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Pour vous après le christ qu’est ce que Mohamed a apporté de plus au...
D
28 septembre 2018 18:12
Pour vous après le christ qu’est ce que Mohamed a apporté de plus au message Divin ?

Depuis Abraham qui a été le premier à prendre conscience qu’il n’y a qu’un seul Dieu le message Divin n’a jamais cessé d’évoluer, jusqu’au christ qui nous a dit de pardonner à ceux qui nous offensent et que si on suit le chemin qu’il nous montre on peut être auprès de Dieu comme lui …

Malheureusement Jésus ne nous a pas laissé de technique de méditation, là je me demande comment les moines méditent, alors pour moi c’est surtout cela que Mohamed a apporté de plus, des techniques de méditation, je connais le dhikr et les wasifas … Et pour vous ?
28 septembre 2018 18:17
Salam avant Abraham il y en avais beaucoup d autre. Noh a été le premier à appelé les gens vers l unicité de Dieu.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/09/18 18:19 par Tradiprogress.
H
28 septembre 2018 18:20
L'islam est un rappel et n'a pas pour prétention de rajouter quoique ce soit mais surtout rectifier les falsifications humaines
C
28 septembre 2018 18:20
Jésus chrit a été envoyé pour les Israélites, Mohamed 'alayhi salat wa salam a été envoyé pour l'humanité..

Jésus a amené l'Evangile, Mohamed sws a apporté le Coran.

Le dernier messager des messagers, il est le sceau des prophètes.
Il est venu pour achever la religion, abolir l'esclavage, supprimer l'alcool, donner des droits au orphelins t femmes, cadrer ceux des hommes, éclaircir la loi de l'héritage, interdire le polythéisme, revendiquer le bon comportement, etc, etc, etc..



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/09/18 18:23 par ClairDeLune..
P
28 septembre 2018 18:41
Bonjour Dominique,

le Coran ne prétend pas apporter quelque chose de plus. Ce n'est toujours que le même message afin de rappeler à l'homme le message originel, toujours le même. Je ne pense pas que les techniques de méditations soient le plus important, car il y en a tout un tas dans le monde et qui se valent...

C'est un texte universel, un message universel et qui traverse les âges. Mais l'homme, comme on peut le constater au cours des histoires de toutes les religions et sagesses du monde, à tendance à oublier, ou transformer comme ça l'arrange, pour contrôler les peuples ou garder d'anciennes coutumes qui ont perdu leur sens.

Ce que le Coran apporte peut-être de particulier, c'est qu'il articule le cheminement spirituel autour du retour à la paix, intérieure et autour de soi, tandis que Jésus a axer son message sur l'amour, du moins c'est ce qu'on en a retenu.
La paix se trouve au dessus de l'amour, car elle tend à tout concilier, et donc, tend naturellement à l'unité.
v
28 septembre 2018 18:48
salut dom Bye
Citation
Dominique Talib a écrit:
Pour vous après le christ qu’est ce que Mohamed a apporté de plus au message Divin ?

Depuis Abraham qui a été le premier à prendre conscience qu’il n’y a qu’un seul Dieu le message Divin n’a jamais cessé d’évoluer, jusqu’au christ qui nous a dit de pardonner à ceux qui nous offensent et que si on suit le chemin qu’il nous montre on peut être auprès de Dieu comme lui …

Malheureusement Jésus ne nous a pas laissé de technique de méditation, là je me demande comment les moines méditent, alors pour moi c’est surtout cela que Mohamed a apporté de plus, des techniques de méditation, je connais le dhikr et les wasifas … Et pour vous ?
D
28 septembre 2018 18:59
Bonjour Clair De Lune
Jésus le christ a dit qu’il y a un chemin qui peut nous mener à Dieu, tu ne crois pas que le prophète Mohamed est venu aussi pour compléter ce message ?
C
28 septembre 2018 19:00
Tu parles de Jésus dans la bible ou jésus dans le coran, car c'est pas tout à fait pareil je pense.

Oui Jésus et Mohamed sont venus avec le même message, mais pas adressé au même peuple.
Citation
Dominique Talib a écrit:
Bonjour Clair De Lune
Jésus le christ a dit qu’il y a un chemin qui peut nous mener à Dieu, tu ne crois pas que le prophète Mohamed est venu aussi pour compléter ce message ?
28 septembre 2018 20:09
Salam


Ne te hasarde pas trop dans des citations dont tu ne sais pas d'ou elles viennent et à qui
elles s'adressent.!!!


