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Jeune Afrique : Voyage dans le fief du Polisario.
y
22 novembre 2004 16:57
Jeune Afrique

Voyage dans le fief du Polisario

Pour tenter de démontrer que la République arabe sahraouie démocratique fonctionne comme un véritable État, les dirigeants du Front ont organisé leur congrès en territoire « libéré ». Reportage.

La visite en République arabe sahraouie démocratique (RASD), entité problématique s'il en est, proclamée le 20 mai 1976 et reconnue par environ 70 pays, dont 28 africains, commence inévitablement par l'aéroport de Tindouf, à l'extrême sud-ouest de l'Algérie. Cet embryon d'État enclavé entre le Maroc, la Mauritanie et l'Algérie est inaccessible par d'autres moyens.
Nous sommes quelque deux cents invités étrangers à avoir répondu à l'invitation du Front populaire pour la libération de Saguiet el-Hamra et du Rio de Oro (ou Front Polisario), mouvement qui a donné naissance à la RASD. Des députés, représentants de partis politiques, responsables d'ONG, journalistes venus d'une vingtaine de pays(*).

Objet de ce déplacement exceptionnel : le 11e congrès du mouvement qui se tient, du 12 au 14 octobre, quelque part à l'intérieur des territoires dits « libérés », c'est-à-dire dans une zone située à l'est du « mur de défense » construit entre 1980 et 1991 par le Maroc. Ce dernier consiste en une série d'ouvrages longs de quelque 1 400 km - 2 200 selon d'autres sources (dans le désert, les distances sont extensibles à volonté) -, renforcés par des champs de mines, édifiés parallèlement au littoral, de façon à isoler les troupes du Polisario de la presque-totalité du territoire saharien.

Nous sommes arrivés à l'aéroport de Tindouf le 11 octobre, un peu avant minuit. Des véhicules 4x4 - qui seront notre unique moyen de transport durant les trois jours à venir - sont mis à notre disposition. Direction : le camp des réfugiés du « 27-Février », situé au bout d'une piste cabossée, à une quinzaine de kilomètres de là. Nous passons la nuit sous les tentes, hôtes des Sahraouis. Le dîner est frugal. Au menu : un plat de macaronis, une galette aux pommes de terre et un verre de thé.

La « maîtresse de maison » s'appelle Timettou. Âgée d'une cinquantaine d'années, elle vit à Tindouf depuis vingt-huit ans. Elle était une jeune mariée lorsqu'elle a fui les combats avec sa petite fille, qui n'avait alors que 2 ans. Réfugiée en Algérie et sans nouvelles de son mari, resté de l'autre côté du front, elle s'est remariée avec un Sahraoui, réfugié comme elle, dont elle a eu trois autres enfants. Sa fille aînée, Hassina, qui a aujourd'hui 30 ans, a fait des études en Algérie, en Libye, puis en Autriche. Elle parle couramment l'allemand et dirige l'école primaire du camp. C'est elle qui nous a préparé le dîner et servi du thé dans des petits verres, assise à même le sol, à la manière des Bédouins. Pense-t-elle parfois à son père ? S'en souvient-elle encore ? Elle baisse les yeux - radieuse dans sa robe longue, ample et claire -, mais ne dit rien.

Ici, les histoires abondent sur les séparations forcées entre les membres d'une même famille et l'errance à travers le désert pour fuir les villes et villages bombardés par l'aviation marocaine (Laayoune, Smara, Oum Dreyga, Bir Enzaran, Dakhla, Boucraâ...). Ceux qui ont 30 ans et plus ont, pour la plupart, laissé un père, une mère, un frère, une soeur, un fils, un cousin, un époux ou une épouse de l'autre côté du mur. À notre grand étonnement, ils en parlent presque sans amertume ni rancoeur, comme d'un accident de la vie.

