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Le 14 ième Salon du Livre de Casablanca s'est ouvert le 8 février

«Que la Fête de la culture commence! C’est aussi la fête du livre, de ses artisans, écrivains, intellectuels, éditeurs et librairies… ». C’est par ces mots que Touria Jabrane Kraytif, ministre de la Culture, a présenté, samedi dernier à Casablanca, la 14e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL 2008).

Ce rendez-vous qui se poursuit jusqu’à 17 février a connu un rush dès son ouverture vendredi 8 février. Ils étaient nombreux à faire la queue pour pouvoir assister à ce salon qui propose aussi tables rondes, expositions, ateliers pour enfants et du théâtre, question d’ouvrir «le livre sur son horizon». Les férus de la lecture ont divers intérêts et goûts.

Si le salon se veut international, il tient aussi à son label arabe et/ou musulman. Outre les maisons d’édition à caractère islamique, les lecteurs se sont aussi intéressés aux éditions de la France, de l’Italie, du Canada, de la Belgique, de la Palestine, de l’Egypte ou encore de la Jordanie... A noter que la plupart des exposants ont profité du Salon pour réduire de 10 à 50% le prix du livre.
Invitée d’honneur cette année, la France présente plus de 2.000 ouvrages récents et réunit plus de 100 éditeurs. Elle était présentée aussi par ses Instituts en activité dans le Royaume. «Les bonnes relations, c’est aussi l’aide au développement», de l’avis de Jean François Thibault, ambassadeur de France à Rabat qui s’est exprimé en arabe lors d’une conférence tenue samedi. D’ailleurs, son pays consacre dans le cadre de la coopération maroco-française plus de 12 millions de DH/an pour la promotion du livre et de l’écriture. Dans ce sens, une convention de coopération (2008-2010) a été signée la semaine dernière entre la Bibliothèque nationale du Royaume et l’ambassade de France. «La convention porte sur le système d’information globale et la numérisation», souligne Driss Khrouz, directeur de la Bibliothèque nationale. L’objectif étant de conserver et restaurer le patrimoine documentaire.

Pour rappel, SAR le Prince Moulay Rachid a procédé vendredi dernier à la remise du Prix du Maroc du livre (édition 2007). Il a été décerné dans la catégorie «Création littéraire» à Mohamed Maâzouz pour son roman «L’envolement des saisons» et dans la catégorie des études littéraires et artistiques à Charafeddine Majdoulin pour son ouvrage «Le domptage du conte : lecture dans le patrimoine narratif». Le prix de la catégorie Traduction, lui, a été attribué à Ahmed Bouchareb pour son oeuvre «Hawliyat Assila» (Anais de Arzila de l’écrivain portugais Leonardo Rodriguez), alors que celui de la catégorie des sciences humaines, sociales et juridiques est revenu à Abdelhak Moncif pour son ouvrage «Les défis de la pédagogie contemporaine».

Fatim-Zahra Tohry
Source: L'Economiste

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