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Excès d’honneurs
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19 janvier 2005 20:57
On peut envisager de deux façons l’élection palestinienne. Si le regard s’arrête aux limites des Territoires occupés, on se félicitera évidemment du fait démocratique lui-même, et on notera, une fois encore, l’étonnant sens politique de ce peuple. L’impression sera plus mitigée, en revanche, si l’oeil de l’observateur porte plus loin, vers les capitales étrangères. Là, les discours enjôleurs inquiètent plus qu’ils ne rassurent. Mais revenons d’abord au point de vue palestinien. Dimanche, de Jénine à Rafah, du nord de la Cisjordanie au sud de la bande de Gaza, toute une population a eu à coeur d’aller accomplir un geste rare dans le monde arabe, bravant tous ces obstacles. Et tous les témoignages en attestent : c’est consciemment que les Palestiniens ont voulu délivrer ce message de démocratie et de responsabilité. Un message collectif, homogène, plus important en lui-même que le résultat du scrutin. Le vote en faveur du candidat du Fatah n’a pas un autre sens. C’est autour du nom de Mahmoud Abbas que ce peuple pouvait le mieux se rassembler. Dans son extrême fragilité, et privé de toute structure étatique, la société palestinienne ne pouvait sans doute pas se payer le luxe d’une confrontation véritable. Sous occupation étrangère, les Palestiniens ont d’abord voulu manifester leur unité. On peut en déduire que le succès de Mahmoud Abbas, aussi net soit-il (62,32 %), n’a en rien la signification d’un plébiscite. D’autant moins que le score réalisé par l’ancien communiste Mustapha Barghouti (19,72 %), figure importante de la gauche, est plus qu’honorable. À sa façon, même le Hamas a joué le jeu de l’unité. La présence d’un candidat du mouvement islamiste aurait durci l’élection, et rendu imprévisible son issue. En boycottant mollement le scrutin, le Hamas a poursuivi la politique prudente qui est la sienne depuis la mort d’Arafat.

Mais si l’on veut voir plus loin, au-delà des limites des territoires palestiniens, l’impression qui se dégage de cette journée inspire davantage de perplexité. Il y a comme une impression de déjà vu. En janvier 1996 déjà, le monde entier avait feint l’étonnement devant la maturité politique de ce peuple qui venait d’élire pour la première fois son Président. Et en 1996 déjà, le Président élu, Yasser Arafat, avait croulé sous les commentaires élogieux. On avait loué sa modération et on l’avait investi de toutes les espérances, c’est-à-dire de toutes les responsabilités. Comme si le sort du conflit dépendait entièrement de lui. On comprend que ce sont ces mêmes louanges adressées à Mahmoud Abbas, ces compliments venus de Washington et d’Israël, et ces invitations empressées qui, paradoxalement, inquiètent. On a trop le sentiment de voir se mettre en place les mâchoires d’un piège déjà connu.

L’homme qui doit faire taire les tirs de roquettes, museler toute violence, réformer son administration, vaincre la corruption et ­ plus fort encore ! ­ assurer la stabilité de la région, ne dispose d’à peu près aucun pouvoir. Et pourtant, si l’on suit bien le raisonnement de George W. Bush, ce n’est que lorsque Mahmoud Abbas aura réglé tous ces problèmes, et fait triompher un droit palestinien au milieu du non-droit colonial, que l’on pourra entrer dans une négociation, par ailleurs sans garanties et sans visibilité. La guerre civile d’abord, on verra après ! C’est exactement ce raisonnement qui a condamné Arafat à l’impuissance politique et conduit à sa délégitimation internationale. Avec quelques assassinats ciblés, ou quelques maisons rasées, Ariel Sharon peut du jour au lendemain rendre la tâche de Mahmoud Abbas impossible. En janvier 1996, l’assassinat d’un leader du Hamas, sur ordre de Shimon Peres, avait été suivi d’une série d’attentats anti-israéliens particulièrement meurtriers.

