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Travail : les Français sont-ils tous paresseux ?
a
31 janvier 2008 16:54
salam alaykoum:


résumé :
En france :Encore une fois, on ne se donne pas les moyens de réussir. ..
exemple concret:
Au Danemark, le taux de chômage s'établit à 4%. Et ce pays consacre 4% de son PIB à ses chômeurs, via le suivi, la formation… En France, la situation est très différente : on trouve entre 8 et 9% de chômeurs, selon les différentes sources, mais le pays ne consacre que 2,5% de son PIB à ses chômeurs… Encore une fois, on ne se donne pas les moyens de réussir

....................................................

le texte de l'interview:

"Sommes-nous des paresseux ?" Pas du tout, affirme Guillaume Duval dans son dernier livre. Le rédacteur en chef d'Alternatives Economiques passe en revue les grandes questions qui taraudent les Français sur la société. Un diagnostic décapant. Interview
Le thermomètre en couverture résume bien la démarche : prendre la température d'une société qui se trouve… dans un drôle d'Etat. Et le diagnostic de Guillaume Duval, rédacteur en chef du magazine Alternatives Economiques, est détonnant. Parmi les 31 questions abordées dans son ouvrage, celles qui concernent le monde du travail réservent elles-aussi leur lot de surprises au vu des autres pays développés.

Paresseux les Français ? Bien au contraire ! Avec 35,3 heures travaillées par semaine, ils se situent dans la moyenne européenne (35,4 heures). Et travaillent plus que les Néerlandais (30,4 heures) ou que les Allemands (34,9 heures). Trop bien traités les chômeurs ? Pas vraiment : la France est l'un des pays d'Europe qui leur consacre le moins d'argent. Au Danemark et aux Pays-Bas, on dépense trois fois plus d'argent pour chaque chômeur… Et le reste des thèmes abordés est du même tonneau.

Il ressort de la lecture passionnante de ce livre l'existence d'un décalage profond entre la situation réelle du pays (emploi, économie, immigration, fiscalité…) et sa perception par les Français. Pour Jobetic, Guillaume Duval revient sur les principales questions liées à l'emploi et au monde du travail.


Pourquoi avoir écrit ce livre ?


L'un des principaux slogans de campagne de Nicolas Sarkozy, « travailler plus pour gagner plus », est une contre-vérité qui m'a clairement incité à écrire ce livre. Il y a un réel besoin d'explication. Une présentation claire des données actuellement disponibles est indispensable. Mais ce livre n'est en rien un programme politique ! Son objectif est d'établir un diagnostic de la situation actuelle en France.

D'où provient le décalage entre la situation réelle du pays et sa perception par les Français ?

Les Français pensent qu'ils ne produisent pas assez, qu'ils sont paresseux... Il s'agit en fait de contre-vérités. Leur productivité est supérieure à celle des Anglais, des Allemands ou bien encore des Japonais. Ils travaillent également plus longtemps que dans des pays comme le Danemark ou les Pays-Bas. Mais les Français ne perçoivent pas la réalité de cette situation. Ce décalage est lié au caractère inégalitaire et aristocratique de la société française. D'autre part, les nombreux salariés qui se trouvent en bas de l'échelle ne sont pas représentés dans la sphère politique. Et le syndicalisme en France n'existe pour ainsi dire pas : il est très concentré dans les grandes entreprises et le service public.

Vous expliquez également la présence d'une « trappe à bas salaires » très importante en France. Comment y remédier ?

Cette question est centrale dans le malaise social et le problème économique du pays. La France est de loin le pays d'Europe où la proportion de salariés payés au salaire minimum est la plus importante : 17% des salariés touchent le SMIC. Nous sommes face à un phénomène majeur issu de deux facteurs contradictoires. D'un côté, nous avons mis en place, de manière continue et depuis plus de 20 ans, une politique de l'éducation favorable à l'allongement des études et à l'obtention du baccalauréat par le plus grand nombre. Mais parallèlement, ce sont les emplois à bas salaires qui ont été privilégiés par la baisse des charges sociales à proximité du SMIC, afin de faire baisser le chômage. Le système social est ainsi devenu plus redistributif. Mais nous observons une collision frontale entre ces deux facteurs qui explique en grande partie la « trappe à bas salaires » actuelle. Et il est très compliqué d'en sortir.

page 1

Pour lire la suite de l'interview

page Suivante:
[www.jobetic.net]

auteur:
Sommes-nous des paresseux? ...et 30 autres questions sur la France et les Français

Guillaume Duval /Seuil

Janvier 2008



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/01/08 16:57 par aberosabil.
S
31 janvier 2008 18:12
La droite passe son temps a culpabiliser et inquiéter les français. On demande toujours plus aux travilleurs. Resultat la France consomme des anti depresseur ou voit ses travailleurs se suicider au travail.

Les gains de productivité enorme sont insuffisamment repartis. Y en a marre d'une société ou la valeur essentielle est le travail. C'est pas çà la vie.


Travaillons moins pour gagner moins et vivre mieux.
[www.courrierinternational.com]


Et augmentons les salaires des exploités au lieu de les tuer à la tache.
Les WE passent trop vite; à peine le temps de destresser qu'il faut y retourner.Une gigantesque termitière voilà le projet de vie de l'immense masse des gens. Le RER en est ses galeries.

On pourrait consacrer plus de temps à autrui et à la culture à la vie quoi.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/01/08 18:18 par Sacre.
L
31 janvier 2008 18:52
travailler plus pour gagner plus

c'est facile a dire mais les français veulent travailler pareille pour gagner plus evil
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
D
31 janvier 2008 20:51
Citation
Sacre a écrit:
La droite passe son temps a culpabiliser et inquiéter les français. On demande toujours plus aux travilleurs. Resultat la France consomme des anti depresseur ou voit ses travailleurs se suicider au travail.

Les gains de productivité enorme sont insuffisamment repartis. Y en a marre d'une société ou la valeur essentielle est le travail. C'est pas çà la vie.


Travaillons moins pour gagner moins et vivre mieux.
[www.courrierinternational.com]


Et augmentons les salaires des exploités au lieu de les tuer à la tache.
Les WE passent trop vite; à peine le temps de destresser qu'il faut y retourner.Une gigantesque termitière voilà le projet de vie de l'immense masse des gens. Le RER en est ses galeries.

On pourrait consacrer plus de temps à autrui et à la culture à la vie quoi.


Tout à fait !!!
L
1 février 2008 02:33
cela me rapelle certains points de vue

lafargue : le droit a la paresse (début du XXeme siécle)
selon sa thése, l'Homme progresse grâce a l'ingéniosité qu'il met a améliorer son confort => il travail pour gagner son droit à la paresse

Eloge de l'oisiveté (1939) - de Bertrand Russel

Citation
a écrit:
"Les méthodes de production moderne nous ont donné la possibilité de permettre à tous de vivre dans l'aisance et la sécurité. Nous avons choisi, à la place , le surmenage pour les uns et la misère pour les autres: en cela, nous nous sommes montrés bien bêtes mais il n'y a pas de raison pour persévérer dans notre bêtise indéfiniment."

Travailler 2 heures par jour - de Adret (années 70)
assez intéressant car , si mes souvenir sont bons, à l'époque, il concluait que le temps passé a travailler pour s'acheter une voiture => on aurait plus vite à pieds grinning smiley
bien sur a voir proportionnellement à l'époque
 
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