« Si les réfugiés ont pu garder l'espoir aussi longtemps et survivre dans des conditions d'extrême dénuement, c'est en grande partie grâce aux femmes. Ce sont elles qui, en l'absence des hommes, souvent au front, organisent la vie des camps, veillent à l'hygiène, dirigent les écoles et les hôpitaux, distribuent l'aide humanitaire et veillent à l'unité de la famille. Beaucoup d'entre elles font des études supérieures en Algérie, en Libye ou à Cuba. Médecins, enseignantes, infirmières..., elles reviennent toutes vivre dans les camps », raconte Jean Lamore, écrivain franco-américain, rédacteur en chef de la revue Mamba et fervent défenseur des Sahraouis.

Les habitants des camps érigent souvent, à côté de la tente, une petite pièce en briques de terre, où ils placent leurs rares meubles ou appareils. « Lorsqu'il pleut - mais il pleut rarement -, les murs s'effritent et s'effondrent », dit Mohamed Ali, 8 ans, en classe de quatrième. Avant de me demander : « Est-ce que vous voulez regarder la télévision ? » Une antenne parabolique posée à même le sable lui permet de regarder plusieurs chaînes étrangères, notamment égyptiennes.

La tente est grande et haute avec des ouvertures aux quatre coins pour créer un courant d'air (ici, la chaleur atteint parfois des pics de 58 °C). Les accessoires sont sommaires : nattes, tapis, couvertures, coussins, coffrets et nécessaire de thé. Dans un enclos adossé à la tente, quelques bêtes : un âne, un bouc, des poules... Quant à la douche, un tuyau suspendu au mur, elle laisse couler un maigre filet d'eau. On se contente de se rincer le visage, les mains et les pieds.

Dimanche 12 octobre. Réveil à 5 heures du matin, après deux heures de sommeil difficile. Sur la grande place, les préparatifs du voyage durent trois bonnes heures. Nous sommes embarqués dans des 4x4, à cinq ou six par véhicule, avec valises, caméras et matériel divers. À la sortie de Tindouf, ville située à quelque 70 km de la frontière algéro-sahraouie, nous traversons un camp formé de bâtiments en briques de terre. Des bannières rouge, vert et blanc frappées d'un croissant et d'une étoile flottent partout. Nous sommes à Rabouni, siège de la RASD, où sont établis « ministères » et offices. La RASD essaie de fonctionner comme un État et d'exercer une forme de souveraineté sur une parcelle du territoire national « libéré », avec drapeau, Constitution, gouvernement, représentation populaire, administration et armée. À la lisière du camp, des dizaines de grands conteneurs vides forment un mur de fer rongé par la rouille. Plus loin, les dunes de sable cèdent la place à des paysages lunaires. Des éclats de pierres noires grillent au soleil, sur une terre désolée qui s'étend à perte de vue. Pour toute végétation, de rares acacias, maigres et secs, des plantes rachitiques, alors que la faune se réduit aux scorpions, aux lézards et aux oiseaux - très beaux, mais rares, et jamais en colonie.

Le voyage, long de huit bonnes heures, est harassant. Nous traversons un désert caillouteux, poussiéreux, interrompu çà et là par de légers accidents de relief. Nous croisons, de temps à autre, de gros camions-citernes blancs frappés du sigle de l'ONU, qui transportent l'eau vers les camps. Les Sahraouis, fils et petits-fils de méharistes, qui ont troqué les chameaux contre des Land Rover et des Toyota, sont des pilotes chevronnés. Ils utilisent leurs véhicules tout- terrain pour le transport autant que pour le combat et sont capables de conduire jusqu'à douze heures par jour, ne s'arrêtant que pour siroter un verre de thé à l'ombre d'un acacia.

Nous arrivons à Tifariti vers 15 heures. Le camp est situé à 300 km à l'intérieur du territoire dit « libéré », à quelque 80 km du fameux mur de séparation construit par les Marocains et qui divise le territoire du Sahara occidental en deux enclaves. « C'est un ancien village construit par les Espagnols. Complètement rasé durant les combats, il a été reconstruit au cours des vingt dernières années », m'explique un jeune soldat. La région sert aussi de lieu de déploiement des forces onusiennes de la Mission des Nations unies pour le référendum du Sahara occidental (Minurso), dont le mandat, qui dure depuis plus de douze ans, a été prorogé jusqu'à la fin de l'année.