L’histoire va-t-elle se répéter ? Sans doute les intentions des uns des autres sont-elles les mêmes. Sur le fond, les dirigeants israéliens, droite et gauche confondues ­ puisque depuis lundi un très fragile gouvernement de coalition s’est installé ­ ne veulent entendre parler ni de décolonisation de la Cisjordanie, ni de retrait de Jérusalem-Est, ni de droit au retour. Ces problèmes sont si peu d’actualité, et ils semblent si peu en rapport avec les origines du conflit, qu’ils ne figurent même pas à l’ordre du jour de la conférence internationale convoquée à Londres les 1er et 2 mars. Et Israël se sent si peu responsable de ce qui arrive dans la région que ses dirigeants se sont d’ores et déjà exemptés d’aller à ce rendez-vous. Toute la difficulté pour le nouveau président de l’Autorité palestinienne sera donc de sortir de la lumière crue de l’actualité que l’on projette sur lui aujourd’hui, et d’amener l’opinion internationale à regarder du côté d’Ariel Sharon et de George Bush. Pour cela, il doit dans l’immédiat faire semblant de croire en la bonne volonté de ses partenaires, et réapprendre à parler à l’opinion occidentale. Sa franche dénonciation de la militarisation de l’Intifada l’y aidera incontestablement. À condition qu’aucune provocation ne vienne refermer sur lui le piège qui pointe sous un excès d’honneurs.

Denis Sieffert


La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
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19 janvier 2005 23:58
L’élection de Mahmoud Abbas à la présidence de l’Autorité Palestinienne a marqué un tournant dans l’histoire de la nation. Cependant, le gouvernement Sharon décide d’une nouvelle invasion en Cisjordanie. Alors que Mahmoud Abbas tente la négociation entre les différents mouvements palestiniens, l’armée israélienne multiplie les violences.

Plusieurs dizaines de jeeps et de blindés israéliens ont envahit la ville de Naplouse, en Cisjordanie, mardi soir.

Selon l'armée israélienne, l'invasion « vise les infrastructures terroristes ». Elle affirme aussi avoir arrêté 17 personnes, dont certains membres du Hamas. De son côté, le groupe palestinien affirme que, pendant les 24 dernières heures, une trentaine de ses militants ont été arrêtés.

Mahmoud Abbas et le Hamas

Le président de l'Autorité palestinienne a entamé mardi soir des entretiens avec le Hamas en vue d'aboutir à un arrêt des violences.

Peu après son arrivée, une explosion eut lieu commandité par le Hamas, près des colonies du Goush Katif, blessant six Israéliens, dont un grièvement.

Le gouvernement Sharon a réagi en demandant une « action immédiate » du président de l'Autorité palestinienne contre les « organisations terroristes ». Israël menace de lancer une opération de grande envergure si les attaques se poursuivent.

Les brigades des martyr d’Al-Aqsa accepte de négocier

Un des principaux chefs des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa a annoncé, mardi, l'arrêt des violences en Israël. Zakaria Zoubeidi a indiqué que cette décision découlait de l'offre de Mahmoud Abbas d'intégrer des membres des Brigades au sein des services de sécurité palestiniens.

M. Zoubeidi a toutefois précisé que cet arrêt des violences ne concernait pas encore les territoires de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, et qu'il faudrait consulter à cet effet les « camarades emprisonnés » des Brigades, avant de prendre une décision, d'ici quelques jours.

Les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa rassemblent des dizaines de groupes. Ce mouvement, liée au Fatah, a été formée en 2000, au moment du déclenchement de la deuxième Intifada
s
20 janvier 2005 00:47
Salam Loubna ,

Tant qu'il y'a un charognar au pouvoir , il n'y aura pas de paix possible , son plan à lui c'est de se debarasser de tout les palestiniens ,

Quand on a la lacheté de s'attaquer jusqu'aux enfants , on a ni foi ni loi ,
siryne
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20 janvier 2005 01:15
Mahmoud Abbas a été démocratiquement élu président de l'Autorité palestinienne le 9 janvier*, et il occupe désormais le fauteuil laissé vacant par Yasser Arafat.

