Maroc-2030 : La prochaine décennie sera marquée par la fin du Polisario

Xavier Guilho, modérateur de ce forum, qui présentait la synthèse et la clôture des travaux de cette manifestation, a relevé que toutes les tendances convergent vers cette voie. Selon Guilho, le conflit israélo-palestinien s'achemine également vers une "issue positive". "On ne sait pas quand, ni comment, mais des tuyaux réels se dessinent", a-t-il dit. Guilho considère aussi que les prochaines décennies seront également marquées par "l'éradication possible des contraintes à la concrétisation du processus euro-méditerranéen". Quant aux "impératifs immédiats" du Maroc, Guilho estime qu'il y a trois cercles à prendre en compte : l'américain, qui est "incontournable", l'européen, qui est "le prix de la géographie" et l'africain, qui est "le prix de la survie", en plus de celui de la Méditerranée.

S'agissant des contraintes futures pour le Maroc, il a ajouté qu'elles seront "lourdes et durables", avec notamment la situation "très difficile" en Afrique, l'hégémonie américaine aux plans monétaire, financier et des standards et la situation complexe de l'Europe qui, même si elle adopte une constitution commune, les choses ne seraient pas faciles pour elle. A ces challenges, s'ajoutent les contraintes fondamentales qui vont surgir, tel le problème de l'eau. Evoquant les opportunités, Guilho estime qu'elles sont de quatre dimensions. D'abord la jeunesse qu'il faut éduquer, instruire et encourager à la prise de risques et des responsabilités. La deuxième dimension, c'est d'être au rendez-vous avec l'économie du savoir, l'économie de la connaissance. La troisième, c'est la transnationalisation des jeunes, en mettant en oeuvre le croisement des expériences des autres qui ont réussi, non pas par des approches macro-politique ou macro-économiques, mais par un croisement concret des expériences. La quatrième dimension vise à encourager le retour des cerveaux pour prendre le relais. Plusieurs chercheurs et anciens ministres marocains ont également pris part à ces travaux.

Source : L'Economiste-MAP