Il ya quelques années on discutait le choix entre intégrer des gens de culture différente (comprendre arabes) ou les assimiler pour qu'ils deviennent des français et laissent leur culture à part. Des années aprés, quel choix pensez vous que la France à travers ses pouvoirs politiques a adopté?
L'assimilation, voilà ce que la France recherche. Mais notre culture et notre religion sont bien trop importants et ça ils ont du mal à le comprendre et à l'accépter. Que voulez vous complexe de supériorité oblige!
A mon avis, ni l'assimiliation ni l'intégration mais plutôt de la ségrégation.
en fait, aujourd'hui nous avons un certain recul sur les effets de l'immigration des années 60-70, à l'époque il n'y avait aucune volonté politique "d'intégrer" ( terme à ne considérer que par ce qu'il veut dire) c'était considéré comme un renfort de main 'oeuvre ponctuel par La France et une "aventure" finançière pour tous les immigrés.
Or, on s'est très vite rendu compte que la France ne pouvait se passer d'une ma aussi nombreuse, jeune, docile et aucunement ambitieuse.
Avec le regroupement familial, est naît la politique du "vous restez ici parce qu'on vous aime bien", mais vous restez ici , non pas là ici : Construction des banlieues qui bien sûr au regard des habitations de fortune de ces immigrés (bidonvilles et autres camps...) étaient fabuleuses.
Pourtant, c'est à ce moment là qu'il aurait fallu définir la place de cette population immigrée dans la population française et anticiper son évolution au même titre qu'une greffe d'un nouvel organe dans un organisme.
(population qui rappelons-le les pères et grands-pères avaient grandement participés à l'effort de guerre, et qui elle-même était en train de construire par la force de ses poignées la France de demain.
Mais non, il n'y a jamais eu de volonté politique d'accueil, d'intégration, ni même d'assimiliation on a appelera ça comme on veut, (la ghettoisation de cette population en est la preuve flagrante) à titre d'ex au pays-bas, la politique du logement est à mon avis très pertinente : un système de quotas de population étrangère par quartier, familles nombreuses nécessairement en habitaion pavillonnaire et donc prioritaires dans l'acquisition à la propriété.
Ce n'est que devant le fait accompli : nationalité française de sa descendance que la France est bien obligée enfin de se dévoiler la face et de reconnaître sa politique de la sourde d'oreille. En effet, elle ne peut plus faire porter ses maux aux immigrés mais reconnaître qu'elle a elle-même engendrer ses propres démons!
Obligée de reconnaître que si une large frange de cette population immigrée s'en est sortie elle y a contribué mais de façon sporadique, et pour celle qui souffre elle en est pour une grande partie responsable.
Une réelle politique je dirais d'appartenance à la société civile et non intégration ou je ne sais quel autre terme doit être fondée non pas sur l'égalité mais sur le principe de l'équité, voir de la discrimination positive qui permettra à une personne immigrée ou issu de l'immigration d'apporter quelque chose de positif à la société en regard de ce qu'elle même lui aura offert. Emploi, logement, culture, religion...le sujet est vaste et on peut en parler sans fin....
les asiatique sont trés maltraités en France, mais ils supportent et ne branchent pas, ils sont tout sourire, se disent qu'ils sont ici pour faire des affaires, et n'essaient pas du tout de s'intégrer. Ils vivent entre eux, créent des économies paralléles complétement asiatique et fermées et respectent la loi de silence. Les maghrébins revendiquent parce qu'ils cherchent à FUSIONNER avec la culture française mais sans délaisser leur héritage, cette recherche n'existe pas chez les asiatiques. Les non asiatiques travaillant chez des asiatiques sont extrémement rares (je n'en ai jamais vu), mais i=on ne parle pas d'eux parce qu'ils sont discrets même devant la provocation
Curieusement, dans les pays-bas on assiste à un effet de communautarisme : il s'agit ici d'une simple observation que j'ai pu faire, les immigrés et enfants d'immigrés se sentent plus invités qu'appartenant à la société hollandaise, il sont également donc plus respectueux des règles ( très paradoxales : la hollande est très ouverte d'esprit et très tolérante dépénalisation, euthanasie, mariage homosexuel) et en même temps très pointilleuse sur le respect des lois (code de la route, respect de l'environnement, etc...)
Je dis communautarisme car les échanges entre hollandais de "souche" et populations étrangères sont assez limités, un exemple frappant les enfants d'immigrés sont + attachés à leur langue maternelle qu'au néerlandais, ce qui n'est pas le cas en France.
Quand on leur pose la question, ils ne se définissent pas comme hollandais d'origine étrangère.
Je ne sais pas s'il existe des études comparatives sur l'immigration en Europe mais ce serait intéressant de voir comme chaque pays a traiter cette problématique et quelles sont les "meilleures pratiques"...
A lire l'article de Karime témoigne dans ce même forum c très intéressant