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Droit au but Monsieur Ali Lmrabet, par Dalil-Essakali My Abdeljalil

Si le changement introduit par sa Majesté le Roi Mohamed VI a été brusque pour certains, la transition d’un système en situation d’échec à un système « modèle » est difficile à gérer et encore plus ardue à institutionnaliser bien que le Maroc d’aujourd’hui ait fait une avancée considérable sur la voie démocratique.

Une des questions cruciales à se poser pour pouvoir tester la stabilité de la transition après quarante ans de plomb, est la suivante : quelle est la vraie nature du changement ? Comment élaborer et mettre en œuvre les paramètres propres aux régimes démocratiques sur le très lourd héritage ?

De fait, la transition au Maroc se présente sous une double forme : primo, l’introduction d’éléments démocratiques par le biais du pluralisme, et, secundo, par la proclamation solennelle de la souveraineté marocaine de Tanger à Lagouira.

Le cas d’Ali Lmrabet est unique dans son genre, comme tous les marocains, il a le droit au respect de sa vie à la fois privée et familiale, de sa correspondance et surtout le droit de la liberté d’expression, c’est l’un des fondements essentiels d’une société démocratique et une conditions primordiales de son progrès et de l’épanouissement de chacun.

Inversement, le journaliste qui soit, doit savoir que la liberté de la presse peut entrer en conflit avec les droits ou intérêts collectifs ou individuels et, parmi eux, le droit au respect des institutions politiques marocaines, et plus particulièrement de la constitution marocaine qui n’est que l’émanation du peuple souverain, il est dés lors admissible que les abus soient sanctionnées si cette répression est nécessaire pour sauvegarder un objet légitime qui est notre monarchie.

Si, monsieur Lmrabet à travers la liberté d’expression, souhaite déstabiliser la monarchie marocaine et à travers elle notre souveraineté territoriale de Tanger à Lagouira, alors je lui dis ouvertement et solennellement que nous les marocains nous lavons notre linge sale entre nous, et quand il s’agit d’une question internationale touchant notre intégrité, nous sommes tous derrière la personnalité de Sa Majesté le Roi.

Monsieur Lmrabet, sache qu’il n’y a pas d’acharnement contre vous, défendre la liberté de la presse est une chose, mais s’attaquer à travers cette liberté à la monarchie et la souveraineté nationale en est une autre.

Dalil-Essakali My Abdeljalil
Doctorant en droit international à l’Université Robert Schumann
Strasbourg

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