Tout ce qu'il faisait était merveilleux, dit-elle (Aïcha, que Dieu l'agrée) en pleurant. Durant une nuit qui m'était consacrée, il vint auprès de moi et fut si proche que sa peau toucha la mienne, puis il dit : « Laisse-moi rendre culte à mon Seigneur Puissant et Majestueux ». Il se leva et alla vers la gourde d'où il puisa de l'eau pour effectuer ses petites ablutions. Après quoi, il accomplit la prière et pleura au point de mouiller sa barbe. Quand il se prosterna, il mouilla le sol. Puis, il s'allongea sur le côté jusqu'au moment où Bilâl vint lui annoncer l'imminence de la prière du matin.
Celui-ci dit:
- Ô Envoyé d'Allah ! Qu'est-ce qui te fait pleurer alors qu'Allah a pardonné tes fautes antérieures et ultérieures ?
- Ô Bilâl ! Et comment ne pas pleurer alors qu'Allah le Très-Haut a descendu sur moi cette nuit:
{ II y a certes dans la création des cieux et de la terre, et dans l'alternance de la nuit et du jour, des signes évidents pour les doués d'intelligence } [ Sourate 3 - Verset 190 ]
Ensuite, il a dit: "Malheur" à celui qui lit ce verset sans le méditer.