En janvier 1554, l'Empire ottoman et les Wattasides conquièrent la ville de Fès et l’occupent pendant quelques mois avant d’être chassés par les Saadiens. Ce n’était, en réalité, que l’une des manifestations de l’obsession d’un empire ayant toujours rêvé d’ajouter le Maroc à sa colonie en Afrique du Nord.
Faisant face à des pressions pour abandonner l’islam et la culture arabe et se convertir au christianisme, la vie des Morisques d'Espagne n’avait pas été facile avant la fin de la campagne d’évangélisation et d’expulsion menée par le roi d’Espagne Philippe III. Mais alors que tout le monde affirme qu’ils avaient fini par s’intégrer dans la nouvelle société espagnole de confession
Dans les années 1930, les États-Unis ont chargé un sculpteur de construire pour la Cour suprême une frise en marbre représentant 18 législateurs. La liste comprenait le prophète Mohammed, dont la sculpture a été considérée comme controversée par des musulmans de ce pays.
Outre la liste des capitales que tout le monde connaît, comme Rabat, Fès, Marrakech et Meknès, le Maroc compte plusieurs villes oubliées et ayant servi de capitales pour les dynasties qui se sont succédé, parfois pour de courtes périodes.
Ali Hassani était un acrobate et un homme de cirque célèbre en Angleterre. Mais alors qu’il avait ses propres performances et son cirque, son histoire a commencé à Marrakech, où il a été kidnappé dans son enfance par une troupe espagnole.
Il a fui son magnifique palais à Marrakech et a passé des mois à la campagne pour éviter la contagion. Au XVIe siècle, le sultan saadien Ahmed Al Mansour a fini par mourir de la peste, malgré les mesures préventives.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les juifs marocains n'étaient pas à l'abri des lois nazies discriminatoires à leur encontre. Le gouvernement de Vichy, fidèle à Hitler, a même tenté de les exclure de la vie culturelle, intellectuelle et politique, en incitant le sultan Mohammed Ben Youssef à ratifier des lois contre les personnes de confession juive.
Sauterelles, cardons, mauve (khoubiza),… Les Marocains s’étaient tournés vers des aliments non conventionnels en temps de crises et de famine. Selon des historiens, ils ont même consommé de la viande de chat, de chiens et d’humain pour survivre.
Le 29 décembre de chaque année, les batailles de Jbel Baddou fêtent leur anniversaire. La date a été choisie par le Haut-commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'Armée de libération pour «préserver la mémoire nationale». Retour sur les faits marquants de cette bataille menée par les tribus amazighes contre le joug de la colonisation.
Appelée «année de k’hikiha», en allusion à la petite toux gênante et persistante symptomatique chez un grand nombre de Marocains, cette période de l’histoire sera marquée par plusieurs décès d’une maladie mystérieuse jusqu’à nos jours, vite détrônée en nombre de décès par la peste.