Matthieu 6:12

Matthieu 6
…11 Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien; 12 pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; 13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c'est à toi qu'appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen!…


Avec la cinquième demande du Notre Père, nous sommes au cœur du message évangélique : l’accueil du pardon, et le partage du bon pain de la miséricorde. Si ce verset ne pose pas de problème sur le fond, nombreux sont cependant les exégètes qui réagissent négativement sur la terminologie choisie par la traduction liturgique. En effet, saint Matthieu ne parle pas d’offenses, mais de pheilêmata, c’est-à-dire de dettes. La version latine du Notre Père est restée fidèle à la version matthéenne (qui est probablement la forme primitive) en parlant de « debita ».

Pour sa part, saint Luc demande le pardon des amartias – latin : peccata – c’est-à-dire des péchés, qui sont implicitement présentés comme autant de dettes envers Dieu. De fait tout péché représente un manquement à l’obéissance qui Lui est due, et surtout à l’amour qu’en tant que fils reconnaissants, nous devrions témoigner à notre Père. Il faut donc prendre ici les peccata au sens large, incluant les péchés par omission : tout le fruit que le Seigneur est en droit d’attendre de nous et que nous ne portons pas, le bien qui est à notre portée et que nous n’accomplissons pas, par inadvertance, paresse, ou mauvaise volonté.

Par contre la traduction liturgique « offenses », laisse supposer que nous pourrions « offenser » Dieu, c’est-à-dire lui porter préjudice, ce qui est bien sûr absurde : comment la Majesté infinie du Créateur tout-puissant pourrait-elle être « offensée » par les refus des créatures insignifiantes que nous sommes ? Il est bien entendu que dans le contexte du Notre Père, il faut comprendre les offenses comme des manques de respect, de délicatesse et de gratitude envers la Bonté de notre Père, mais il n’en est pas moins vrai que le terme est ambigu.

« Pardonne-nous nos offenses… »

« Demander le pardon, écrivait Sainte Thérèse d’Avila, c’est reconnaître notre faiblesse, notre péché, nos résistances à l’accueil de l’amour de Dieu, et ainsi nous ouvrir à la grâce. » En effet, le pardon n’est pas un dû : Jésus nous invite à pardonner sept fois par jour à notre frère s’il revient sept fois en disant : « Je me repens » (Lc 17,3). Cela vaut bien sûr aussi pour nous dans notre relation à Dieu : dans la parabole du débiteur impitoyable, le Maître précise : « Je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’en avais supplié » (Mt 18,32).


Le Seigneur respecte notre liberté : par notre péché, nous avons délibérément rompu l’Alliance d’amour qu’Il nous avait gratuitement proposée ; aussi attend-Il de nous, pour nous restaurer dans son amitié, un nouvel acte de liberté par lequel nous lui demandons humblement pardon, et exprimons notre désir de revenir à Lui. Le Père est impatient de puiser cette grâce dans les mérites de la Passion d’amour de son Fils Jésus-Christ, dont l’holocauste d’amour compense surabondamment tous nos manquements à la charité : « Je t’ai fait connaître ma faute, je n’ai pas caché mes torts. J’ai dit : “Je rendrai grâce au Seigneur en confessant mes péchés”. Et toi, tu as enlevé l’offense de ma faute » (Ps 31,5).
Citation
Dominique Talib a écrit:
Pour vous après le christ qu’est ce que Mohamed a apporté de plus au message Divin ?

Depuis Abraham qui a été le premier à prendre conscience qu’il n’y a qu’un seul Dieu le message Divin n’a jamais cessé d’évoluer, jusqu’au christ qui nous a dit de pardonner à ceux qui nous offensent et que si on suit le chemin qu’il nous montre on peut être auprès de Dieu comme lui …

Malheureusement Jésus ne nous a pas laissé de technique de méditation, là je me demande comment les moines méditent, alors pour moi c’est surtout cela que Mohamed a apporté de plus, des techniques de méditation, je connais le dhikr et les wasifas … Et pour vous ?
28 septembre 2018 20:19
Salam

Suite ....



