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YayaS a écrit:
Tu te trompes totalement sur l'Italie Asad. Prandelli à totalement changé la façon de jouer de l'équipe, c'est fini l'époque du verrouillage à tout va, il prône le jeu même lorsqu'il mène au score, et on l'a très largement vu face à l'Allemagne.
C'est moche cette vieille image qui colle à la Squadra, mais bon ca va continuer à rester ainsi.
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a écrit:
« J’étais énervé car on jouait pour quelque chose d’unique et de très prestigieux, assure le gardien de la Juventus. On n’aurait pas dû souffrir dans les 5 dernières minutes. Si les Allemands étaient revenus à 2-2 à ce moment-là, ils gagnaient 9-2 en prolongations. Je fais partie des « vieux » de l'effectif, et nous les « vieux », devons parfois casser les pieds pour ce genre de chose ».
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a écrit:
L’Espagne est championne d’Europe. Après l’Euro 2008, la Coupe du Monde 2010, ce troisième titre consécutif place cette équipe au plus haut dans l’histoire du foot.
L’Espagne a donc attendu la finale pour afficher sa forme optimale. Quoi de plus logique après tout. Faire taire une bonne fois pour toutes, les illuminés qui en France ont critiqué cette équipe. C’est incroyable le nombre d’inepties entendues sur l’Espagne, sur son jeu, sa tactique avec ou sans 9… Comme disait Depardieu à Dewaere dans « Les Valseuses » : pas de doute, Pierrot, on est bien en France ! Là où pour beaucoup, le foot est un OVNI.
L’Espagne a donc débuté avec son désormais 4/6/0. Un milieu dense, étouffant, une toile d’araignée qui ne laisse aucune issue à l’adversaire. Pourtant cet adversaire est brillant. Il est également technique, tactique. En fait il est presque parfait et ne peut lutter face à la perfection absolue. Durant la première période, l’Italie a rivalisé dans la possession du ballon mais en vain. C’est comme si l’Espagne lui avait de temps en temps laissé, pour l’aspirer et l’achever comme sur le deuxième but d’Alba. Après un début de match pénible, les Italiens ont haussé leur niveau, derrière, au milieu mais jamais vraiment devant. Balotelli ne gère pas les événements. Il se voit trop beau et ne pose aucun souci à la défense espagnole. Piqué, Ramos, Busquets se le « refilent » pour l’user physiquement et psychologiquement. Le pauvre Mario est largué, isolé et coupé d’un jeu collectif que de toute façon il ne maîtrise pas. L’Espagne oblige à tout faire mieux et plus vite que contre un autre adversaire. Avec deux buts d’avance à la pause, comment cette équipe parfaite qui n’a pris qu’un seul but avant cette finale pourrait être rejointe ? Pour l’adversaire y croire relève d’une foi aveugle. La « Roja » a les moyens de tout boucler, de traverser cette seconde période en touriste.
En seconde période, on peut craindre le pire pour une Italie obligée de se découvrir encore plus. Et quand à la 60e Thiago Motta se blesse et laisse l’équipe à 10, la finale n’existe plus. Et qu’on n’aille pas parler de malchance. C’est l’Espagne qui contraint à monter le niveau physique. C’est l’Espagne qui oblige à faire des changements tôt dans le match pour trouver la solution. A 2/0, c’est plus calme et ça permet de penser à 2/3 choses… Sur le banc, « l’ennuyeuse Espagne » dispose de Torrès, Llorente, Pedro, Navas. Ça donne le tournis. Et la défense, vous vous souvenez, celle qui allait morfler de l’absence de Puyol, et bien elle n’a pris qu’un but ! Qui pourra battre cette équipe ? Faut-il déjà penser à la Coupe du Monde 2014 ? Probablement. Elle ne se battra qu’elle-même. Il faut que sur un match, elle trouve son Chelsea. Une bétonneuse qui batte cette équipe aux pénos ! L’Italie avait rarement aussi bien joué paraît-il. Elle n’avait en tout cas jamais été humiliée de la sorte. La fin de match se transforme en raclée. Il y a bien longtemps que ça n’était rien d’autre que l’attente du sacre. Le 3e de suite pour l’Espagne. Une nouvelle leçon…
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a écrit:
Pour rappel : en dix matchs à élimination directe lors de ces trois dernières grandes compétitions internationales, l'Espagne a encaissé zéro but.
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Asad-partage a écrit:Citation
a écrit:
Pour rappel : en dix matchs à élimination directe lors de ces trois dernières grandes compétitions internationales, l'Espagne a encaissé zéro but.