J'adore nass lghiwane,, et j'adore aussi sii mohamed rwicha comme j'adore aussi najat ktabou et j'adore abdlwhab doukkali et j'adore aussi hamou oulhoussein et j'adore abd lhadi blkhiet comme j'adore abdlaaziz statti et j'adore auusii cheb kheled et cheb hasniiii, mais j'adore aussii bajdoub et j'aodre aussi lessieur et j'adore auussi tachinouitt comme j'adore lhamri et aussi j'adore giljillallaa comme j'adore latifa raafat et auusii j'adore said marouari et j'adore aussi sellam arrifii et j'aodre aussi d'autres chanteurs marocains
C'est une tres bonne innitiative. Nass El Ghiwane sont et resteront une legende.
J'ai rate leur passage sur yabiladi la derniere fois, ma question aurait ete sur la mort de Boujmii...
Quelqu'un a les lyrics completes de la chanson suivante?! :
Fin Radi biya khouya o fin radi biya... Laa tloumou nass al-ghorba, ya had annass La takdbou 3la roumiya, mahi najma... ana maansit al-bandir, ana maansit al-9asbah ana maansit al-oussem, ana maansit al-3shira, ana maansit majma3 tolba... Ana maansit Nassi... Ana maansit...
C'est une chanson qui penetre le centre de gravite de mon coeur et suscite chez moi une grande emotion, c'est un chef d'oeuvre... Bien que le repertoire des Nass Al Ghiwane est riche, cette chanson reste a mes yeux la reine de leur carriere.
Ca fait tres tres mal de voir que beaucoup des marocains nes en France ou ailleurs sont incapable de comprendre une telle chanson, pourtant elle leur est destinee...
siryne a écrit: ------------------------------------------------------- > Salam frere MD ? > > Sana Saïda pour toi frere . > > Et voilà un lien pour Nass El Ghiwan : > > > > > siryne
j'ai visité le site et je crois qu'il faut revoir les sources quant à l'histoire de nass elghiwan!!
boujmiï qui habitait le quartier bourgogne et non pas hay mohammadi(comme d'ailleurs sayed qui habitait la médina,paco originaire d'essaouira mais qui était menuisier à derb algabbass à la médina),batma ,lui était de hay almouhammadi.
bref,la rumeur qui circulait à l'époque pour expliquer la mort de boujmiï,qui a composé la grande partie des premières chansons d'elghiwan,était la suivante:
c'était les années de plomb,et donc le groupe dérangeait le pouvoir car il avait touché là où ilalamam n'avait pas su faire...à savoir toucher la masse populaire....
on racontait que nasse alghiwan n'ont pas chanté la chanson "a sabhan allah sifna walla shetwa" en sa totalité au maroc mais ils l'ont chanté dans son intégralité lors de leurs tournées à l'extérieur et en particulier en algérie ...ce que le pouvoir n'avait pas accepté!!!!
à leur retour,hassanII avait ordonné de faire venir boujmiï au palais pour qu'il lui chante toute la chanson dont le ver qui manquait touchait plus particulierement le monarque!!!
après cela boujmiï se savait menacé,a chanté la fameuse chanson "ghir khoudouni lillah" annonçant ainsi sa futur mort.
et les autorités avait fait courir le bruit comme quoi boujmiï était mort d'une overs dose!!!!!!!!quelle blague!car les gens qui connaissent boujmiï vous diront tous qu'il ne se drogait pas et qu'il était en bonne santé.
salaam, je suis un fan de ce groupe, et comme a dit mdlazreg, c`est des chanson qui te font penser et sentir la misere profonde du peuple marocain et les rêves détruit depuis des générations. ce sont un patrimoine nationale loin d`être que culturel puisqu`ils reprèsentent les inspiration de leur génération et encore plus de la notre. merci pour ce poste almotanabi, Qque Dieu vous garde mes ghiwanis LE GETCH
Quatre marocains dans le vent et une véritable légende : celle de Nass El Ghiwane. Un groupe mythique qui a révolutionné la musique marocaine dans les années 70 en la mettant en transe. Ceux que Martin Scorsese appelait « les Rolling Stones de l’Afrique » n’ont rien à envier à ces derniers en popularité et en passion déchaînée, et ça fait plus de trente ans que ça dure.
PORTRAIT
Nous sommes à Casablanca, au début des années 60. Dans le quartier populaire de Hay El Mohamadi, 5 adolescents se rencontrent dans la maison de jeunes du coin et partagent leurs passions communes : la musique et le théâtre. Leurs noms : Omar Sayed, Larbi Batma, Abdelrahman Kirouj dit Paco, Boujemâa dit Boujemiî et Ali Yaala.