Cet amour rédempteur étant infini en raison de la divinité de l’Agneau immolé, on ne peut poser de limite à l’amour miséricordieux du Seigneur. Pourtant, le deuxième membre de notre verset semble mettre une condition à l’accès au pardon de nos péchés :

« …comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés »

Comment concilier la gratuité de l’amour rédempteur, avec l’exigence de pardonner à notre tour pour pouvoir bénéficier de la miséricorde divine ? Ce n’est pas le seul endroit où le Seigneur nous fait comprendre que nous ne pouvons pas obtenir le pardon de Dieu si nous ne faisons pas miséricorde à ceux qui nous ont fait du tort : le serviteur de la parabole, qui après avoir été libéré d’une dette insolvable, n’a pas eu pitié de son compagnon, se voit obligé de rembourser tout ce qu’il devait à son Maître. Parce qu’il n’a pas agi comme ce dernier et n’a pas su faire grâce, il a lui-même perdu le pardon déjà acquis : « C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur » (Mt 18,35).

Ajoutons que notre verset est la seule demande sur laquelle le Seigneur revient avec insistance, après avoir formulé l’ensemble du Notre Père : « Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes » (Mt 6, 14-15). Lorsque Jésus précise qu’il faut pardonner « jusqu’à soixante-dix fois sept fois » par jour (Mt 18,22), cela signifie une fois toutes les trois minutes : autant dire que le pardon constitue la substance même de la vie quotidienne. « De la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera » (Mt 7,2).

Citation
baliygh75 a écrit:
Salam


Ne te hasarde pas trop dans des citations dont tu ne sais pas d'ou elles viennent et à qui
elles s'adressent.!!!


Matthieu 6:12

Matthieu 6
…11 Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien; 12 pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; 13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c'est à toi qu'appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen!…


Avec la cinquième demande du Notre Père, nous sommes au cœur du message évangélique : l’accueil du pardon, et le partage du bon pain de la miséricorde. Si ce verset ne pose pas de problème sur le fond, nombreux sont cependant les exégètes qui réagissent négativement sur la terminologie choisie par la traduction liturgique. En effet, saint Matthieu ne parle pas d’offenses, mais de pheilêmata, c’est-à-dire de dettes. La version latine du Notre Père est restée fidèle à la version matthéenne (qui est probablement la forme primitive) en parlant de « debita ».

Pour sa part, saint Luc demande le pardon des amartias – latin : peccata – c’est-à-dire des péchés, qui sont implicitement présentés comme autant de dettes envers Dieu. De fait tout péché représente un manquement à l’obéissance qui Lui est due, et surtout à l’amour qu’en tant que fils reconnaissants, nous devrions témoigner à notre Père. Il faut donc prendre ici les peccata au sens large, incluant les péchés par omission : tout le fruit que le Seigneur est en droit d’attendre de nous et que nous ne portons pas, le bien qui est à notre portée et que nous n’accomplissons pas, par inadvertance, paresse, ou mauvaise volonté.

Par contre la traduction liturgique « offenses », laisse supposer que nous pourrions « offenser » Dieu, c’est-à-dire lui porter préjudice, ce qui est bien sûr absurde : comment la Majesté infinie du Créateur tout-puissant pourrait-elle être « offensée » par les refus des créatures insignifiantes que nous sommes ? Il est bien entendu que dans le contexte du Notre Père, il faut comprendre les offenses comme des manques de respect, de délicatesse et de gratitude envers la Bonté de notre Père, mais il n’en est pas moins vrai que le terme est ambigu.

« Pardonne-nous nos offenses… »

« Demander le pardon, écrivait Sainte Thérèse d’Avila, c’est reconnaître notre faiblesse, notre péché, nos résistances à l’accueil de l’amour de Dieu, et ainsi nous ouvrir à la grâce. » En effet, le pardon n’est pas un dû : Jésus nous invite à pardonner sept fois par jour à notre frère s’il revient sept fois en disant : « Je me repens » (Lc 17,3). Cela vaut bien sûr aussi pour nous dans notre relation à Dieu : dans la parabole du débiteur impitoyable, le Maître précise : « Je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’en avais supplié » (Mt 18,32).