Bush et Sharon lui ont ouvert les bras (et les portes de leurs bureaux), disant qu'ils voyaient en lui « le partenaire pour la paix » qu'ils attendaient depuis quatre ans. Alors, un peu partout, on se pose légitimement une double question : « Les Israéliens et les Palestiniens sont-ils sur le point d'entrer, comme en 1993, dans un processus de paix ? Si c'est bien le cas, quelles chances ce nouveau processus a-t-il d'aboutir ? »

Beaucoup pensent que nous sommes à la veille d'un apaisement des tensions et des esprits pouvant conduire à l'arrêt des violences et à l'ouverture de négociations.

Je crois, moi aussi, que c'est ce qui va se passer et que nous allons connaître quelques mois de répit : les pouvoirs israélien et palestinien vont « se tâter » pour savoir ce qu'ils peuvent obtenir l'un de l'autre.

Mais les deux peuples et les deux gouvernements sont-ils suffisamment las de la guerre pour faire les concessions nécessaires à la paix ? La solution de cet interminable conflit, qui s'est dérobée jusqu'ici, est-elle cette fois en vue ?

Non, hélas ! trois fois hélas ! En tout cas, je ne le pense pas, et voici pourquoi.

Pour éclairer le présent, faisons un retour en arrière.

À mes yeux, le conflit israélo-palestinien (et israélo-arabe) a connu, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, trois phases successives d'une vingtaine d'années chacune, la dernière étant toujours en cours.

1) 1947-1967 : par une résolution du 29 novembre 1947, l'ONU a décidé que le territoire palestinien doit être réparti entre Juifs et Arabes, et elle a procédé au partage.

Ces derniers, qui occupent le pays depuis des siècles, se sont sentis spoliés ; ils ont refusé le partage et sont partis en guerre contre les Juifs en qui ils voyaient des intrus.

Ils ont perdu la partie militairement et, en outre, se sont mis hors de « la légalité internationale », celle que fixent les résolutions de l'ONU.

À partir de 1949, Israël s'installe, s'édifie, se consolide avec le soutien de la France, relayé, à partir des années 1960, par celui, plus puissant encore, des États-Unis.

Lorsque, en mai 1967, le président Nasser, qui était alors le héros de tous les Arabes, commet la faute d'acculer Israël à la guerre sans y avoir préparé ni son pays ni son camp, l'État hébreu remporte en six jours sur les Arabes une éclatante victoire qui les laisse assommés.


2) 1967-1987 : vaincus militairement et diplomatiquement, dominés sur tous les autres plans, les Arabes, dont les territoires sont occupés, n'ont plus de chef reconnu. En guise de stratégie, ils clament, en août 1967, au sommet de Khartoum : « Non à la reconnaissance (d'Israël), non à la négociation, non à la paix »...

Ils ne se résignent pas pour autant et tentent successivement la guerre d'usure (1969-1970), la guerre tout court (1973), l'arme du pétrole (1974), la négociation, mais sans parvenir à un résultat : tout ce qu'ils entreprennent les enfonce encore davantage.

Dans la région elle-même, ils s'aliènent les deux pays qui comptent : l'Iran et la Turquie. Et lorsque l'Égypte, qui est le pays arabe le plus peuplé et le plus puissant, signe, en 1979, un accord de paix séparée avec Israël, elle inflige au « refus arabe » un coup mortel.

Elle quitte le champ de bataille en laissant le camp dont elle était le chef dans le désarroi.


3) 1987-2007 ? : Israël n'est plus le petit pays menacé et encerclé qu'il était en 1967, mais une puissance nucléaire et... occupante. Les territoires qu'il a occupés lui ouvrent l'appétit : il colonise à tour de bras et à coups de millions ; il peuple à outrance et annexe quand ça lui chante.