Les jeunes casablancais rencontrent alors Tayeb Sadiqi, aujourd’hui célèbre dramaturge marocain, et à l’époque jeune directeur de troupe. Avec lui, ils feront des tournées dans tout le pays et au-delà. D’ailleurs, la légende veut que ce soit durant une représentation en France que l’idée du groupe est née dans l’esprit de Batma et de Boujemîi qui, en exil, pensent au moyen de redonner vie au patrimoine musicale national.
Il faut dire que les stars de l’époque se nomment Mohamed Abdelwahab, Abdelhalim Hafez et Farid El Atrach, des crooners moyen-orientaux aux cheveux gominés, à la voix de velours et au répertoire classico-romantique. Au Maroc, des chanteurs tels que Ahmed El Bidaoui ou Ismaël Ahmed suivent la tendance, chantant en arabe classique ou dans un dialecte marocain châtié, et systématiquement accompagnés par un orchestre.
Nass El Ghiwan est ainsi née d’une volonté de chanter comme on parle, et de parler comme on vie, de raconter le Maroc, de dénoncer l’injustice, et d’appeler à l’amour de son prochain. C’est une véritable révolution dans un Maroc qui vit alors une situation socio-politique difficile.
Ainsi, un soir de juin 1971, le public rabati du Théâtre Mohamed V venu écouter l’Orchestre de la Radio Nationale voit débarquer sur scène en première partie de jeunes échevelés à l’allure débraillée. Au programme : « El sinya », « Ya bani insan » ou encore « laklâm lamraça », des morceaux qui allaient faire battre le cœur de générations, et ce durant des décennies. Le public rabati ne s’y trompe pas : il leur fait un véritable triomphe, reprenant derrière eux les refrains et s’emportant tellement qu’il refusera d’écouter l’orchestre prévu en seconde partie !
Le Maroc découvrait un nouveau style musical, une musique à la fois sacrée et profane, une musique populaire car élue « musique du peuple » pour des générations et des générations de marocains, de maghrébins, d’arabes et d’exilés.
Nass El Ghiwan sont les premiers à avoir mis en musique le hâl (état de transe). Musicalement, ils ont bravé les tabous, remettant au goût du jour des instruments ruraux tels que le bendir dénigré par les artistes de l’époque qui laissaient ça aux « chanteurs de mariage ». La touche unique du groupe doit d’ailleurs autant à la véhémence de ses textes et leurs caractères audacieux et avant-gardistes, qu’à ce subtil mélange de genres musicaux si différents : le style « âarubi » (rural) de Boujmiî et le style « gnawi » de Paco, authentique mâalem d’Essaouira..
Nass El Ghiwan fera des émules et l’on verra ainsi naître des mini-clônes au Maroc et ailleurs comme Lmchaheb ou les Bnet El Ghiwane, leur version féminine. Mais l’original perdure contrairement aux copies, remporte un disque d’or en 1973, et enchaîne les tournées au Maghreb, dans le Monde Arabe et en Europe.
Mais le destin va les frapper en 1974 avec la mort de Boujemiî, un vrai choc qui les laissera, eux comme leurs fans, inconsolables. Larbi Batma tombera à son tour gravement malade. Poète et écrivain, il est la plume du groupe et en traduit l’essence. Il finira par décédé d’un cancer en 1997.
Elevé au rang de mythe, le groupe ne pouvait disparaître. Il s’est donc recomposé, comptant toujours Omar Sayed et Ali Yaala, et accueillant le jeune Rédouane en 1995 puis Rachid Batma, le frère de Larbi, en 1996.
Aujourd’hui, le groupe se fait plus rare, mais déchaîne autant les foules à chacune de leur apparition. De plus, on leur concède une influence certaine sur le Raï et sur certaines musiques maghrébines actuelles, de Khaled à Gnawa Diffusion en passant par Amina. D’ailleurs, même l’inclassable Rachid Taha a tenu à leur rendre hommage dans son album Diwan sorti en 1998.
Leurs hymnes à l’Amour et à la Paix restent on ne peut plus d’actualité, eux qui demandaient inlassablement « quelle différence y a-t-il entre toi, et toi, et moi ? ».
Yasrine Mouaatarif
Portrait Nass El Ghiwan Interview Nass El Ghiwane - Novembre 2003