Le Seigneur respecte notre liberté : par notre péché, nous avons délibérément rompu l’Alliance d’amour qu’Il nous avait gratuitement proposée ; aussi attend-Il de nous, pour nous restaurer dans son amitié, un nouvel acte de liberté par lequel nous lui demandons humblement pardon, et exprimons notre désir de revenir à Lui. Le Père est impatient de puiser cette grâce dans les mérites de la Passion d’amour de son Fils Jésus-Christ, dont l’holocauste d’amour compense surabondamment tous nos manquements à la charité : « Je t’ai fait connaître ma faute, je n’ai pas caché mes torts. J’ai dit : “Je rendrai grâce au Seigneur en confessant mes péchés”. Et toi, tu as enlevé l’offense de ma faute » (Ps 31,5).
28 septembre 2018 20:27
Salam

Suite


Puisqu’il est absurde d’imposer une condition à l’amour de Dieu – un amour conditionnel est-il encore un véritable amour ? – il faut dès lors comprendre qu’en refusant de pardonner à notre prochain, ce n’est pas Dieu qui se détourne de nous et nous refuse sa miséricorde, mais nous-mêmes qui nous fermons à la grâce du pardon que Dieu nous destinait. Comme le dit Sainte Thérèse d’Avila : « Notre capacité à accueillir et à nous laisser transformer par la miséricorde divine, est conditionnée par notre manière de pardonner nous-mêmes à ceux qui nous ont fait du tort. En refusant de pardonner, notre cœur se rend imperméable à l’amour miséricordieux du Père ».

« Pardonne-nous nos offenses,

comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés »

Il faut cependant prévenir une mésinterprétation qui consisterait, en partant de ce qui précède, à faire du pardon des offenses que nous sont infligées, la condition de notre salut. Saint Paul inverse clairement la pensée lorsqu’il nous exhorte : « Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ » (Ep 4,32) ; et encore : « Pardonnez-vous mutuellement si vous avez des reproches à vous faire. Le Seigneur vous a pardonné : faites de même » (Col 3,13). La priorité est incontestablement dans le pardon accordé par Dieu en son Fils Jésus-Christ. Nous sommes invités à nous montrer « miséricordieux comme notre Père est miséricordieux » (cf. Lc 6,36). Nous ne pouvons partager le bon Pain de la Miséricorde que dans la mesure où nous en avons d’abord été rassasiés nous-mêmes. Mais précisément ce Pain ne nous nourrit que dans la mesure où nous le partageons ! Il est impossible d’accueillir la miséricorde pour nous tous seuls : nous la recevons toujours pour nous et pour les frères qui nous ont offensés, que Dieu veut précisément pardonner à travers nous : « À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus » (Jn 20,23).


Citation
baliygh75 a écrit:
Salam

Suite ....



Cet amour rédempteur étant infini en raison de la divinité de l’Agneau immolé, on ne peut poser de limite à l’amour miséricordieux du Seigneur. Pourtant, le deuxième membre de notre verset semble mettre une condition à l’accès au pardon de nos péchés :

« …comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés »

Comment concilier la gratuité de l’amour rédempteur, avec l’exigence de pardonner à notre tour pour pouvoir bénéficier de la miséricorde divine ? Ce n’est pas le seul endroit où le Seigneur nous fait comprendre que nous ne pouvons pas obtenir le pardon de Dieu si nous ne faisons pas miséricorde à ceux qui nous ont fait du tort : le serviteur de la parabole, qui après avoir été libéré d’une dette insolvable, n’a pas eu pitié de son compagnon, se voit obligé de rembourser tout ce qu’il devait à son Maître. Parce qu’il n’a pas agi comme ce dernier et n’a pas su faire grâce, il a lui-même perdu le pardon déjà acquis : « C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur » (Mt 18,35).

Ajoutons que notre verset est la seule demande sur laquelle le Seigneur revient avec insistance, après avoir formulé l’ensemble du Notre Père : « Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes » (Mt 6, 14-15). Lorsque Jésus précise qu’il faut pardonner « jusqu’à soixante-dix fois sept fois » par jour (Mt 18,22), cela signifie une fois toutes les trois minutes : autant dire que le pardon constitue la substance même de la vie quotidienne. « De la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera » (Mt 7,2).
28 septembre 2018 20:31
Salam

Suite et fin de la réponse ....



