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Oualaâlou : My taylor is rich

« C’est pas sérieux ». C’est en ces termes qu’un opérateur de la place a fustigé la prestation du ministre des Finances et de la Privatisation devant les gestionnaires de la « City ».

De passage à Londres pour la promotion de l’introduction en Bourse de Maroc Telecom, Fathallah Oualaâlou aurait vanté la situation macroéconomique du pays, en plein cœur du centre financier britannique… dans la langue de Molière.

Mauvais élève

Une insuffisance qui plombe encore un peu plus un gouvernement largement épinglé par les analystes des plus prestigieuses banques d’affaires du monde. Ces derniers ne comprenant pas pourquoi on vend les bijoux de la nation pour payer les salaires des fonctionnaires. À l’image du Crédit Suisse First Boston qui titre dans sa dernière note de recherche, datée du 11 novembre, « le Maroc se dirige vers le récif ». Après sept années en tant qu’argentier du pays, logiquement exposé à son environnement international, F. Oualaâlou continue de bouder les formations linguistiques du centre américain… Et dire que le ministre des Finances a été le seul à plaider pour une cotation de Maroc Telecom à l’étranger. Alors qu’avec plusieurs millions de dirhams annuels de prime, Oualaâlou aurait de quoi se payer, en plus d’un bon couturier, quelques « english lessons ».

Source : Le Journal Hebdomadaire

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