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Windsurf : Boujemaâ Guilloul impressionnant à Hawaï

Boujemaâ Guilloul aux XXe Aloha Classic de Maui : un jeune Marocain qui a émerveillé les professionnels du windsurf à Hawaii

Féru d'un sport béni par le vent et les vagues, Boujemaâ Guilloul, qui jouit d'un style perfectionné et de hautes qualités techniques et physiques requises pour un futur champion de windsurf, est une figure à suivre et bien évidemment à encourager.

Né à Essaouira en 1984, Boujemaâ a commencé à apprendre le surf à l'âge de douze ans, plus particulièrement le windsurf. Depuis, Il ne peut résister à l'appel du vent et est toujours à la recherche de vagues géantes avec le plus de vent possible, pour faire les figures les plus spectaculaires en windsurf.

Ambitieux, dynamique et engagé, ce fils prodige d'Essaouira a réalisé, au cours de sa participation à la 20e Aloha Classic de Maui (Hawaii) en novembre dernier, un véritable exploit et confirmé son talent de futur champion du windsurf.

Lors de cette compétition, qui a rassemblé une centaine de participants venus de différents pays, Boujemaâ Guilloul, l'unique représentant du monde arabe et du continent africain, a décroché la cinquième position (catégorie juniors) face à des champions de renommée internationale comme Jason Stone, Jesse Brown, Josh Stone des Etats-Unis d'Amérique, Baptiste Gossein et Julian Taboulet (France). " Je suis le seul Marocain, Arabe et Africain sur un tel circuit international ", a indiqué à la MAP le jeune windsurfer, qui a exprimé sa profonde reconnaissance et ses vifs remerciements à la Fondation ONA, ainsi qu'à l'Association Essaouira Mogador qui lui ont facilité les conditions de voyage et de séjour à Maui.

" C'est grâce à leur soutien que j'ai pu participer à cette compétition internationale et côtoyer de grands champions", a affirmé Boujemaâ qui s'est taillé une place dans la cour des grands et qui n'a qu'une idée à la tête, devenir champion international et porter haut le drapeau national.

Sa première participation à une compétition internationale était à l'âge de 18 ans à Hawaii où il a été classé 31e sur 64, décrochant la couverture de plusieurs magazines, de même que de nombreux articles lui ont été dédiés dans les revues spécialisées de surf et windsurf en Europe et aux USA.

Le surf, tout comme la planche à voile, n'est pas à la portée du premier venu: c'est un sport qui nécessite une coordination parfaite, une excellente condition physique et des nerfs d'acier.

Il a émis le souhait de voir de plus en plus de Marocains et d'Arabes accéder au plus haut niveau mondial dans cette discipline et pourquoi pas de nouveaux champions afin de contribuer au développement des sports nautiques dans le monde arabe en général, et au Maroc en particulier.

Ce jeune futur champion qui est une fierté non seulement pour Essaouira mais pour le Maroc tout entier mérite bel et bien d'être encouragé. Tous les spécialistes du windsurf qui ont vu Boujemaâ à l'œuvre prédisent qu'il sera parmi le Top ten (10 meilleurs) dans les deux années à venir. Concernant son agenda pour l'année en cours, Boujemaâ a indiqué qu'il prendra part à plusieurs rencontres et compétitions internationales notamment à Hawaii (fin mai), Portugal (fin juin), îles Canaries (fin juillet) et en Allemagne (vers fin septembre).

" Boujemaâ Guilloul est l'un des meilleurs supports médiatiques que la ville d'Essaouira puisse espérer. Ce jeune parcourt le monde entier, arborant fièrement les couleurs de son pays, de sa ville et de ses sponsors " (Fondation ONA, Association Essaouira Mogador, Starboard), a déclaré de son côté Jean Sébastien Deflandre, qui dirige une base nautique à Essaouira.

" A toutes les compétitions auxquelles il participe, des dizaines de photographes et journalistes sont présents : ce sont autant d'articles de presse et de photos qui sont publiés de par le monde ", a-t-il fait remarquer, ajoutant qu'aujourd'hui, grâce à Boujemaâ, tous les magazines spécialisés parlent d'Essaouira et de ses atouts.

" Nous devons donc tout mettre en place pour que nos jeunes surfers, windsurfers, kitesurfers fassent partie de l'élite mondiale, tout comme Boujemaâ ", a-t-il dit.

Pour lui, "la mer est un formidable facteur de développement physique et intellectuel. La mer apporte calme et sérénité, confiance en soi et respect de l'autre... Autant de valeurs absolument essentielles au développement humain. Et la lutte contre la fracture sociale passe aussi par là".

Source : Le Matin

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