C'est la première fois que le Front Polisario organise son congrès en territoire sahraoui, les dix précédents ont tous été tenus à Tindouf, sur le sol algérien. Les chefs du mouvement cherchent visiblement à donner une portée symbolique à l'événement. Les réunions se tiennent dans les locaux d'un hôpital construit par le conseil de la ville de Navarre (Espagne), jumelée avec Tifariti. Les malades et les équipements médicaux évacués, les bâtiments ont été transformés en salles de réunion, de presse, etc. L'approvisionnement en eau est assuré par de gros camions-citernes. Des générateurs électriques permettent l'éclairage. Une liaison satellite est mise à la disposition des journalistes. Le matériel, portant des enseignes espagnoles, est flambant neuf.

Nous sommes « logés » sous des tentes. À six ou sept dans quatre mètres carrés. Le confort est « amélioré » : couvertures et matelas neufs. L'ouverture du congrès, retardée de quelques heures, a lieu en début de soirée. Au discours du président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, succèdent les allocutions des délégués des partis politiques, organismes et ONG étrangers. L'Algérie, « puissance alliée », a dépêché une imposante délégation comprenant des représentants des principaux partis, comme le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), le Mouvement de la société pour la paix (MSP, ex-Hamas), Ennahda, ou encore le Parti du renouveau algérien (PRA), ainsi que des membres des deux Chambres du Parlement, du Conseil consultatif maghrébin et des diverses organisations nationales. « Nous avons voulu montrer que tous les Algériens, toutes tendances confondues, sont solidaires avec le peuple sahraoui », me précise un membre de la délégation.

Les mille six cents congressistes (militaires et civils, hommes et femmes, vieux chefs de tribus et jeunes de la diaspora) observent un silence religieux lorsque la voix d'Ali Salem Tamek résonne dans la salle du congrès. Ce prisonnier politique, condamné en août 2002 à deux ans de détention, parle depuis sa prison d'Oum Melloul, près d'Agadir, au Maroc, grâce à un téléphone satellitaire introduit secrètement dans sa cellule. Il remercie l'Algérie, « la Mecque des révolutionnaires », pour son appui au droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.

Je saisis l'occasion pour demander à mon accompagnateur sahraoui ce qu'il pense du récent rapport de l'association France-Libertés, présidée par Danièle Mitterrand, sur les conditions de détention des 914 prisonniers de guerre marocains encore détenus à Tindouf (chiffre avancé par Rabat). « C'est un tissu de mensonges », me répond-t-il. « Puis-je rendre visite à certains de ces prisonniers ? » Ma demande se voit opposer un refus diplomatique : « C'est difficile à organiser. Tout le monde est mobilisé pour le congrès. Revenez une autre fois. »

Comment les anciens cadres du mouvement qui ont fait défection et rejoint le Maroc sont-ils perçus ici ? Réponse tout aussi diplomatique : « Tout le monde n'a pas la foi chevillée au corps. Lassés par l'attente d'un règlement qui ne vient pas, ces gens ont cru pouvoir régler le problème de façon individuelle. Malgré la publicité qui leur a été faite, ils ne sont pas nombreux et ne représentent qu'eux-mêmes. »

La réunion se poursuit, l'après-midi, à huis clos. Je demande à Mohamed Khaddad, président du comité d'organisation du congrès, la permission d'assister aux débats pour mieux apprécier leur teneur. Il hésite. J'insiste, arguant du fait que les Sahraouis feraient mieux de jouer la transparence s'ils veulent être mieux écoutés. Il me prend alors par la main et me fait entrer. Les interventions auxquelles j'assiste dénotent une certaine liberté de ton. Un vote à main levée donne un résultat très serré. Ce n'est certes pas encore la démocratie, mais on est loin de la langue de bois qui caractérise les travaux des partis politiques dans la plupart des pays arabes.

