Une grève de la faim au nom des démunis du Maroc

«Je le fais au nom des plus démunis de ce peuple », nous a-t-il déclaré. Il a pris cette décision après une visite au service des urgences de l’hôpital provincial de Nador où il dit avoir constaté, avec les membres du bureau de son association, « le mauvais accueil réservé aux patients».

LE cas le plus touchant, selon le président de l’association a été « celui d’une jeune fille de 15 ans pleurant de souffrance en raison d’un problème rénal.

Malgré cela, les responsables des services d’urgence ont refusé de la soigner et ont exigé de sa mère d’acheter une seringue auprès du café de l’hôpital dépendant des oeuvres sociales des fonctionnaires de la santé.

C’est alors que j’ai décidé d’entreprendre cette grève, exigeant l’arrivée d’une commission d’enquête ou je mourrai sur place ».

Le 23 juillet, avec les autorités locales, le gréviste de la faim -et de la soif- est parvenu à un compromis : arrêter la grève, en contrepartie, les autorités locales et la délégation régionale du ministère de la santé se réuniront avec son association pour discuter de toutes les irrégularités qui touchent le secteur de la santé dans la ville de Nador.

Source : Le Reporter