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Citation : votre avis
s
27 août 2014 11:26
La citation ci-dessous a été pensée, conceptualisée et entièrement développée par j'ai nommé PhiloSrnit.

Tout droit réservé, copryrigth 2014
PhiloSrnit s'autorise à vous trainer dans la boue en cas de copiage collage.

Quand on sait qui te remplit la panse
On devine aisément ce que tu penses


S'il vous plaît on applaudit pas, et pas de standing ovation.

Dites moi juste comment vous la comprenez ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/08/14 11:26 par srnit.
t
27 août 2014 13:35
Citation
srnit a écrit:

Quand on sait qui te remplit la panse
On devine aisément ce que tu penses



Salam,

cela supposerait qu'en fonction de nos activités professionnelles (qui nous permettent d'avoir un salaire et donc de pouvoir se remplir la panse) nos pensées sont facilement décelables ?

Je ne crois pas, si je suis militaire et que je perçois un salaire pour aller défendre le territoire, c'est l'état qui me paye, parfois pour des missions pas très honnêtes ni très morales, qui suis-je ?

Tortionnaire égoïste assoiffé de sang, samaritain qui pense défendre la veuve et l'orphelin, nationaliste fière de sa patrie, personne non diplômée en grande difficulté en fin d'adolescence qui avait le choix entre devenir sdf ou s'engager dans l'armée ?

Est-ce que parce que je bois du coca je suis une sioniste ?

Trop réducteur.
s
27 août 2014 14:39
Salam Zuleikha,

Merci pour ta participation, c'est intéressant.

Je vais revenir sur les 3 cas et j'en proposerai un 4ème

Cas 1 : je suis employé d'une société
Effectivement, cela ne suffit pas à savoir ce que je pense
En revanche, mon devoir de réserve m'impose de ne pas dire n'importe quoi de ma société
Ainsi, ma pensée devient limitée sur le champ de la critique quand il s'agit de toucher à ma société

Cas 2 : le militaire
Prenons un GI
Tu lui dis d'aller au Viet Nam tuer de la face de citron, il y va
Tu lui dis d'aller en Irak tuer du bazané il y va
...
Ceux qui vont contre l'ordre établi par la hiérarchie sont rares, ce sont des objecteurs de conscience (comme Mohamed Ali)
Donc dans ce cas, la pensée dont découle l'action reste limitée et je reste tributaire des décisions de la hiérarchie

Cas 3 : boire du Coca
Dans ce cas c'est différent car ce n'est pas Coca qui te nourrit ici.
Tu gagnes de l'argent suivant un moyen déterminé et ensuite tu utilises cet argent pour faire des choix d'achat.
Ce choix d'achat est motivé par quelque chose, pas forcément très réfléchi et qui n'implique pas heureusement d'ailleurs un soutien à telle ou telle idéologie.


Le cas 4 que je présente et qui m'a fait penser à cette citation est le domaine religieux.
On voit des fatwas dans lesquels on interdit aux musulmans de manifester, d'autres où on autorise des puissances étrangères à envahir ou à utiliser à des fins d'invasion telle ou telle territoire ...
En remontant le fil on s'apperçoit souvent que les émetteurs sont nourris par les états dictatoriaux.
Et quand on tire le fil, ces états sont nourris par les stazunis.
Et quand on tire le fil on aboutit au sionisme.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/08/14 14:51 par srnit.
t
27 août 2014 15:32
et bien en fait pour les cas dont tu parles, notre moyen de subsistance ne fait pas notre personne.
Je ne suis pas mon boulot, j'y passe du temps mais ce n'est pas parce que je n'ai réussi à trouver un travail que dans telle branche que j'adhère à toute l'idéologie de ma boite.

Devoir de réserve ok, mais dans l'intimité je peux dire ce que je veux.

Si tu estimes que les zuniens dirigent le monde, quelque soit ton travail, alors tu participes à l'hégémonie zunienne ?

non, on survit, on ne peut pas se passer de se loger, se nourrir, se vêtir...on est obligé, si on a le choix on devient indépendant mais là encore, la plus grosse manne financière vient de qui on sait lol.
M
27 août 2014 15:52
Quand on sait qui te remplit la panse
On devine aisément ce que tu penses

Pas d'accord. On peux travailler pour quelqu'un ou pour une entite qui paient le salaire d'ou l'on se nourrit mais ne pas partager leur idees. On le fait juste pour survivre.

Quand on sait Ce qui te remplit la panse
On devine aisément ce que tu penses

La c'est mieux.
s
27 août 2014 16:05
@Zuleikha
La nuance à apporter est que l'influence sur la pensée est fortement lié au pouvoir de domination qu'exerce le "qui" du proverbe.
Une société ne s'occupe pas de politique, ... elle est relativement neutre dans le quotidien du travailleur et influe peu sa pensée.
Dans le cas de l'armée, le modelage de la pensée est beaucoup plus prononcé.

@Amasir
Si on le fait pour survivre, on peut imaginer que la pensée est alors contrainte.
Le passage "On devine aisément ce que tu penses" se comprend alors "On devine aisément les idées que tu défendras, les avis que tu partageras ..."

Si on remplace par "Ce qui", comment doit on le comprendre ?
Quelle serait la différence ?
M
27 août 2014 16:48
C,est oui et c'est non. Tout depend de la personne en fait. Certains sont suivistes, des vaincus, ils acclament la force d'ou qu'elle vient, a fortiori si elles les aide a se remplir la panse. D'autres reflechissent pour eux memes mais ils sont bien souvent une minorite.
t
27 août 2014 17:24
j'ai du mal à vous suivre grinning smiley

on ne contraint pas la pensée, elle est la somme des expériences et apports intellectuels de chacun.

Nous ne sommes pas forcément ce que nous pensons car nous n'avons pas les moyens de vivre selon notre pensée (sauf ceux qui ont le courage de se couper du monde et d'aller vivre dans des communautés écolo ou pas d'ailleurs).
27 août 2014 18:12
C'est une rime pas vraiment une citation...

Une citation c'est quelque chose de profond qui met des mots sur des idées de manière bien ordonné...
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
 
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