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Maroc: nouvelles arrestations après le "démantèlement" d'un groupe jihadiste

Les autorités marocaines ont annoncé mardi soir l'arrestation d'un total de trente-deux personnes, dont un officier de police et un journaliste après le démantèlement d'un "important réseau terroriste à soubassement jihadiste", a-t-on indiqué de source officielle à Rabat.

De nouvelles arrestations sont survenues mardi après le placement en garde à vue la veille de 23 membres présumés d'un "important réseau terroriste à soubassement jihadiste", a indiqué l'agence marocaine Map, citant la police judiciaire et le parquet général.

Sur la liste des personnes arrêtées que la Map a publiée mardi soir figure le nom d'un journaliste marocain, Abdelhafid Sriti, correspondant à Rabat de la télévision libanaise Al Manar du Hezbollah.

Contactée par l'AFP, la police a indiqué que l'enquête était toujours en coours avec les membres de ce "réseau" dont le chef présumé est le Marocain Abdelkader Belliraj.

"L'interrogatoire de ces personnes n'est pas terminé", selon la même source.

Selon cette dernière, un officier de police, en fonction au port de Casablanca, a été arrêté pour "non respect du secret professionnel".

"Il s'est permis de divulguer des informations de nature à éveiller les soupçons d'autres complices non encore appréhendés", a la police dans un communiqué.

Deux islamistes ont été arrêtés dans le cadre de la même affaire, dont Mustapha Moâtassim - le secrétaire général d'un petit parti islamiste légal, Al Badil Al Hadari (Alternative civilisationnelle) -, selon la même source.

Mustapha Moatassim se démarquait des mouvements islamistes radicaux. "Nous croyons au jeu politique démocratique et nous ne contestons pas la légitimité du régime", avait-il déclaré à l'AFP en juin 2005 lorsque son parti a été officiellement autorisé, dix ans après sa création sous forme d'association.

Lundi, la police a annoncé avoir démantelé "un important réseau terroriste à soubassement jihadiste, qui se préparait à perpétrer des actions de violence sur le territoire national". Les 32 membres présumés du réseau, dont le chef présenté sous le nom de Abdelkader Belliraj, ont été placés en garde à vue.

"Les ramifications et connexions du réseau avec des organisations s'activant au Maroc et à l'étranger" ont pu être déterminées, selon la police.

Source: AFP

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