Dans l'après-midi, nous sommes conduits sur la « ligne du front ». Avant que la nuit tombe, nous avons juste le temps de voir (de loin) le fameux mur de défense. Inspiré de la ligne Barlev édifié par les Israéliens à l'est du Sinaï, ce mur érigé par l'armée marocaine a été réalisé avec l'aide d'experts israéliens et une aide financière saoudienne.

Le soir, le président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, me reçoit après le dîner de clôture. Il est 1 heure du matin. Il me dit : « Merci d'être venu nous voir. Cela vous permettra de mieux nous connaître et de recueillir notre point de vue. Libre à vous ensuite d'écrire ce que vous voulez sur la question du Sahara occidental. Nous respecterons votre opinion. »

Le départ pour Tindouf est fixé pour 8 heures. Quelques heures de sommeil. Les valises, la Toyota, les rocailles, le sable... Il me restera, de ces trois jours, le souvenir d'un peuple réfractaire, déchiré et incompris.


* Afrique du Sud, Algérie, Australie, Chili, Cuba, Espagne, Finlande, France, Italie, Libye, Madagascar, Mexique, Namibie, Nigeria, Norvège, Panamá, Pays-Bas, Suède, Suisse et Venezuela.
b
22 novembre 2004 21:22
C'est un vieux reportage !
h
23 novembre 2004 16:40
ils peuvent réunir tous ce qu'ils venulent tant qu'ils le font sur le territoire algérien.
y
23 novembre 2004 17:47
Nous arrivons à Tifariti vers 15 heures. Le camp est situé à 300 km à l'intérieur du territoire dit « libéré », à quelque 80 km du fameux mur de séparation construit par les Marocains et qui divise le territoire du Sahara occidental en deux enclaves.

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Et voici la carte du mur et la ville de Tifariti qui est situé dans le territoire du Sahara, qui n'est pas sous le controle du maroc.

[www.jeuneafrique.com]



h
24 novembre 2004 10:30
jeuneafrique est inféodé par la ##############. donc ce qu'il peuvent raconter ce n'est que du vent.
ca me rappelle la radio du polisario ''maghreb achooob" qui diffusait des bulletins d'info en prétrndant que leurs président a acceuilli une delegation etrangere à laayoune.


il peuvent dire ce qu'il veulent. On y ai on y reste.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/11/04 10:53 par webmaster.
m
24 novembre 2004 10:36
hakim a écrit:
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> jeuneafrique est inféodé par la ##############". donc ce qu'il peuvent raconter ce n'est
> que du vent.
> ca me rappelle la radio du polisario ''maghreb
> achooob" qui diffusait des bulletins d'info en
> prétrndant que leurs président a acceuilli une
> delegation etrangere à laayoune.
>
>
> il peuvent dire ce qu'il veulent. On y ai on y
> reste.


Il faut respecter la charte du forum et ne pas insulter ni dénigrer un peuple en l'occurence "##############"



