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Attijariwafa bank s'implanterait au Mali

L'appel d'offres pour la cession de 51 % du capital de la Banque internationale pour le Mali (BIM) a suscité bien des bruits de couloirs. Il serait, apparemment, question de la victoire du groupe Attijariwafa bank dans ce match financier.

Victoire à l'occasion de laquelle le groupe financier marocain aurait allongé un pactole de 70 millions d'euros sur la table de la Banque internationale de Mali, servis avec un Business Plan des plus alléchants. Au sein d'Attijariwafa bank, on veut à peine dire que le groupe a effectivement soumissionné pour l'appel d'offres en question, mais qu'«aucune réponse officielle n 'a encore été reçue». Même à la tête du groupe, Mohamed Kettani, contacté il y a quelques jours, n'a émis aucun commentaire sur l'appel d'offres et encore moins sur les résultats provisoires, mais il n'a pas, non plus, infirmé le fait d'avoir remporté le marché.

Toujours est-il qu'au niveau de la presse malienne l'affaire a été plus que suivie. Le journal «l'Indépendant», dans sa livraison de jeudi, indiquait que «présidé par le ministre des finances, le comité technique de privatisation, à l'issue de sa séance de dépouillement des offres du lundi 21 juillet, a attribué provisoirement 51% des actions détenues par l'Etat malien dans la Banque internationale pour le Mali à Attijariwafabank». Le même support a tout de même précisé, en guise de précaution, que l'affaire était maintenant entre les mains du gouvernement malien, qui est censé confirmer sa décision avant la fin de ce mois de juillet pour cette privatisation hors du commun dans la sous région, étant donné que «jamais une privatisation n'aura rapporté autant d'argent à l'Etat» malien.

Si cela venait à se concrétiser, l'Etat malien, en cédant 51% de ses parts, fera néanmoins toujours partie du peloton avec 10,5% des actions, les 38,5% restants étant la propriété des «Maliens de l'extérieur et les opérateurs économiques de la place», indique la même source. S'agissant de la BIM, soulignons que cette banque a une histoire assez amère. Avant qu'elle ne soit confiée, dans le cadre d'une mission de redressement, à Mamadou Igor Diarra, la banque avait des fonds propres négatifs et n'arrivait pas à respecter le capital minimum exigé.

Meriem Allam
Source: Le Soir Echos

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