Créé par l'ONU, juridiquement en tout cas, il indispose l'Organisation internationale (et un nombre croissant de ses membres) en refusant d'exécuter les résolutions qu'elle vote à son encontre, et même de les prendre en considération. À son tour, il se met hors de « la légalité internationale », et ce sont désormais les Arabes qui invoquent à tout bout de champ celle-ci contre lui.

Sa puissance militaire et financière, le soutien sans faille que lui prodigue la plus grande puissance du monde, les faiblesses et les erreurs de comportement des dirigeants arabes qui ont perdu, avec la disparition de l'URSS en 1991, leur principal allié, éloignent les dirigeants israéliens, peu à peu, des réalités : ils écoutent moins leurs amis, ne se préoccupent plus guère des urgences, font moins attention aux évolutions, s'interdisent rarement les manifestations publiques de mépris à l'endroit des hommes et des organisations qui ne soutiennent pas leurs thèses...


Dès la fin des années 1980, les Palestiniens et les autres Arabes ont évolué dans l'autre sens, celui du réalisme : ils ont accepté au fond d'eux-mêmes les Israéliens comme voisins et se sont résignés à leur abandonner 78 % de la Palestine, pour se contenter des 22 % restants. Parmi eux est même née l'idée d'un « package deal » : la paix et des relations normales entre Israël et l'ensemble des vingt-deux pays de la Ligue arabe contre l'évacuation par l'État hébreu des territoires occupés par lui en 1967, le tout en application des résolutions de l'ONU qui traitent de la question.


L'idée est devenue une proposition. Élaborée au cours d'un sommet arabe à Amman, elle a été formulée publiquement lors d'un autre sommet, tenu l'année suivante (27 et 28 mars 2002), à Beyrouth.


Le Premier ministre israélien, qui était déjà Ariel Sharon, a dit qu'il n'était pas intéressé ; son allié et protecteur, qui était déjà George W. Bush, n'a prêté aucune attention à la proposition, ni ne s'est dit étonné ou choqué par le dédain avec lequel elle a été accueillie.

L'opinion israélienne, elle-même traumatisée, il est vrai, par les attentats-suicides de la seconde Intifada, n'a réagi ni à l'offre ni à son rejet.

Qu'en conclure, sinon qu'entre Arabes et Israéliens, entre Palestiniens et Israéliens, on n'en est pas à rechercher l'entente, la coopération et la paix. On en est encore à se disputer, à se battre, à tuer et mourir pour des territoires.

« Il n'est pas question de revenir aux frontières de 1967, dit Sharon, je veux garder pour Israël 58 % de la Cisjordanie. »

Il les gardera donc par la force, et tant qu'il sera au pouvoir ; quant à George W. Bush, d'ici à 2009, il tiendra la promesse qu'il lui a faite (par écrit) de ne l'obliger à rien.


Mais ni Mahmoud Abbas, ni Mohamed Dahlan, ni même un Iyad Allaoui palestinien ne pourront apposer leur signature sous un accord territorial qui s'éloignerait un tant soit peu de ce que les résolutions de l'ONU reconnaissent aux Palestiniens.

Alors, ne nous voilons pas la face et ne prenons pas nos désirs pour des réalités : un accord mettant fin au conflit israélo-palestinien et/ou israélo-arabe n'est pas (encore) de saison. Son heure viendra, je pense, lorsque Sharon et Bush - les vrais obstacles à la paix - auront quitté le pouvoir.

* Il a réuni sur son nom 62,32 % des votes exprimés. Mais cela ne fait que 483 000 voix sur les 1 623 000 Palestiniens des territoires en âge de voter, et sur les 1,106 million d'inscrits. Dès que l'on inclut les Palestiniens réfugiés dans les pays voisins et autres expatriés, le nombre total des Palestiniens passe des 3,7 millions des territoires (Gaza et Cisjordanie) à environ 8 millions.

