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Dominique Talib a écrit:
Pour vous après le christ qu’est ce que Mohamed a apporté de plus au message Divin ?
Depuis Abraham qui a été le premier à prendre conscience qu’il n’y a qu’un seul Dieu le message Divin n’a jamais cessé d’évoluer, jusqu’au christ qui nous a dit de pardonner à ceux qui nous offensent et que si on suit le chemin qu’il nous montre on peut être auprès de Dieu comme lui …
Malheureusement Jésus ne nous a pas laissé de technique de méditation, là je me demande comment les moines méditent, alors pour moi c’est surtout cela que Mohamed a apporté de plus, des techniques de méditation, je connais le dhikr et les wasifas … Et pour vous ?
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Dominique Talib a écrit:
Bonjour Clair De Lune
Jésus le christ a dit qu’il y a un chemin qui peut nous mener à Dieu, tu ne crois pas que le prophète Mohamed est venu aussi pour compléter ce message ?
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Dominique Talib a écrit:
Pour vous après le christ qu’est ce que Mohamed a apporté de plus au message Divin ?
Depuis Abraham qui a été le premier à prendre conscience qu’il n’y a qu’un seul Dieu le message Divin n’a jamais cessé d’évoluer, jusqu’au christ qui nous a dit de pardonner à ceux qui nous offensent et que si on suit le chemin qu’il nous montre on peut être auprès de Dieu comme lui …
Malheureusement Jésus ne nous a pas laissé de technique de méditation, là je me demande comment les moines méditent, alors pour moi c’est surtout cela que Mohamed a apporté de plus, des techniques de méditation, je connais le dhikr et les wasifas … Et pour vous ?
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baliygh75 a écrit:
Salam
Ne te hasarde pas trop dans des citations dont tu ne sais pas d'ou elles viennent et à qui
elles s'adressent.!!!
Matthieu 6:12
Matthieu 6
…11 Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien; 12 pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; 13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c'est à toi qu'appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen!…
Avec la cinquième demande du Notre Père, nous sommes au cœur du message évangélique : l’accueil du pardon, et le partage du bon pain de la miséricorde. Si ce verset ne pose pas de problème sur le fond, nombreux sont cependant les exégètes qui réagissent négativement sur la terminologie choisie par la traduction liturgique. En effet, saint Matthieu ne parle pas d’offenses, mais de pheilêmata, c’est-à-dire de dettes. La version latine du Notre Père est restée fidèle à la version matthéenne (qui est probablement la forme primitive) en parlant de « debita ».
Pour sa part, saint Luc demande le pardon des amartias – latin : peccata – c’est-à-dire des péchés, qui sont implicitement présentés comme autant de dettes envers Dieu. De fait tout péché représente un manquement à l’obéissance qui Lui est due, et surtout à l’amour qu’en tant que fils reconnaissants, nous devrions témoigner à notre Père. Il faut donc prendre ici les peccata au sens large, incluant les péchés par omission : tout le fruit que le Seigneur est en droit d’attendre de nous et que nous ne portons pas, le bien qui est à notre portée et que nous n’accomplissons pas, par inadvertance, paresse, ou mauvaise volonté.
Par contre la traduction liturgique « offenses », laisse supposer que nous pourrions « offenser » Dieu, c’est-à-dire lui porter préjudice, ce qui est bien sûr absurde : comment la Majesté infinie du Créateur tout-puissant pourrait-elle être « offensée » par les refus des créatures insignifiantes que nous sommes ? Il est bien entendu que dans le contexte du Notre Père, il faut comprendre les offenses comme des manques de respect, de délicatesse et de gratitude envers la Bonté de notre Père, mais il n’en est pas moins vrai que le terme est ambigu.
« Pardonne-nous nos offenses… »
« Demander le pardon, écrivait Sainte Thérèse d’Avila, c’est reconnaître notre faiblesse, notre péché, nos résistances à l’accueil de l’amour de Dieu, et ainsi nous ouvrir à la grâce. » En effet, le pardon n’est pas un dû : Jésus nous invite à pardonner sept fois par jour à notre frère s’il revient sept fois en disant : « Je me repens » (Lc 17,3). Cela vaut bien sûr aussi pour nous dans notre relation à Dieu : dans la parabole du débiteur impitoyable, le Maître précise : « Je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’en avais supplié » (Mt 18,32).
Le Seigneur respecte notre liberté : par notre péché, nous avons délibérément rompu l’Alliance d’amour qu’Il nous avait gratuitement proposée ; aussi attend-Il de nous, pour nous restaurer dans son amitié, un nouvel acte de liberté par lequel nous lui demandons humblement pardon, et exprimons notre désir de revenir à Lui. Le Père est impatient de puiser cette grâce dans les mérites de la Passion d’amour de son Fils Jésus-Christ, dont l’holocauste d’amour compense surabondamment tous nos manquements à la charité : « Je t’ai fait connaître ma faute, je n’ai pas caché mes torts. J’ai dit : “Je rendrai grâce au Seigneur en confessant mes péchés”. Et toi, tu as enlevé l’offense de ma faute » (Ps 31,5).
