La corruption empêche les réformes au Maroc

Selon l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) qui est une enquête composite reflétant les perceptions d’hommes d’affaires et analystes résidents ou non dans les pays étudiés, (La note IPC s’étend de 10 -probité élevée- à 0,-très corrompu), le Maroc ne décolle pas de la 79 place avec 3,2 points.

Le bureau exécutif de Transparency Maroc dénonce "la prolifération de la corruption qui constitue un obstacle grave face aux ambitions et tentatives de réforme sur le plan économique et social".

"...Cette situation préoccupante dans le fond exprime la faiblesse des institutions de contrôle et d’exécution et l’absence de critère objectifs exclusifs lors de la prise des décisions et l’ineffectivité et le détournement des lois ainsi que l’absence d’une justice indépendante", ajoute Transparency Maroc dans un communiqué.

La ratification de la Convention des Nations Unies de lutte contre la corruption par le gouvernement marocain prend un caractère d’urgence pour Transparency Maroc qui met l’accent sur la nécessité de mettre en place, le plus rapidement possible, une agence de lutte contre la corruption. Agence qui doit bénéficier de “l’indépendance sur le plan des moyens humains, financiers et matériels à même de garantir son efficacité et crédibilité".

Selon le rapport de Transparency International, l’Algérie et la Mauritanie occupent le quatre-vingtème rang et la Tunisie, (on ne sait par quel miracle) occupe la 43ème place sur 158.

Source: L'Opinion