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Jamel ou le Père Noël des enfants Polynésiens en difficulté

Comme à chaque fois qu'il en a l'occasion, Jamel Debbouze utilise sa notoriété pour tenter d'aider les jeunes en difficulté. La mairie de Papeete et l'association "Les enfants du Fenua", ont organisé une rencontre en ce sens, dimanche, dans les jardins de la mairie, avec environ 200 enfants défavorisés de Tahiti qui ont d'ailleurs tous été invités à son prochain spectacle.

"C'est toujours un peu gênant de faire ce genre d'intervention devant les micros parce qu'encore une fois, ce sont des choses qui ne devraient pas être médiatisées. Ça part vraiment d'un élan du cœur mais nous avons besoin de vous pour relayer l'information afin qu'un maximum de gens s'y intéressent", a confié, humblement, l'humoriste Jamel Debbouze, qui n'oublie pas qu'il vient lui-même d'un milieu associatif.

"Ce sont des gamins qui ont été abandonnés et qui sont maintenant pris en charge par des gens qui ne sont pas forcément habilités à le faire. Les associations ont certainement des besoins précis et je souhaitais les écouter", a poursuivi le petit homme au grand cœur qui a déjà beaucoup fait pour les enfants du Maroc. "On a réussi à faire des vraies opérations qui nous ont permis de monter un centre accueillant aujourd'hui 2.000 gamins par jour à Casablanca et qui aide le monde rural au Maroc".

Par ailleurs, les 200 enfants venus de différentes associations de Tahiti, non contents de rencontrer l'artiste en chair et en os, ils ont aussi eu la joie d'apprendre qu'ils seraient tous invités à son spectacle, place To'ata (Papeete), samedi prochain.

Sonia Aline, organisatrice de l'évènement, a bien évidemment tout de suite accédé à la demande de Jamel, "dans la mesure où des places restaient disponibles".

Le Député Maire, Michel Buillard, également présent dimanche, a été très touché par ce geste d'autant que le comédien et humoriste a confié que si Sonia lui donnait l'occasion de revenir pour un autre spectacle, il consacrerait ses recettes au financement de projets pour ces enfants Polynésiens.

Enfin, interrogé sur le choix de la date (ndlr: le 11 septembre) de son "one man show", l'artiste à la bille de clown a très vite recouvré son sérieux, expliquant que "les gens qui seront gênés par cette prestation ce jour-là sont des personnes au cerveau étriqué".
"Il ne faut pas oublier d'accord, mais il faut surtout continuer à vivre et à avancer, c'est la seule manière de se battre", a-t-il conclu.

Source : Tahiti Press

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