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baliygh75 a écrit:
Salam
Suite ....
Cet amour rédempteur étant infini en raison de la divinité de l’Agneau immolé, on ne peut poser de limite à l’amour miséricordieux du Seigneur. Pourtant, le deuxième membre de notre verset semble mettre une condition à l’accès au pardon de nos péchés :
« …comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés »
Comment concilier la gratuité de l’amour rédempteur, avec l’exigence de pardonner à notre tour pour pouvoir bénéficier de la miséricorde divine ? Ce n’est pas le seul endroit où le Seigneur nous fait comprendre que nous ne pouvons pas obtenir le pardon de Dieu si nous ne faisons pas miséricorde à ceux qui nous ont fait du tort : le serviteur de la parabole, qui après avoir été libéré d’une dette insolvable, n’a pas eu pitié de son compagnon, se voit obligé de rembourser tout ce qu’il devait à son Maître. Parce qu’il n’a pas agi comme ce dernier et n’a pas su faire grâce, il a lui-même perdu le pardon déjà acquis : « C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur » (Mt 18,35).
Ajoutons que notre verset est la seule demande sur laquelle le Seigneur revient avec insistance, après avoir formulé l’ensemble du Notre Père : « Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes » (Mt 6, 14-15). Lorsque Jésus précise qu’il faut pardonner « jusqu’à soixante-dix fois sept fois » par jour (Mt 18,22), cela signifie une fois toutes les trois minutes : autant dire que le pardon constitue la substance même de la vie quotidienne. « De la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera » (Mt 7,2).
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Arboration a écrit:
Bonjour Dominique,
le Coran ne prétend pas apporter quelque chose de plus. Ce n'est toujours que le même message afin de rappeler à l'homme le message originel, toujours le même. Je ne pense pas que les techniques de méditations soient le plus important, car il y en a tout un tas dans le monde et qui se valent...
C'est un texte universel, un message universel et qui traverse les âges. Mais l'homme, comme on peut le constater au cours des histoires de toutes les religions et sagesses du monde, à tendance à oublier, ou transformer comme ça l'arrange, pour contrôler les peuples ou garder d'anciennes coutumes qui ont perdu leur sens.
Ce que le Coran apporte peut-être de particulier, c'est qu'il articule le cheminement spirituel autour du retour à la paix, intérieure et autour de soi, tandis que Jésus a axer son message sur l'amour, du moins c'est ce qu'on en a retenu.
La paix se trouve au dessus de l'amour, car elle tend à tout concilier, et donc, tend naturellement à l'unité.
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Dominique Talib a écrit:
Pour vous après le christ qu’est ce que Mohamed a apporté de plus au message Divin ?
Depuis Abraham qui a été le premier à prendre conscience qu’il n’y a qu’un seul Dieu le message Divin n’a jamais cessé d’évoluer, jusqu’au christ qui nous a dit de pardonner à ceux qui nous offensent et que si on suit le chemin qu’il nous montre on peut être auprès de Dieu comme lui …
Malheureusement Jésus ne nous a pas laissé de technique de méditation, là je me demande comment les moines méditent, alors pour moi c’est surtout cela que Mohamed a apporté de plus, des techniques de méditation, je connais le dhikr et les wasifas … Et pour vous ?
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a écrit:
Je suis d’accord avec toi c’est toujours le même message depuis le début mais dans le monde dans toutes les religions il y a des techniques de méditation qui mènent à Dieu, et à mon avis c’est ce qui manquait à notre lignée de prophètes, d’où le dhikr les wasifas le fikr et la pure méditation en silence. Tu ne crois vraiment pas que c’est plus important que d’observer des règles temporelles ?
Pour toi quel est le cheminement spirituel qu’enseigne le coran ?
Tu dis que « la paix se trouve au dessus de l'amour, car elle tend à tout concilier, et donc, tend naturellement à l'unité. ». Après réflexion je dirais oui car si l’humanité vivait en paix en harmonie on serait tous unis, mais l’Unité de Dieu dont parlent les mystiques on ne peut la réaliser qu’individuellement, chacun en soi – Mais ne dit on pas que pour changer le monde il faut se changer soi même ?
Mais Hazrat aussi souhaitait « Que l’humanité se transforme comme en une seule fraternité unie dans la paternité de Dieu », mais c’est une prière pour la Terre qui vivra dans cette dimension encore au-delà de nous, nous notre destinée est ailleurs …