Opportunités d’investissement au Maroc

Présidée par le ministre marocain de la Communication et porte-parole du gouvernement, Nabil Benabdallah, la FSMD se défie de mettre en relations et partenariats d’affaires dirigeants et entrepreneurs du Maroc avec investisseurs potentiels du monde entier. L’objectif de la Fondation: accompagner le développement de plusieurs champs d’action bien ciblés à travers le Maroc.

Ouvert aux décideurs suisses et internationaux, ce symposium sera également l’occasion pour ses organisateurs de décerner un prix d’excellence à l’organisme ayant mis sur pied un projet exemplaire pour le Maroc. Autrement dit, récompenser le meilleur projet fondé sur une conception éthique et respectueuse de l’environnement. Car, pour la Fondation Suisse Maroc pour le Développement durable, «toute réalisation d’un projet doit contribuer à favoriser la convergence et l’équilibre durable entre l’efficacité économique, la solidarité sociale et la responsabilité écologique».

La quinzaine de VRP marocains, triés sur le volet, pour débattre des vraies opportunités d’investissement du Royaume n’auront pas la partie facile. Le temps imparti, pour convaincre, ne dépasse guère les 20 minutes. Au total, douze intervenants, dont le vice-président de STMicroelectronics, Carlo Emanuele Ottaviani, se relayeront à la tribune pour parler de trois thèmes retenus: Investissements stratégiques et développement économique; marchés émergents et nouvelles technologiques; investir au Maroc, avantages et incitations.

Le choix de la Suisse pour accueillir ce symposium, et de Genève surtout, répond à une opportunité certaine. Pour le président de la Fédération du tourisme, «du fait même que la Suisse ne soit pas un marché émetteur pour le Maroc, dans presque tous les domaines, est une motivation supplémentaire pour les opérateurs marocains afin d’aller à la conquête de ce marché. De plus, le choix de la ville de Genève, par son statut de ville internationale, offre encore plus d’opportunités d’affaires, bien au-delà du symposium». Jalil Benabbes Taarji fait corps avec la nouvelle politique du Royaume «Maroc terre d’investissement», dans laquelle le tourisme joue les premiers rôles. D’ailleurs, il traitera à l’occasion du symposium d’un thème qui en dit long sur cette politique: «Investir dans l’hôtellerie: baromètre de l’attractivité au Maroc!»

Du côté du patronat marocain, qui vient à peine d’élire son staff dirigeant (www.leconomiste.com), ce forum est une aubaine de la rentrée. Pour le vice-président de la CGEM, Mohamed Chaïbi, «le symposium de Genève, qui est une rencontre entre décideurs et patrons marocains et investisseurs suisses et internationaux, est une belle tribune pour promouvoir l’investissement étranger au Maroc». Pour Chaïbi, «ce nouvel axe, Maroc Suisse, est une ouverture pour le Royaume dont l’essentiel des échanges avec le Nord se fait avec ses alliés traditionnels de l’Union européenne».

Certains opérateurs voient déjà dans le symposium économique de Genève sur les opportunités d’investissements au Maroc un nouvel arrimage du Royaume à celui de la Suisse.


Missions et aspirations
La Fondation Suisse Maroc pour le Développement durable est une organisation non gouvernementale dont le siège social est à Genève, en Suisse. La FSMD se définit comme un acteur privilégié entre la Suisse et le Maroc. Son conseil est composé de Suisses, Français et Marocains, provenant des milieux économiques, politiques et académiques.

Sa mission: renforcer le lien entre la Suisse et le Maroc et soutenir la réalisation des projets durables retenus dans le cadre de la Fondation; développer et améliorer le développement local durable, l’économie sociale, l’éducation et la formation, le soutien à des projets d’urbanisation et d’aménagement, le soutien aux échanges artistiques et culturels, le développement du tourisme durable… Ces champs d’action peuvent être liés aux domaines suivants: le sport, le social, l’économie, la santé, les télécommunications, la recherche scientifique, l’environnement ou encore les nouvelles technologies.
La Fondation participe également à la réalisation d’objectifs multiples, qu’elle réalise seule ou en collaboration avec ses partenaires. Elle souhaite interagir avec le gouvernement du Maroc, son allié, pour optimiser les initiatives qu’elle lance ou qu’elle soutient au Maroc.

Bachir Thiam
Source: L'Economiste