On peut évoquer ici la représentation chinoise du ciel et de l’enfer : dans les deux espaces, la table est richement dressée ; mais les convives de l’enfer cherchent en vain à se nourrir eux-mêmes : ils en sont incapables en raison de la longueur de leurs baguettes. Par contre les habitants du ciel, parce qu’ils portent le souci des autres et cherchent avant tout à les nourrir, se trouvent à leur tour rassasiés par leurs frères leur offrant la réciproque. Pour les habitants du ciel la longueur des baguettes ne pose aucun problème, bien au contraire : chacun est nourri par l’autre et tous puisent dans les dons de Dieu.

Hélas nous savons tous d’expérience que lorsque la blessure de l’offense est profonde, il n’est guère facile de pardonner. Sainte Thérèse d’Avila semble avoir éprouvé cette difficulté, ce qui lui permet de nous donner le remède : « Lorsque le préjudice est tel qu’il nous est humainement impossible de pardonner, fixons notre regard sur Jésus : Sur la croix, il prie pour ceux qui le font mourir : “Père pardonne-leur !” (Lc 23,34) “En sa personne, il a tué la haine” (Ep 2,16). Lui seul, par son Esprit peut nous donner la force de l’impossible. Le pardon reçu, le pardon donné est chemin de libération ».

Nous pourrons sans doute tirer profit de cette prière pleine de réalisme de Saint François d’Assise : « Lorsque par nous-mêmes nous n’y arrivons pas, toi Seigneur, donne-nous de pardonner pleinement ; si bien que par amour de toi, nous aimions vraiment nos ennemis et intercédions dévotement pour eux auprès de toi, ne rendant à personne le mal pour le mal, et nous efforçant à être en toi source de joie pour tous. »

Terminons par un bel exemple d’audace procédant d’une sincère piété filiale, sous la plume de saint Grégoire de Nysse :

« Remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous remettons à nos débiteurs.

Ce qui me vient à l’esprit là-dessus, est une idée aussi téméraire à concevoir en pensée qu’à exprimer en paroles. Qu’est-il dit en effet ?

Comme Dieu est le modèle proposé à l’imitation des gens qui veulent pratiquer le bien, Dieu aussi imitera nos actes quand nous ferons quelque chose de bien ; pour qu’ainsi tu puisses toi-même dire à Dieu :

“Ce que j’ai fait, fais-le ! ”
J’ai remis les dettes : n’exige rien, toi non plus !
J’ai respecté le suppliant : ne repousse pas, toi non plus, qui te supplie !
J’ai délié : délie !
J’ai remis : remets !
J’ai été plein de pitié pour mon semblable :
imite la clémence de ton esclave, Seigneur ! ” » (Homélies sur le Notre Père).
D
28 septembre 2018 21:22
Bonjour Arboration

Je suis d’accord avec toi c’est toujours le même message depuis le début mais dans le monde dans toutes les religions il y a des techniques de méditation qui mènent à Dieu, et à mon avis c’est ce qui manquait à notre lignée de prophètes, d’où le dhikr les wasifas le fikr et la pure méditation en silence. Tu ne crois vraiment pas que c’est plus important que d’observer des règles temporelles ?

Pour toi quel est le cheminement spirituel qu’enseigne le coran ?

Tu dis que « la paix se trouve au dessus de l'amour, car elle tend à tout concilier, et donc, tend naturellement à l'unité. ». Après réflexion je dirais oui car si l’humanité vivait en paix en harmonie on serait tous unis, mais l’Unité de Dieu dont parlent les mystiques on ne peut la réaliser qu’individuellement, chacun en soi – Mais ne dit on pas que pour changer le monde il faut se changer soi même ?

Mais Hazrat aussi souhaitait « Que l’humanité se transforme comme en une seule fraternité unie dans la paternité de Dieu », mais c’est une prière pour la Terre qui vivra dans cette dimension encore au-delà de nous, nous notre destinée est ailleurs …

Citation
Arboration a écrit:
Bonjour Dominique,

le Coran ne prétend pas apporter quelque chose de plus. Ce n'est toujours que le même message afin de rappeler à l'homme le message originel, toujours le même. Je ne pense pas que les techniques de méditations soient le plus important, car il y en a tout un tas dans le monde et qui se valent...

C'est un texte universel, un message universel et qui traverse les âges. Mais l'homme, comme on peut le constater au cours des histoires de toutes les religions et sagesses du monde, à tendance à oublier, ou transformer comme ça l'arrange, pour contrôler les peuples ou garder d'anciennes coutumes qui ont perdu leur sens.