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/11/04 10:53 par webmaster.
"La Ilaha Illa ALLAH wa MOHAMMED RassoulouLALLAH" Il n'y a de Dieu qu'ALLAH et MOHAMMED est son messager!
M
24 novembre 2004 11:33
Juste pour info. Le Maroc a considéré un Sahara utile et un Sahara inutile. Il les a séparé par le mur de défense. Tifirati est une ville de notre Sahara mais elle n'a pas été libéré, elle a été abandonnée. C'est une nuance qui vaut son pesant. Le Maroc a considéré à l'époque que l'objectif du mur n'est pas de créer une frontière physique avec l'Algérie mais plutôt protéger les villes du Sahara marocain des attaques des porteurs ds armes algériennes.
Nique Bill - Volume XP
L
25 novembre 2004 12:01
Manar en parlant de peuple bafouille, puisque l'Algerie les soutient a 100% pourquoi ne pas leur donner la nationalité algerienne puisqu'ils se trouvent physiquement a Tindouf?Cette histoire de Sahara a coute cher a tous les marocains.Tout le monde sait que l'Algerie fantasme sur un acces a l'atlantique et c'est peine perdue.Je n'ai jamais entendu un marocain parler du probleme Kabyle en Algerie.Je pense qu'Alger a de quoi s'occuper avec tous les problemes locaux avant de fourer leur nez ailleurs.J'ai vu un reportage etonnant en Kabylie sur Arte il y a quelques jours.Les habitants ont une haine tellement profonde envers la culture arabe qu'ils se convertissent en masse au christianisme.C'est etonnant!
m
25 novembre 2004 13:02
Le_cameleon a écrit:
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> Manar en parlant de peuple bafouille, puisque
> l'Algerie les soutient a 100% pourquoi ne pas leur
> donner la nationalité algerienne puisqu'ils se
> trouvent physiquement a Tindouf?Cette histoire de
> Sahara a coute cher a tous les marocains.Tout le
> monde sait que l'Algerie fantasme sur un acces a
> l'atlantique et c'est peine perdue.Je n'ai jamais
> entendu un marocain parler du probleme Kabyle en
> Algerie.Je pense qu'Alger a de quoi s'occuper avec
> tous les problemes locaux avant de fourer leur nez
> ailleurs.J'ai vu un reportage etonnant en Kabylie
> sur Arte il y a quelques jours.Les habitants ont
> une haine tellement profonde envers la culture
> arabe qu'ils se convertissent en masse au
> christianisme.C'est etonnant!


Cette histoire coute cher à nos deux peuples, car nos gvts respectifs n'arrivent pas à se mettre d'accord et c'est le peuple qui trinque des deux côtés!

C'est attristant entre deux pays musulmans!

Concernant le pb kabyle, il faut savoir qu'ils sont logés à la même enseigne que les autres régions d'Algérie!

Et de là à aller se convertir ( une minorité certes) est une chose incompréhensible!

Car on peut changer de nationalité, tout ce qu'on veut mais on ne change pas son "dinn" car là c'est considéré comme apostolat et c'est le plus grand pêché et qui ne soit pas pardonné par ALLAH swt!

