Un jumu3a, une réflexion personnelle sur un verset du noble Coran.
« Et je n’ai crée les djins et les hommes que pour qu’ils m’adorent. » (sourate 51 verset 56)
{Disclaimer :trop long.. le texte ne passe pas. Je le mets en com}
1. je n’ai crée les djinns et les hommes.
Donc, d’abord furent créés les djinns, des créatures d’un feu ardent, pour « adorer » le très haut. Il furent créés antérieurement à l’Homme.
Puis Allah créa les hommes, d’une « argile crissante », à laquelle il donna la forme que l’on connait (ou peut-être pas ? Adam était-il en tous points semblable à nous autres, en terme de physionomie ? Allahou a3lem) Il y insuffla après l’avoir formé, la vie. (Je ne saurais pas traduire exactement mais en arabe « fa nafakhtou fihi min rouhi »)
2. « Que pour »
Ici le que, signifie « seulement ». Rien que dans ce petit « mot », qu’est un « que » ? Rien qu’avec cela Allah nous parle du Tawhid. Son unification. Lui, le seul et l’unique. « Achhadou an la illaha il Allah wa achhadou ana mouhammad rassoul Allah » Le tachahoud. Premier pilier de l’islam. Est rappelé dans ce verset.
Nous avons été créés « que » pour cela. « Seulement » pour sa gloire.
Mais, me direz-vous, avons-nous été créés pour UNE SEULE chose ?
Je pense qu’il y a un piège dans ce « que pour »
Il donne l’impression de restriction, de fermeture. Comme assez souvent dans la lecture et l’interprétation de l’islam, la vision peut-être étroite.
Je pense personnellement qu’il faut élargir son champ de vision.
« Seulement » adorer Allah. C’est déjà vivre pleinement. Car l’adoration revêt une multitude de formes ! SoubhanAllah.
Qui pourrait me dire comment il pratique sa 3ibada ? Comment il adore son seigneur ?
Chacun le fait à sa manière, même s’il existe une unification dans l’adoration. Tout n’est pas noir ou blanc.
Et ceci m’amène au dernier point. Un point sémantique.
3. « Pour qu’ils m’adorent »
Adorer le très haut, qu’est-ce exactement ?
Si chacun réfléchit par lui-même : qu’est-ce ce pour vous ? Multitude !
Je glorifie le seigneur de par mon souffle et de par les battements de mon coeur. De par la vie qui coule dans chacune de mes veines et artères, dans le moindre petit capillaire sanguin. Car la vie est sacrée. Et notre entièreté est soumission au très Haut. On ne peut y échapper. D’ailleurs pourquoi vouloir y échapper ?
Je glorifie Allah en le priant et en lui attribuant mes dou3as.
Je me soumets au seigneur des cieux et de la terre en partageant, au quotidien.
En souriant, en prenant soin de mon corps et de ma santé.
En prenant soin de mes proches et des autres, en étant quelqu’un de bienveillant et de respectueux.
En respectant son corps, son environnement dans sa globalité, en donnant le meilleur au quotidien.
Et surtout j’adore Allah en aimant.
Car l’amour et toutes les formes qu’il embrasse et revêt est l’un des plus beaux présents du très haut. L’amour est une miséricorde pour l’humanité.
Aimer c’est adorer et unifier le seigneur.
Car en aimant on combat le démon.
En remplissant son coeur de paix et d’amour, on éloigne sheitan de notre 3ibada intérieure.
La 3ibada (adoration) est-elle une obligation ? Ou nous est-elle nécessaire ?
Ce que l’on voit comme étant à priori une obligation divine, pour moi, n’est autre qu’une bienveillance extrême de la part du très haut envers ses créatures.
On pourrait se dire « mais pourquoi Allah aurait-il besoin qu’on l’adore ? »
Or, Allah n’a besoin d’aucune de nos adorations. C’est nous qui avons besoin de ces adorations pour vivre et donner un sens à notre vie, à la moindre action.
Notre vie a du sens.
Notre vie vaut la peine d’être vécue. N’en doutez jamais !
Pour bien commencer la vie là-haut, il faudrait déjà bien commencer et vivre là vie ici-bas. N’est-ce pas ?
L’adoration est la clé de la « réussite ».
Les tourments du coeur et de l’âme, la tristesse, les déceptions.
Tout cela paraît tellement vain et blafard dans le coeur plein de paix et d’amour pour le très haut.
Si la moindre de nos actions était faite dans le but de son wajh (son visage), alors aucune peine ne viendrait entacher le tableau.
Puisque nous auront accompli notre destinée, notre mission sur cette terre.
Dieu nous dit comment l’adorer, dans la moindre petite chose de notre vie.
Allah guide qui il veut. Et ses versets servent de rappel aux CROYANTS.
El inssen da3if (l’être humain est faible, el inssen, celui qui oublie) Dieu nous a créés insouciants et oubliants, mais la justice d’Allah est telle qu’il nous a offert dans sa grande mansuétude, un rappel et des prophètes pour nous rappeler toujours, dans quel but nous avons été créés.
Qu’Allah nous permette de l’adorer ici-bas et dans l’haut-dela, de la plus belle des manières. Et qu’Allah nous accorde pardon et miséricorde.
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