Les Arabes israéliens, plus de 1 million, sont décomptés, eux, parmi les Israéliens (qui sont au total près de 7 millions).
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
t
20 janvier 2005 08:56
des élections falsifiés sad smiley?
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22 janvier 2005 01:01
L’élection sans surprise de Mahmoud Abbas à la présidence de l’Autorité palestinienne mérite d’être saluée pour ce qu’elle est : une démonstration réussie de la maturité démocratique du peuple palestinien, dans des conditions pourtant bien difficiles. Quel État arabe peut se vanter d’en offrir autant ?

Voici donc mise en place une nouvelle donne au Proche-Orient, avec l’espoir d’une évolution favorable de l’interminable conflit qui pourrit toute la région. Espoir toutefois bien fragile : pour qu’il se concrétise, le nouveau Président palestinien devra démontrer ses capacités à maintenir l’unité de son peuple, à contenir ses éléments les plus irréductibles sans déraper dans une guerre intestine, à le conduire enfin vers une paix qui sera nécessairement de compromis. Autant dire que tout, ou presque, dépend désormais de l’attitude israélienne : le nouveau gouvernement d’union nationale, que Sharon peine du reste à constituer (il faudra passer peut-être par de nouvelles élections), est-il convaincu et disposé à reprendre des négociations sérieuses et à offrir des conditions acceptables à la partie palestinienne (c’est-à-dire, en gros, l’évacuation de la Cisjordanie, le partage de Jérusalem, le démantèlement du Mur, la négociation d’un droit au retour équitable) ? Qui peut y croire ? Il y faudrait, à tout le moins, une pression internationale, et surtout américaine, d’une vigueur sans précédent. Le plus probable est que Sharon applique son plan à la lettre : se débarrasser de Gaza, après qu’il aura désarmé ses colons (ce n’est pas gagné) et en faire « l’offre généreuse » à l’État palestinien à venir, pour solde de tous comptes ; en gardant l’essentiel des implantations de « Judée-Samarie », avec leurs zones interdites, barrages et routes de contournement, et Jérusalem « capitale inaliénable de l’État d’Israël ». Cela prendra encore quelques années où l’on amusera le tapis avec des négociations sans réel enjeu, au bout desquelles on dénoncera avec force la mauvaise volonté d’une autorité palestinienne décidément incapable de se satisfaire des bantoustans qu’on lui concède. Un nouveau cycle de violence désespérée se mettra alors en oeuvre, dans un rapport de forces inchangé. Mahmoud Abbas ne pourra que se démettre, s’il n’est pas tué avant.

Ou redevenir Abou Mazen, chef de guerre, et finir, comme Arafat, dans le bunker de la Muqataá.

La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
d
22 janvier 2005 01:31
Les arabes non palestiniens se positionnent toujours comme des donneurs de lecon ; ils cherchent à decider à la place et en lieu des palestiniens comme si le conflit est le leurs; arrter votre hypocrisie.

Vous n'etes pas des palestinies, vous ne serez jamais à leurs places, et vous ne vivrez jamais leurs souffrances, alors vos propositions sont hors sujets. De plus le peuple palestinien a elu un president démocratiquement pour parler à sa place et vous quel est votre JOb? personne ne vous a sonné alors occupez-vous de votre pays avant au Maroc vous ne connaissez pas la démocratie et vous elus achetent les voix alors commencz par defendre vos interets avant d'expliquer aux autre ce qu'ils ont à faire.

22 janvier 2005 03:50
doublevisage;

en tant que arabes et musulmans,nous, les marocains et tous les arabes, nous resentons la meme torture infligée a nos frers dans la palestine occupée par tes freres juifs.

de la meme façon que les juifs de l'amerique , de tout l'occident et du monde se sentent solidaire avec charogne nous sommes solidaires avec nos freres de la palestine.
:o
 
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