Il faut pas comme même vendre son âme au diable (ALLAH Yster)!
"La Ilaha Illa ALLAH wa MOHAMMED RassoulouLALLAH" Il n'y a de Dieu qu'ALLAH et MOHAMMED est son messager!
g
25 novembre 2004 13:54
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L'Algérie, « puissance alliée », a dépêché une imposante délégation comprenant des représentants des principaux partis, comme le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), le Mouvement de la société pour la paix (MSP, ex-Hamas), Ennahda, ou encore le Parti du renouveau algérien (PRA), ainsi que des membres des deux Chambres du Parlement, du Conseil consultatif maghrébin et des diverses organisations nationales. « Nous avons voulu montrer que tous les Algériens, toutes tendances confondues, sont solidaires avec le peuple sahraoui », me précise un membre de la délégation.
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Ça me suffit!!!!!
l'Algérie officielle et ses partis politiques ne veulent pas s'occuper de leurs problemes. Le Maroc doit etre plus agréssif envers L'Algérie et faire tout pour L'attaquer sur tous les niveaux ( ne me dites pas peulple frere, ça je le sais toujours) puisqu'ils ne cessent pas de nous faire passer pour des criminels.
il ne faut pas avoir peur de cette algérie décousue !!! il ne resisteront meme pas une année, et il lacheront le polisario.
cette idée de congré annuel ne peut etre que celle du petit boutef, ex-marocain.
Le Maroc ne doit pas se contenter de dénnoncer l'Algérie á l'onu !!! il doit faire mieux et montrer sa haine envers l'algérie officielle d'une façon claire et hypocrite comme il le font maintenant.
je n'ai rien contre le peuple, mais je ne croix pas que notre peuple marocain est pret á perdre la moitié du pays pour faire plaisir á la fratérnité eternelle de boutef et ses généreaux rattés effacés par notre glorieuse armée !!!!
je ne suis pas pour la haine entre les deux peuple, je suis plutot pour une guerre diplomatique, économique et médiatique contre les polisalgériens.
on doit pas accepter la présence de cette cyber république juste parce qu'elle est soit disant sur le sol Algérien, le maroc doit changer de discour et attaquer l'Algérie sur toutes les instances internationale, notament la cour internationale,pour enprisonnement et céquéstration de nos compatriotes,. il ne faut pas jouer le jeu de notre adversaire si on veut gagner.
Les marocains du monde doivent aussi bouger pour expliquer au monde des ong en manque de causes á défendre, que le polisario n'est qu'un jeu algérien pour prendre notre cher sahara.
et je vous garantie que si, je dis bien si, le maroc cede quelque chose au polisariens, ces dérnier entreront en guerre contre les généreaux algériens qui veulent leur part du butin ( le tout).
on est tous des musulmans, oui c'est vrai, mais lorsque mon voisin veut me voler ma maison, je ne vais pas lui donner et dire, oh on est des frere prend la, je vais dormir dans la rue ça me fait plaisir de satisfaire un musulman qui veut agrandir son palais!!!!
Le Getch
t
25 novembre 2004 17:21
Heuresement que le maroc ne regarde pas la direction de l´ est.
A
25 novembre 2004 17:30
Salam Getch, de toute façon maintenant c'est trop tard pour reculer, si le gouvernement marocain lache l'affaire alors nous aussi les Cheuhs on demandera notre indépendance et les Rifains feront de même et l'Algérie ne sera pas épargné, donc il est dans l'interet de tous que le malaise dur encore, ca coûte trés cher au royaume, mais perdre le desert c'est dire adieu à l'unité !
g
26 novembre 2004 00:37
salaam amar,
oui t'as raison, si on pert notre sahara c'est fini le maroc !!! on doit s'unir et faire faces aux freres dalton abdelaziz grinning smiley
je ne croix pas qu'une issue pacifique est possible pour le moment. malheureusement le Maroc doit vivre avec un clou rouillé dans son corps.
on doit attendre que les algériens reglent leurs problemes entre eux avant. ça nous fera perdre peut etre encore quelques générations.
moi si le Maroc se divise un jour, je ne trouverai pas de place, car je suis sahraoui arabe et amazigh en meme temps grinning smiley.
tu me trouvera une place chez toi amar ? grinning smiley
on a rien á craindre, inchallah, il y aura une issue.
Le Getch
h
26 novembre 2004 11:45
je suis étonné des gens qui prétendent que les algériens sont des freres.
Il faut vraiment etre naif et aveugle pour ne pas regarder cette réalité qui saute aux yeux.

Ca suffit ........

et si jamais le maroc lache le sahara, je serais le premier a demander l'annexion du reste du maroc par l'algérie.


c'est une qustion de vie ou de mort.
A
26 novembre 2004 12:10
Doucement mr Hakim !!! Si il y en a qui on des choses à revendiquer, c'est premmiérement nous les Amazhigs, tu parles de notre territoire et d'abord je te signale au passage que le peuple algériens il s'en tape de cette affaire, c'est leur gouvernement qui fout la pagaille, et je continue à dire que les algériens sont nos FRERES !!!!
h
26 novembre 2004 12:17
je te dirais que tu es naif.
M
26 novembre 2004 12:18
Cousins peut-être, frères non. Dans tout ce qu'ils font ils ont plus l'air d'être les frères de la planète entière sauf avec le Maroc. Rappelez-vous qu'ils soutiennent des assasins qui ont tué des marocains. Rappelez-vous qu'ils ont pris fait et cause pour l'Espagne sur Leila et sur Sebta et Melilia. Ou zid ou zid.
Nique Bill - Volume XP
g
26 novembre 2004 16:59
salaam,
Le Maroc doit hausser le ton et demander haut et fort que l'algérie libere nos Marocains de tindouf. et chasser ces terroristes de chez-elle, sinon le maroc doit aller les chercher par la force !!! on doit pas etre de peureux !!! et soyez-sur que l'Algérie ne peut tenir le coup devant un tel discours, qui doit etre apuiyé par la diplomatie et le déployement de nos forces sur les frontieres.
souvent l'annoncement de la guerre et le début de la paix.
je ne demande pas de faire la guerre aux algériens officiellement, mais le faire d'une maniere hypocrite comme ils le font maintenant.