Ce que le Coran apporte peut-être de particulier, c'est qu'il articule le cheminement spirituel autour du retour à la paix, intérieure et autour de soi, tandis que Jésus a axer son message sur l'amour, du moins c'est ce qu'on en a retenu.
La paix se trouve au dessus de l'amour, car elle tend à tout concilier, et donc, tend naturellement à l'unité.
D
28 septembre 2018 22:06
Tu dis ClairDeLune ...

"Tu parles de Jésus dans la bible ou jésus dans le coran, car c'est pas tout à fait pareil je pense.
Oui Jésus et Mohamed sont venus avec le même message, mais pas adressé au même peuple."

Le message Divin est Universel , et donc il est le même pour tous les peuples – Il n’y a qu’un seul Dieu et Il est l’Être Unique, et depuis Mohamed tous les peuples/toutes les régions du monde l’ont reçu … La illaha il Allah a son équivalent dans toutes les religions …
D
28 septembre 2018 22:11
Balight75 tu veux bien nous faire un résumé des trois textes que tu as publié stp, pardon mais c’est trop long ...
l
29 septembre 2018 03:13
le monothéisme pur et global pour l'humanité
la tolérance
le respect et la considération de tous les prophètes
le respect de l'humain,des animaux et des végétaux
les droits et devoirs des hommes
les droits et devoirs des femmes
le respect du voisin
le bon comportement
un cadre familial et juridique stable
o zid o zid.....

la cécité de l'esprit et du coeur est très grave,qu'ALLAH nous en préserve

Citation
Dominique Talib a écrit:
Pour vous après le christ qu’est ce que Mohamed a apporté de plus au message Divin ?

Depuis Abraham qui a été le premier à prendre conscience qu’il n’y a qu’un seul Dieu le message Divin n’a jamais cessé d’évoluer, jusqu’au christ qui nous a dit de pardonner à ceux qui nous offensent et que si on suit le chemin qu’il nous montre on peut être auprès de Dieu comme lui …

Malheureusement Jésus ne nous a pas laissé de technique de méditation, là je me demande comment les moines méditent, alors pour moi c’est surtout cela que Mohamed a apporté de plus, des techniques de méditation, je connais le dhikr et les wasifas … Et pour vous ?
comme vous choisissez les plus beaux fruits au marché choisissez vos plus belles paroles lorsque vous vous adressez aux gens
P
29 septembre 2018 08:08
Bonjour Dominique,

Non je ne pense pas que les techniques de méditations soient importantes, parce qu'elles existaient déjà. Le prophète Mohammed méditait avant la révélation, et priait à la manière de la religion d'Abraham, enfin c'est ce qu'on dit. Les chrétiens ont aussi leur techniques, la prière notamment, et probablement d'autres que je ne connais pas, mais c'est surement plus riche qu'on ne le pense de prime abord.
Parmi les techniques de méditations de l'islam, tu oublies la salaat grinning smiley, qu'on traduit communément par prière mais qui est en fait une méditation.

Le cheminement spirituel de l'islam est assez simple.

On cite le plus souvent le hadith Gibrîl qui parle des trois étapes du cheminement.

D'abord al-islâm, (le pacifisme, le fait se pacifier), qui consiste en l'application des 5 piliers de l'islam: l'attestation de foi, l'accomplissement de la salaat, le jeûne du mois de Ramadan, le pèlerinage à La Mecque. On va dire que c'est un aspect pratique.

Ensuite, avec la pratique la foi s'agrandit, on passe dans al-hymâne, la foi, dans le sens de se confier, se fier, s'abandonner, croire en de croire en Dieu, en Ses Anges, en Ses Livres, en Ses messagez, au Jour Dernier et de croire dans le destin.

Ensuite, ce que l'on considère comme le degré de foi le plus élevé, al-ihsâne, qu'on traduit comme ceci:
" Il consiste à adorer Dieu, comme si tu Le voyais, car si tu ne Le vois pas, Lui te voit"

Dans le Coran on trouve aussi à plusieurs reprise cette formule alladhina hâmanou oua 'amilou, qu'on traduit toujours par "ceux qui croient et accomplissent les bonnes oeuvres. Mais dans traduction littérale, les bonne oeuvres ce sont en fait les actes de conciliation. L'idée est donc bien de concilier tous les éléments pour faire la paix en soi et dans le monde. Je pense que c'est une clé qui résume ce que pourrait signifier "faire le bien", parce que le bien, c'est complètement suggestif, alors que concilier, c'est déjà beaucoup plus clair je trouve, et en même temps, ça englobe tout.

