaire. «Ils ont interdit aux Libyens de venir acheter les pâtes et vendre le carburant. De quel droit ? Ils savent très bien que la population de Benguerdane survit grâce au commerce avec les Libyens. Que veulent-ils ? Nous voir mourir de faim ?», lance en colère un jeune d’une trentaine d’années, qui fait dans la revente informelle du carburant libyen. Un autre abonde dans le même sens. Armé d’une barre de fer, il veut coûte que coûte régler le compte à l’un des barbus, qui se présente, selon lui, comme étant l’émir. «Ils nous ont créé un Etat dans un Etat et les autorités ne font rien.

Chaque jour, ils font des halakat (des rencontres) dans certaines mosquées de la ville. Ils obligent les transporteurs publics à séparer les femmes des hommes et les directeurs des lycées à bannir la mixité dans les classes. Aujourd’hui, ils viennent nous couper nos vivres. Jamais nous ne les laisserons faire. Ils doivent passer sur nos corps», crie-t-il. La tension monte d’un cran. Les islamistes tentent de s’expliquer. Ils demandent aux jeunes de «se calmer» en attendant l’arrivée de « Amir al mouminine » (l’émir des croyants). «Partez d’ici, nous ne voulons plus de vous. Vous donnez une piètre image de l’Islam. Nous ne voulons plus de vous. Vous trahissez votre pays et votre religion», déclare l’un des plus vieux protestataires. La soixantaine largement dépassée, il est le premier à avoir envahi le campement des islamistes, en leur crachant en plein visage. Il veut en découdre avec eux à coups de branche d’olivier qu’il porte dans ses deux mains et s’en prend aux militaires en leur reprochant leur «passivité».

Une tension inquiétante

C’est alors que l’un des barbus intervient : «Qui êtes-vous pour nous demander de partir ? Etes-vous le ministre de l’Intérieur ? Personne ne nous fera partir d’ici, bi indhni Allah (avec la bénédiction de Dieu.)» Une déclaration qui met le feu aux poudres et exacerbe la colère des jeunes. Les militaires arrivent en force et séparent les deux belligérants. Les islamistes se retirent dans un coin. Ils scrutent discrètement les jeunes contestataires qui se regroupent un peu éloignés de la barrière du poste-frontière. Ils refusent de partir jusqu’à ce que les autorités «chassent» des lieux ceux qu’ils qualifient «d’intrus». Pour eux, ces derniers ont «dépassé leurs limites». Il a fallu des heures de discussions menées par des officiers de l’armée pour que le calme revienne. Un calme plutôt précaire, car que ce soit dans la ville, dans le camp des réfugiés ou au poste-frontière de Ras Jdir, les altercations avec les islamistes sont de plus en plus fréquentes. D’abord à cause de leur comportement ségrégationniste. Dès qu’un groupe d’Africains arrive, les islamistes se précipitent vers eux avec des bouteilles d’eau minérale et des biscuits, en leur posant la question : «Etes-vous musulmans ?» Si la réponse est positive, ils leur distribuent l’aide. Dans le cas contraire, ils reviennent avec cette aide aux tentes. Ce qui est totalement contraire aux principes qui régissent les activités humanitaires.
c
1 avril 2011 13:51
ils profitent de la periode transitoire pour s'imposer. gageons que le peuple ne se laissera pas faire par ces cinglés.
w
1 avril 2011 15:55
Salam

La propagande sans preuve commence, il fallait s'y attendre.ptdr
 
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