ils disent qu'il n'ont rien á faire dans cette affaire, donc on doit leur donner raison et regler le conflit entre nous et ces terroristes ( on doit les appeler comme ça ).
il faut commencer par attaquer l'algérie dans la court internationale pour détention de nos compatriotes sur son sole de force et aide á un groupe terroriste.
apres il faut passer á l'action et aller chercher nos compatriotes dans les camps avec une autre marche verte ou meme avec la force!!! si on reste comme ça , on le regretera un jour!!!
le droit ne se donne pas, ça se prend !!!
je vous garantie que la plupart des polisariens veulent revenir au pays, mais boutef et ses 40 voleurs ne laissent echaper personne.

Dérnierement ( il ya quelques mois ) une femmes enceinte qui a donné néssance á son enfant au Maroc, a choisi de rester au maroc , plutot que de retourner á tindouf. c'était dans le cadres d'échange de visites de familles qui se fait depuis quelque temps ( source, RFI reportage audio).
si le maroc reste prisonier de sa gentillesse, il se trouvera de plus en plus dans l'impasse.
que Dieu nous donne raison,
Le Getch
anouarcharif's
26 novembre 2004 17:38
getch a écrit:

> le droit ne se donne pas, ça se prend !!!
> je vous garantie que la plupart des polisariens
> veulent revenir au pays, mais boutef et ses 40
> voleurs ne laissent echaper personne.
>
salam getch
je ne suis pas d accord avec toi , moi personnellement j ai de la famille sa7raoua qui veulent qu elle soit marocaine et j ai aussi de la famille de coté de polesario qui en aucun cas veulent que sa7ara soit marocaine...

et je vois pas pourkoi vous detestez les algeriens a ce point , ..je parle aussi aux autres, g pleins d amis algeriens qui se foutent que sa7ara soit marocaine ou autre, ce sont des gens normaux comme nous, NOS FRERES, qui essaient de survivre , faut pas melanger la population algerienne avec le gouvernement et creer une haine totale...ni le Maroc ni l algerie est a la hauteur pour commencer une guere...les autres pays s en foutent de nous tous ....
>


g
26 novembre 2004 23:18
salaam marzi,
qui a dit que je déteste les Algériens?????!!!
je déteste son gouvernement qui se melle á cette affaire.
moi aussi je suis sahraoui d'origine, et mes ancetres sont tous enterrés lábas.
Si le Maroc reste bras croisés, il le regretera !!! je te le garantie !!! et puis qui a donné le droit á quelques milliers de sahrouis de parler aux noms de tous les sahraouis???? qui a dit que le sahara appartenaient seulement á ceux qui ont préferé la vie des bergers et laisser les oisis ???
esque tu crois que le Maroc dans sa grandeur, juste il ya un siecle avait peur de l'ampire otoman?? et si c'était le cas pourquoi les otomans n'y ont pas mis les pieds ???
Le maroc laisser le sahara vide comme tout les autres pays de l'afrique, et cela ne veut pas dire que ce desert ne nous appartien pas.
je vois que le referendum doit donner la voix á tout les marocains d'origine sahraouite d'au moins de la periode du début de la conolisation espagnole et pas seulement á ceux que le polisario ou l'espagne s'identifie !!!!
sinon, un vote ne sera pas juste.
si le polisario étaient vraiment des résistants, pourquoi il sont devenu le lendemain de la marche verte des amis de l'espagne.
moi ce que je dis: que l'Algérie nous laisse tranquille et regle ses propres affaires.et on pourra bien discuter avec les sahraouis de tindouf et trouver une solution.
Salut marzi,
Le Getch

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