Cinéma : Le Maroc ne fera pas de figuration à la 9e édition du FIFM

« The man who sold the World » sera l’unique film marocain en lice cette année. Ce long métrage de 108 minutes a été réalisé par Swel et Imad Noury. Le film parle de deux jeunes collègues de bureau, X et Ney, partageant le vivant dans le même appartement. Un jour, X annonce à Ney qu’il est tombé fou amoureux d’une jeune fille. Sans doute entrainé dans cette passion, le personnage va peu à peu perdre ses repères, prendre du retard dans son travail, et sombrer lentement dans la folie. A la saveur très mélancolique, le film est inspiré du livre « Un cœur faible » de Dostoïevski.

Ces deux réalisateurs marocains n’en sont pas à leur coup d’essai. On leur doit également « Heaven Doors » (Les portes du paradis), long métrage sorti en 2006, et trois autres courts métrages : « Coupable, No secrets » en 2001, et « Album de Familia » en 2002. Espérons que la régularité de ces siamois du cinéma sera récompensée.

En dehors des films en compétition, un autre film marocain sera projeté. Il s’agit de « Fissures » (Cracks en anglais) un film d’Hicham Ayouch. L’intrigue se déroule à Tanger, ville mystérieuse et magique, où se croisent une foule d’âmes perdues qui errent dans ses dédales enfumés. Dans cette ville folle, trois marginaux en quête d’amour et de délivrance vont se rencontrer et s’aimer : Abdelsellem, un homme brisé qui sort de prison, Noureddine, son meilleur ami, et Marcela, une brésilienne fantasque, excessive et suicidaire.

Par ailleurs, cette 9e édition du FIFM rendra hommage à Saïd Taghmaoui, grande figure du cinéma moderne. Une sélection de sa filmographie sera projetée à cet effet.
Du beau monde à Marrakech donc, pour – on l’espère – une récompense à la clé.

Yann NGOMO
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