Bien sûr, l'unité de Dieu ne se réalise qu'en soi, mais l'esprit humain "normal" ne peut y accéder si facilement, et cela demande tout un cheminement spirituel pour élever son esprit. C'est à cela que sert la conciliation, car elle nous pousse à nous élever spirituellement, à faire unité en soi, et bien entendu cela s'exprime dans nos action sur le monde. On ne peut faire unité en soi et ne pas l'exprimer, ce serait de schizophrénie.
Concilier, ça peut aussi être concilier en soi le bien et le mal, et prendre conscience que ce ne sont que deux faces d'une même médaille. Si arrives à voir la médaille, tu fais un pas vers l'unité. A force de conciliations, on ne peut arriver qu'à Dieu.

L'idée de la paix, aussi, c'est ce qu'on retrouve chez tous les mystiques, recouvrer la paix intérieure, purifier le coeur de tout trouble afin de recevoir pleinement la lumière de Dieu.



Citation
a écrit:
Je suis d’accord avec toi c’est toujours le même message depuis le début mais dans le monde dans toutes les religions il y a des techniques de méditation qui mènent à Dieu, et à mon avis c’est ce qui manquait à notre lignée de prophètes, d’où le dhikr les wasifas le fikr et la pure méditation en silence. Tu ne crois vraiment pas que c’est plus important que d’observer des règles temporelles ?

Pour toi quel est le cheminement spirituel qu’enseigne le coran ?

Tu dis que « la paix se trouve au dessus de l'amour, car elle tend à tout concilier, et donc, tend naturellement à l'unité. ». Après réflexion je dirais oui car si l’humanité vivait en paix en harmonie on serait tous unis, mais l’Unité de Dieu dont parlent les mystiques on ne peut la réaliser qu’individuellement, chacun en soi – Mais ne dit on pas que pour changer le monde il faut se changer soi même ?

Mais Hazrat aussi souhaitait « Que l’humanité se transforme comme en une seule fraternité unie dans la paternité de Dieu », mais c’est une prière pour la Terre qui vivra dans cette dimension encore au-delà de nous, nous notre destinée est ailleurs …
29 septembre 2018 15:20
1) le prophète Abraham, ami privilégié de Dieu, a renouvelé le monothéisme après sa disparition, il est le chef spirituel de tous les prophètes et l'exemple à suivre, sa foi en Dieu n'a pas d'égal.

2) Moise, Moshé ou Moussa est envoyé par Dieu aux enfants d’Israël, peuple de l'ancienne alliance, il a apporté la première loi "Torah", il a appris aux israélites comment adorer Dieu et se rapprocher de Lui, ce sont les techniques de méditation dont tu parles, Jésus est un israélite qui respecte la Torah et prie comme les juifs.

3) Jésus est un disciple de Moussa, il n'a pas de loi propre, il suit la Torah, c'est un sous-dossier de Moïse, un lieutenant de Moïse, sa mission était de renouveler la foi, la spiritualité et l'amour de Dieu, il disait aux enfants d’Israël que le respect de la loi sans avoir la foi ne sert à rien car le juif à l'époque de Jésus, comme le musulman aujourd'hui, insistait sur le rituel, l'apparence, Halal Haram, la loi stricte et sèche et a oublié l'amour de Dieu.

La loi est un moyen pour se rapprocher de Dieu.
La loi n'est pas une finalité, c'est Dieu le Bon, le Bienveillant.
Dieu est notre but, notre objectif et notre finalité


4) les juifs ont rejeté le message de Jésus, malgré les miracles, ils ont voulu le tuer, mais Allah a sauvé son messager "Jésus" et les juifs ont été humiliés par les romains et l'alliance a été transféré aux enfants d'Ismaël.

5) Muhamad est l'envoyé de Dieu aux enfants d’Ismaël, peuple de la nouvelle alliance, il a apporté la deuxième loi "Coran", il a appris aux arabes comment adorer Dieu et se rapprocher de Lui, il a insisté sur la foi et la loi, il a chanté l'amour et la bonté de Dieu.

6) la mission des arabes étaient de comprendre, d'appliquer la nouvelle loi et puis la transmettre au reste de l'humanité.

