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L'ancien président de l'Association des travailleurs immigrés marocains en Espagne (ATIME), Hamza Hanafi, condamné à deux ans et quatre mois de prison pour escroquerie et falsification de documents, a annoncé le dépôt d'un recours auprès de la Cour provinciale contre la sentence rendue par la Cour pénale n° 1 selon Europa Press.
Lors d'une conférence de presse tenue hier mercredi, Hamza Hanafi a assuré qu'il n'a pas touché à la subvention de l'Institut Andalou de la Jeunesse (IAJ). Mais il a reconnu avoir utilisé « sans leur consentement », la signature de cinq bénévoles de l'ATIME, « parce qu'elles étaient conformes » pour la création de l'Association des jeunes immigrants (AJI) en Andalousie.
Selon Hamza, l'argent aurait été versé à deux employés de l'AJI chargés de l'exécution des projets. Ces deux individus n'ont été appelés à la barre par aucune partie, déplore t-il, alors qu'il a demandé constamment de faire appel à ces personnes pour corroborer ses témoignages. L'accusé a aussi fait valoir que si l'IAJ a accordé durant deux années consécutives son aide c'est parce que les dépenses des subventions antérieures ont été correctement justifiées.
Depuis que cette affaire a été révélée, le conseil d'administration de l'ATIME a, dans un communiqué signé par son président Kamal Rahmouni, décidé de destituer temporairement Hamza Hanafi de « toutes ses responsabilités » au sein de l'Association, en attendant des clarifications. Si le recours déposé confirme la première condamnation, cette exclusion deviendra sans doute définitive.
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