Remarquons qu'il y'a 2000 ans entre Moussa et Muhamad eye popping smiley

Jésus est venu 1400 ans après Moussa pour renouveler la foi et la spiritualité, je me demande s'il va sortir 1400 ans après Muhamed pour la même mission ???
aimer le créateur ... aider la créature
D
29 septembre 2018 17:42
Bonjour Arboration

Tu dis que les techniques de méditations ne sont pas importantes mais toutes les religions ont la leur, donc ça doit être important, et c’est vrai que pour chercher Dieu pour avancer dans la foi il faut penser à Lui d’une manière ou d’une autre. Après bien sûr je pense que le dhikr et les wasifas sont très efficaces pour se détacher de ce monde et s’approcher de Dieu mais j’imagine que chacun a sa méthode, et j’aime bien tout ce que tu dis sur les trois étapes du cheminement et la conciliation et la paix intérieure. En fait moi j’aurais grand besoin de me pacifier, j’y pense depuis quelques temps j’utilisais juste le mot sagesse à la place de paix …

« Dans le Coran on trouve aussi à plusieurs reprise cette formule alladhina hâmanou oua 'amilou, qu'on traduit toujours par "ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres. Mais dans traduction littérale, les bonne œuvres ce sont en fait les actes de conciliation. L'idée est donc bien de concilier tous les éléments pour faire la paix en soi et dans le monde. Je pense que c'est une clé qui résume ce que pourrait signifier "faire le bien", parce que le bien, c'est complètement suggestif, alors que concilier, c'est déjà beaucoup plus clair je trouve, et en même temps, ça englobe tout.

Bien sûr, l'unité de Dieu ne se réalise qu'en soi, mais l'esprit humain "normal" ne peut y accéder si facilement, et cela demande tout un cheminement spirituel pour élever son esprit. C'est à cela que sert la conciliation, car elle nous pousse à nous élever spirituellement, à faire unité en soi, et bien entendu cela s'exprime dans nos action sur le monde. On ne peut faire unité en soi et ne pas l'exprimer, ce serait de schizophrénie.
Concilier, ça peut aussi être concilier en soi le bien et le mal, et prendre conscience que ce ne sont que deux faces d'une même médaille. Si tu arrives à voir la médaille, tu fais un pas vers l'unité. A force de conciliations, on ne peut arriver qu'à Dieu. »

Oui j’aime bien ce mot ‘concilier’, qui mène jusqu’à voir la médaille et ses deux faces …
D
29 septembre 2018 18:33
Bonjour Brahim, toi aussi j’aime bien tout ce que tu dis là, et je note …

« 2) Moise, Moshé ou Moussa est envoyé par Dieu aux enfants d’Israël, peuple de l'ancienne alliance, il a apporté la première loi "Torah", il a appris aux israélites comment adorer Dieu et se rapprocher de Lui, ce sont les techniques de méditation dont tu parles, Jésus est un israélite qui respecte la Torah et prie comme les juifs.

3) Jésus est un disciple de Moussa, il n'a pas de loi propre, il suit la Torah, c'est un sous-dossier de Moïse, un lieutenant de Moïse, sa mission était de renouveler la foi, la spiritualité et l'amour de Dieu, il disait aux enfants d’Israël que le respect de la loi sans avoir la foi ne sert à rien car le juif à l'époque de Jésus, comme le musulman aujourd'hui, insistait sur le rituel, l'apparence, Halal Haram, la loi stricte et sèche et a oublié l'amour de Dieu.

5) Muhamad est l'envoyé de Dieu aux enfants d’Ismaël, peuple de la nouvelle alliance, il a apporté la deuxième loi "Coran", il a appris aux arabes comment adorer Dieu et se rapprocher de Lui, il a insisté sur la foi et la loi, il a chanté l'amour et la bonté de Dieu.

La loi est un moyen pour se rapprocher de Dieu.
La loi n'est pas une finalité, c'est Dieu le Bon, le Bienveillant.
Dieu est notre but, notre objectif et notre finalité »

Sur le troisième point je dirais que la loi que Jésus a apporté c’est ‘aimez vous les uns les autres’, et la question que j’ai envi de poser c’est est ce que Mohamed méditait comme Moïse ou chaque prophète a amélioré les techniques ?

Et oui l’important c’est la foi, la profondeur de notre foi, même si la loi a son importance aussi …
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